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Anonyme
20/2/2015
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Bonsoir,
Je m'excuse d'avance de devoir porter un commentaire aussi peu pertinent, car je me trouve devant un sonnet d'une telle qualité que j'en reste sans voix. Comme il ne m'est pas possible d'évaluer et que je n'ai aucune suggestion à apporter ni aucun autre commentaire à faire, j'en resterais donc là. Bien à vous, Wall-E |
Michel64
16/3/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un magnifique sonnet ..et pour le fond ..et pour la forme.
De magnifiques vers : "Aveugle et sourd de toi, comment savoir les routes ?" Je suis resté un peu circonspect devant ce "vagissement" (de nouveau né, donc) venant après le "rugissement" (qui donne plus un sentiment de maturité). Vous avez peut-être voulu indiquer ici que cette humanité, bien que rugissante, avait encore tout à apprendre, n'en était encore qu'à ses balbutiements ? Bravo et au plaisir de vous relire. |
Anonyme
16/3/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour
Oui c'est un beau sonnet classique dans son ensemble même si je pense que quelques rimes sont un peu limites pour la catégorie. (Meurs/lueurs yeux/tumultueux. De plus, deux fois le mot yeux dans un même sonnet. J'aurais mis deux points (:) après vivants. Voilà pour la forme. Le fond contient quelque hermétisme qui me rappelle les sonnets mallarméens.Pour parler plus simplement : je n'ai pas tout compris.Surtout dans les quatrains. Les deux tercets sont très beaux avec leurs : Aux flancs des vaisseaux bleus de la désespérance. Des mâts abandonnés aux flots tumultueux ? Dans l'ensemble, un texte qui garde quelques mystères à mes yeux mais qui vaut qu'on s'y attarde. |
Anonyme
16/3/2015
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Bonjour
Je ne puis qu'admirer la qualité de votre écriture et la classe de ce sonnet. Le fond est d'un romantisme échevelé, mais les rejets donnent à votre poème une belle modernité. Ce n'est pas à la portée du premier poète venu et j'apprécie en connaisseur. Merci Cervantès et bravo Le titre est une contrepéterie |
Robot
16/3/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Si l'on excepte le double "yeux" déconseillé en sonnet, (dans la plupart des concours il ne passerait pas) cet ouvrage est construit avec des images parlantes, car en plus de les voir on les ressent comme de véritables émotions.
Félicitations pour ce beau cheminement sentimental dans la lignée du précédent "Enfant j'étais heureux" qui m'avait également beaucoup plu. |
Francis
16/3/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Dans les nuits bleu pétrole, au creux de l'insomnie, l'amour s'en va à la dérive . Mille questions traversent l'esprit qui veille. Mais, les brûlots de l'aurore nous ramènent parmi les vivants jusqu'à la prochaine nuit.
Belle plume, beau sonnet ! |
papipoete
16/3/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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bonjour cervantes; un voyage au bout de la nuit sur cette nef aux alexandrins brassant le noir, le regret, les notes sourdes, jusqu'au lever du jour sur l'océan des vivants.
Le port de l'Amour est tout près, le vent et la lumière guideront-ils à quai le vaisseau errant des sentiments? Le 2e tercet est mon passage préféré, malgré la rime yeux/eux |
Cristale
16/3/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Cervantès,
La répétition du mot « yeux » est dommage car rédhibitoire dans un sonnet ainsi que les rimes masculines un peu faibles des deux quatrains et du deuxième tercet. Cependant le poème présente beaucoup de qualités. Le chagrin est exprimé avec des images de toute beauté, au premier quatrain : « Je voudrais arracher d'un lit souillé de doutes Et les draps de silence et l'oreiller des peurs, » ainsi que le désespoir au deuxième quatrain : « Les notes de la nuit, je les fredonne toutes, À mon oreille sourde elles murmurent : "Meurs." J'aime aussi « l'océan des vivants », et «vaisseaux bleus de la désespérance « , le coeur bat, le sang coule dans les veines, ce flot qui oblige à vivre malgré tout. Et ce vers sublime : « La brise de ta gorge et les feux de tes yeux » qui symbolisent, à mon avis, la voix et le regard de « l'Autre » qui semble s'éloigner de ce symbolique « port de l'amour ». L'espoir d'un retour attendu avant le naufrage évoqué au dernier vers. Le fond appartient à l'auteur, j'en ai fait une interprétation selon ma sensibilité de lectrice. Lyrisme, émotion, ce sonnet a tout pour me plaire et me plairait à 100 % avec quelques toutes petites retouches des détails cités en début de mon commentaire. Merci et bravo Cervantes. Cristale |
Anonyme
16/3/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un sonnet qui comporte deux fois le même terme n'est pas forcément subalterne à son jumeau qui n'emploierait ce terme qu'une seule fois.
Pour donner un exemple, voilà un sonnet de Joachim DU BELLAY (donc bien avant la règle de Boileau sur la répétition) , probablement son poème le plus célèbre : "Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage". " Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage, Ou comme cestuy-là qui conquit la toison, Et puis est retourné, plein d'usage et raison, Vivre entre ses parents le reste de son âge ! Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village Fumer la cheminée, et en quelle saison Reverrai-je le clos de ma pauvre maison, Qui m'est une province, et beaucoup davantage ? Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux, Que des palais Romains le front audacieux, Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine : Plus mon Loire gaulois, que le Tibre latin, Plus mon petit Liré, que le mont Palatin, Et plus que l'air marin la doulceur angevine." La répétition de "petit" au premier vers du deuxième quatrain et au deuxième vers du dernier tercet ; aussi, celle de "plaît" au premier vers du premier tercet et dernier vers du même tercet. Je ne vois pas en quoi cela dévaloriserait la beauté du sonnet... Baudelaire, dans "La mort des amants" écrit deux fois "miroirs" ("Dans nos deux esprits, ces miroirs jumeaux." ; "Les miroirs ternis et les flammes mortes.") A Rimbaud maintenant, dans "Le dormeur du val" qui écrit deux fois "soleil" ("D'argent ; où le soleil, de la montagne fière," ; "Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,"), et, aussi "herbe(s)), "nue" (même si le sens est différent...), Tout ça pour dire que ce n'est pas si grave... J'ai beaucoup aimé le poème, surtout le côté énigmatique qui, j'en suis sûr, a été calculé minutieusement. "Aveugle et sourd de toi, comment savoir les routes ?" Un peu moins aimé le deuxième hémistiche de ce vers qui vient casser fortement l'ensemble du quatrain. Pour le coup, j'ai trouvé - bien que ça ne soit pas très grave - les adjectifs (plus de 10) de ce sonnet plus aptes à le dévaloriser (quantitativement) que la répétition "yeux" qui, en plus, est tout de même assez espacée, à mon sens. "Brûler au creux des yeux l'acide de mes pleurs ;" Superbe ! Mon commentaire se fait long, je vais donc en rester là, même si j'avais encore énormément de choses à dire. Voilà. Ce sera pour une prochaine fois... |
Anonyme
16/3/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonsoir cervantes... Belle plume, quelques vers particulièrement séduisants :
Aveugle et sourd de toi, comment savoir les routes ? Partir, déjà partir vers les troubles lueurs Des spectres amoureux de mes vieilles déroutes… et un somptueux tercet final ! Un très joli sonnet... Au plaisir... |
Anonyme
17/3/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonsoir !
Ce cri de survie ....dans " l'océan des vivants " est émouvant ! Malgré la douleur et le désespoir reste au dernier tercet l' interrogation d'une résilience possible ! j'ai beaucoup aimé ...merci ! |