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Poésie contemporaine
cervantes : Amours pétales
 Publié le 27/05/24  -  11 commentaires  -  698 caractères  -  175 lectures    Autres textes du même auteur

Une poésie sur les amours passées et perdues.


Amours pétales



C’est la nuit que j’attends pour m’en aller cueillir
Les amours pétales d’une rose embaumée.
Je la garde blottie au cœur de « La Ramée »,
Maison de mes vieux jours, cercueil du souvenir.

Tu étais la plus belle, la plus vive à frémir
Au souffle du zéphir, bien sûr la plus aimée
Au rosier de mon âme et je croyais fermée
Pour toujours la porte aux nuages à venir.

Mais la tempête vint dévaster la corolle
De la fleur adorée un jour de lâcheté
Où le buisson parut plus cher à ma gloriole.

Pourras-tu pardonner tout ce temps arrêté
Le lent cheminement de nos pas lassitude
Abandonner le poids de notre solitude ?


 
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   Robot   
10/5/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
Des erreurs de métrique avec des "e" aux césures vont probablement faire passer ce texte dans la catégorie néo-classique.
Le vers 4 a une métrique de 13 car le "e" final de belle se prononce en classique.

Une poésie qui exprime le regret de ne pas avoir eu le comportement adéquat pour vivre les amours. Mais n'est-il pas trop tard pour solliciter le pardon ?
Un poème aux sentiments assez joliment exprimés.

L'irrégularité métrique a perturbé ma lecture d'où le choix de "convenable" pour l'écriture.

   Polza   
27/5/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
Bonjour,

Rien de dramatique, mais autant vous l’annoncer tout de suite, votre poème sera reclassé en néo.
En rectifiant deux ou trois petites choses, vous pourrez prétendre au classique !

« Les amours pétales d’une rose embaumée. » e Impossible à élider à l’hémistiche avec une terminaison en s.

« Tu étais la plus belle, la plus vive à frémir » e non élidé après belle, et vers de 13 pieds du coup.

« Pour toujours la porte aux nuages à venir. » rythme 6/6 non respecté « Pour toujours la porte/aux nuages à venir »

« Où le buisson parut plus cher à ma gloriole. » glo/ri/o/le en diérèse pour la catégorie classique, vers de 13 pieds également.

J’ai trouvé ce poème plutôt inégal, avec un côté un peu terre à terre dans les quatrains et un peu plus d’envolées lyriques dans les tercets.

« C’est la nuit que j’attends pour m’en aller cueillir » je trouve cette introduction assez lourde, désolé.

« Je la garde blottie au cœur de « La Ramée » » je pensais qu’il s’agissait de la ramée en tant que branche, mais la majuscule laisse à penser qu’il s’agit plutôt d’un lieu-dit ou d’un petit village que je ne connais pas.

« Tu étais la plus belle, la plus vive à frémir
Au souffle du Zéphir, bien sûr la plus aimée » ça fait un peu beaucoup de « plus » au « vers (mètre) carré ».

« Mais la tempête vint dévaster la corolle
De la fleur adorée un jour de lâcheté
Où le buisson parut plus cher à ma gloriole.

Pourras-tu pardonner tout ce temps arrêté
Le lent cheminement de nos pas lassitude
Abandonner le poids de notre solitude ? » pour un sonnet présenté en classique je m’attendais à finir avec des rimes en CCD EDE ou CCD EED, mais pourquoi pas après tout !

J’ai vraiment l’impression qu’il ne manque pas grand-chose (un tout petit peu quand même) pour que ce poème prenne plus d’ampleur. Il y a de bonnes intentions et de bonnes idées, mais l’ensemble est parfois pas assez poétique pour moi et un peu confus dans l’idée générale.

J’aimerais beaucoup relire ce poème retravaillé et voir ce que cela donnerait.

Polza en EL. Après relecture en publication je revois mon appréciation à la hausse. J’aime bien convient mieux à mon ressenti.

   Lebarde   
13/5/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
Un joli sonnet sur un sujet, certes pas très original mais bien abordé: ces "Amours .." à travers une "rose embaumée" dont les pétales semblaient devoir résister "aux nuages à venir" mais que dans une belle métaphore "la tempête vint dévaster...".
comme les amours dont on peut regretter "Le lent cheminement de nos pas lassitude".

Le classique semblait acquis et puis patatrac, tout s'écroule en un seul vers, le cinquième qui cumule, hiatus, e non élidé à la césure et par conséquence 13 syllabes. Dommage dommage.

Pour être complet sur "les vices de forme ", il faudrait rajouter la diérèse du vers 11.
Oui vraiment dommage, mais en néo ce poème conserve une belle allure.

En EL
Lebarde fidèle commentaire

   inconnu1   
18/5/2024
trouve l'écriture
très perfectible
et
aime un peu
Désolée tentative de sonnet, mais le sonnet a des règles précises et le classique aussi. Beaucoup trop d'erreurs : des e muets à la césure (pétales, plus belle) avec donc des vers de 13 pieds, une reprise de rime à la césure suivante (frémir- zéphir), ces césures pas nettes (8eme vers)...OUPS

   Ornicar   
20/5/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
Le sujet, les amours qui finissent mal, n'est pas neuf, certes. Mais au regard du thème abordé, ce poème ne démérite pas pour autant. Loin de là.

