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Vincent
6/5/2015
a aimé ce texte
Passionnément
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Toujours onduleront ces frissons de bonheur,
Quand nos yeux fatigués de fausse certitude, Dénouant au matin les fils de l'habitude, S’habillaient de satin pour chanter la douceur... par exemple une écriture magnifique des images toutes plus belles les unes que les autres cet amour dans un écrin de satin j'ai adoré votre poème |
Anonyme
10/5/2015
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonsoir
Ben voilà un sonnet superbe ! Un amour qui frisonne encore même si apparemment il y eut des soubresauts dans la confiance "Quand les corps apaisés retrouvent la quiétude Que ne vienne jamais l'ennui de l'habitude " c'est ce que j'ai envie d'ajouter ! merci |
papipoete
13/5/2015
a aimé ce texte
Bien
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jamais ne cesseront ces moments merveilleux où les corps ne font qu'un, et pourtant le sceau de la confiance volera en éclats!
La " croix d'une alliance " serait donc un si lourd fardeau? Contrit, " Don Juan " se repentant, déposera " en ses paupières closes le pourpre et le satin de mille coeurs de roses" . Le 2e vers " où mes frustes baisers, gercés de solitude " est mon préféré. Techniquement, je crois voir au 3e vers, la césure placée au 7e pied de l'alexandrin (2 hémistiches de 7 + 5 pieds ) |
Francis
30/5/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un sonnet magnifique qui me fit penser à la chanson: Les vieux amants de Jacques Brel ("Bien sûr nous eûmes des orages..."). La plume est aussi légère que le satin et l'encre garde la couleur de la passion. La plume trempée dans l'encrier donne ce beau poème sur l'amour.
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Gemini
30/5/2015
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J'ai bien aimé les deux inversions ouvrant les quatrains : jamais ne finira, toujours onduleront, bien que l'emploi du futur du second se marie mal à l'imparfait qui suit. On peut réduire la phrase ainsi : toujours onduleront.. ces frissons.. quand nos yeux.. s'habillaient !
Mais vous semblez vouloir jouer des temps, puisque le premier tercet s'en offre trois (passé composé, passé simple, présent) ; un exploit pour trois phrases ouvertes par une conjonction dédiée au conditionnel ! J'ai par contre tiqué sur la formulation "déposer en tes paupières closes". Pourquoi pas "déposer sur" ? J'ai, enfin, trouvé les rimes un peu "sages". Deux fois le "pourpre" vers 4, 14. Le denier vers est magnifique. |
Robot
30/5/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Difficile sur ce thème de mettre des images originales. Un sonnet qui pourtant se lit et se dit avec plaisir grâce à la fluidité des vers.
J'ai apprécié la virtuosité du second quatrain qui n'a pas du être simple à rédiger ne serait-ce que pour la correspondance des temps. Au 1er tercet, la succession des temps (passé composé précédant le passé simple pour revenir au présent) est fort habile. |
Anonyme
30/5/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour cervantes... Superbe sonnet classique sur un thème certes rebattu mais dont je ne me lasse pas, c'est mon côté fleur bleue ... Beaucoup de lyrisme mais sans tomber dans l'excès, et un tercet final de toute beauté... Patricia a beaucoup de chance, nous aussi.
Bravo ! |
Anonyme
30/5/2015
a aimé ce texte
Passionnément
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Un poème d'amour absolument magnifique, porté par des images fortes d'une véritable splendeur.
Quelle douceur, quelle ferveur, quel bonheur ! Bravo ! Wall-E |
angelina
30/5/2015
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour Cervantes ,
Que d'émotions votre plume a suscitées chez moi...Vos mots ont les couleurs de la palette des impressionnistes ,la mélodie d'une partition romantique dont la musicalité vous entraîne malgré vous vers cet amour ...cette alliance spirituelle .Comment pourrait-elle oublier le pourpre et le satin de mille coeur de roses ? "J'ose "vous le dire j'ai aimé passionnément votre poème . |
Pussicat
7/6/2015
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Un texte qui aborde un thème classique en poésie classique... mais qui déborde la forme pour s'épanouir en néo... vers libres, chansons...
La première strophe déploie une violence jusque dans la rime... Le second quatrain danse avec le temps... pas facile, mais encore une fois, l'amour est vainqueur : mais qui est vainqueur ? « Fatigués / fausse certitude » Je ne crois pas à ces ondulations de « bonheur », à « ces frissons » « Toujours » ne rime pas avec amour... ni avec « Bonheur » Le premier tercet est une gifle, un aveu : « Si tu suivis les pas de plus justes émois... » La lecture est aussi difficile que le poids à porter : « Si tu portes au doigt la croix d'une alliance ». Le « Je » s'affranchit des lois, du temps et de la morale, il est actif, vainqueur, malgré tout. Le « tu » est passif... « paupières closes ». Ce vers : « Je voudrais déposer en tes paupières closes » me pose problème. Pourquoi : « en » ?... Pourquoi le conditionnel ? Je retiens : « s'habillaient de satin pour chanter la douceur... » Un texte intéressant, à relire, encore... à bientôt de vous lire |
Cristale
7/6/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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"En ravivaient le pourpre " vers 4 du premier quatrain,
"S’habillaient de satin" vers 4 du second quatrain "Le pourpre et le satin de mille cœurs de roses. " ce médaillon superbe réunit la couleur et la matière du titre avec une petite entorse à la règle du sonnet en matière de répétition, mais pourquoi pas lorsque l'effet écho est assez subtil pour apporter une valeur ajoutée originale. Le pourpre exprime la passion, la chaleur, le satin c'est la douceur, la fraîcheur. J'aime particulièrement le deuxième quatrain et la résonance ou - on du premier vers : "Toujours onduleront ces frissons de bonheur," Le sonnet romantique a encore un bel avenir tant que des encres comme la votre sauront exprimer l'éther des émotions, qu'elles soient dans l'osmose de l'amour ou bien dans la douleur de la rupture. Belle plume ! Merci Cervantès, au plaisir de vous relire. Cristale |