Le titre est joliment évocateur ; la métaphore "florale", absente dans la toute dernière strophe, bien présente dans celles qui précèdent. Et bien menée.
A l'heure du bilan et peut-être celle du pardon, pour obsolescence dûe à l'âge, je trouve émouvants les vers 3 et 4 : "Je la garde blottie au coeur de 'La Ramée' / Maison de mes vieux jours, cercueil du souvenir".
A la strophe 3 j'ai particulièrement apprécié de voir l'image du "buisson" que j'imagine volontiers épineux et piquant, s'opposer à la délicatesse et la fragilité de la "corolle". De plus, du substantif ("buisson"), l'esprit du lecteur ne peut manquer de passer, de façon automatique, à l'adjectif "buissonnier". Et oui ! Comme l'école de notre enfance, il ya parfois des amours "buissonnières". Pas la peine de faire un dessin et de ce point de vue, le vers 11 ("Où le buisson parut plus cher à ma gloriole"), est une réussite dans la concision de son énoncé.

Reste le choix, problématique, de présenter ce poème en catégorie classique à laquelle il ne peut prétendre. D'autres que moi, plus aguerris en la matière, ne manqueront pas d'en pointer les manques. Mais l'essence de ce poème du souvenir et des regrets reste préservée. Et c'est bien là, l'essentiel.

   Cristale   
27/5/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime beaucoup
Et voilà ce qu'il se passe quand on s'imagine que c'est mieux ailleurs et d'y aller en aveugle jusqu'à se prendre une volée du bois vert des buissons :) Rendez-vous désormais avec Dame Solitude.

Je passe sur la technique qui a besoin d'un bon lifting pour entrer en sonnant en bonne et dûe forme afin de n'entendre que la voix poétique, ses remords et regrets que je trouve joliment exprimés.
Amatrice de poèmes floraux nourris à la métaflore...métaphore...j'aime bien entre autres :

"Les amours pétales d’une rose embaumée"
"...« La Ramée »,
Maison de mes vieux jours, cercueil du souvenir."
"...la plus vive à frémir
Au souffle du zéphir,"
"Au rosier de mon âme ..."
"Où le buisson parut plus cher à ma gloriole."

et le tercet final.

J'aimerais lire le même poème sans ses petites épines pour rendre à la rose tout le charme du sonnet qu'elle mérite.
Ma note technique tient compte de la forme, convenable pour un texte dans cette catégorie, celle du fond qui vient du fond du coeur pour la triste mais belle histoire vous semblera plus sympathique. Enfin, je l'espère.
Mais après toutes ces années d'absence et tout ce temps sans exercer l'art de la versification, je me dis que l'auteur a beaucoup de mérite d'avoir écrit ce joli poème. J'ai relu avec plaisir l'un de vos poèmes classiques que j'avais adoré :
"Le pourpre et le satin"

   Cornelius   
27/5/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
S'agit-il des amours du Don Quichotte de Cervantès et de sa dulcinée ?
Peu m'importe les petites erreurs débusquées ça et là par les spécialistes, pour ma part je reste plus sensible aux parfums de la rose un sujet pas très original certes mais qui ne laisse jamais indifférent.

Alors encore une fois allons voir si la rose...

   papipoete   
27/5/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
bonjour cervantes
j'étais si tranquille de t'aimer toi ma belle conquête, dont j'aimais effeuiller les pétales, au fond de mon coin secret... la Ramée.
Il ne pouvait rien se passer de fâcheux, mais une aventure auprès d'un autre arbuste en fleur, une pure gloriole fit se lever un vent de tempête ! J'en paye les dégats ; sauras-tu un jour me pardonner et m'ouvrir à nouveau tes bras ? ton coeur ?
NB on put entendre " ça ne comptait pas ; y'avait pas d'amour, juste un p'tit détour ! "
Personnellement, je ne suis pas de ces aimants-là, ces amants las pour qui un coup de canif n'a pas d'importance.
Je pardonne, avec le temps ; " avec le temps, va tout s'en va " mais l'eau doit passer sous les ponts avant.
un poème qu'on peut lire au sens propre ( personne ) ou figuré ( rosier ) et les deux thèmes me feraient poétiser.
dans ce sens là, j'aime particulièrement le premier quatrain.
( je dois aller tondre l'herbe avant qu'il ne pleuve ! et reviendrai tout-à-l'heure )
me re-voilà deux heures plus tard... il me reste la moitié sud à faire !
après que j'aie vu ma lame se fendre un caillou, je trouve dans votre sonnet quelques trucs qui le voilent, alors qu'il put se voir en catégorie " classique "
- 5e vers " tu/étais " qui fait hiatus, et un pied de trop !
- 11e vers " glo/ri/ole " qui fait 13 pieds également

   Marite   
27/5/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
Mine de rien, c'est une petite tranche de vie qui nous est contée par ces images poétiques et c'est bien agréable. Certes, c'est publié en contemporain. En classique ou néo-classique peut-être que les vers auraient eu un pouvoir charmeur plus important.

   BlaseSaintLuc   
28/5/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Les thèmes abordés sont intemporels : l’amour, la nostalgie, le temps qui passe, la beauté éphémère.

L’utilisation de l’image de la rose, symbole classique de l’amour et de la beauté, renforce le caractère néoclassique du poème.
La métaphore de la rose comme souvenir, gardée au cœur de « La Ramée », évoque la fragilité de la vie et la permanence des souvenirs.

Le ton est mélancolique, empreint de nostalgie et de regret.
La tempête qui dévaste la corolle de la fleur adorée symbolise les épreuves de la vie et la vulnérabilité de nos sentiments.

Le langage est soigné, avec des expressions poétiques telles que « cueillir les amours pétales » et « la porte aux nuages à venir ».
Les rimes sont riches et régulières.

La nature est dangereuse pour les abeilles aventureuses. Prises de remords, elles préfèrent le piment au miel ! 🌶️

   jackplacid   
14/6/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Il y a des amours passées mais pas d'amours perdues, puisqu'elles nous habitent encore au fond de nos mémoires .
les images sont belles, les mots légèrement surannés ajoute de la mélancolie au tableau de cet homme vieillissant "rose embaumée, la ramée,cerceuil des souvenirs"


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