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Anonyme
11/9/2015
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Bonjour
Vous indiquez le travail informatique, doit-on prendre cela pour une métaphore ? Sinon, l’amour de relations virtuelles a relégué au second plan l’amour et l’essentiel s’en est allé. Oui, il faut se méfier des nuits devant cet écran, certes, bien utile, mais quand il devient nuisible à ce point, mieux vaut s’en détourner, choisir un dîner en amoureux, un spectacle ou autre, pour entretenir la flamme. Petit bémol en ce qui concerne ce sonnet très poétique, les rimes en « ant » ne sont pas appuyées par la même consonne. Et, vu que vous reprenez les paroles d’introduction, au dernier tercet, je pense que cette superbe poésie n’est malheureusement pas un sonnet dit classique. Personnellement, j’adore cette technique, mais je crains qu’elle ne soit pas acceptée dans cette catégorie. Cordialement |
lala
23/8/2015
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour,
Quand l'addiction s'efface comme les pas sur le sable, la comparaison saute aux yeux entre les plaisirs purs, beaux, naturels, simples, complices, à vivre en famille, et cette solitude devant le miroir sans tain de son ordi. Et pourtant ! ... Les mots sont magnifiques, délicats, le regret et l'émotion sont transmis avec finesse et intensité. |
Anonyme
11/9/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour
Un sonnet classique, oui, même si la rime blancs/chants me paraît bien pauvre. Une addiction informatique dans le message ? Même si quelques mots le laissent à penser, cet ensemble est bien tortueux, finalement. Beaucoup d'inversions, également gênent la lecture du premier quatrain. Quand je pense aux procès qu'on me faisait avec ces inversions lors de mon arrivée sur le site, j'en ris maintenant. J'aime bien le second quatrain et le premier tercet, il symbolise mieux l'incipit du poème. Beaucoup moins l'ultime tercet et son dernier vers. Finalement mitigé à la lecture de ce texte : l'imagination de l'auteur l'évadant bien loin de son sujet à certains endroits. |
Francis
11/9/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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On entre dans ce sonnet avec le souvenir des jours heureux vécus à deux, une promenade sur la grève. Le bonheur était là mais il ne le savait pas encore. la nuit effaçait cette harmonie sur l'écran plat du virtuel. Aujourd'hui, il a compris ce que Paul Fort écrivait mais ..."Il a filé."
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Anonyme
11/9/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Cervantès,
Si, si, on peut le dire, voilà un bon poème. Magnifique crépuscule en son et lumière dans le premier quatrain. On y est, on les voit ces gens qui font leur promenade du soir devant la mer, à l'horizon rougi. Et puis vient ce temps de l'addiction aux écrans qui empêche la vraie vie de se faire, zombis devant la feuille virtuelle, zombis au jour tout assommés de sommeil, et l'enfant qu'on élève à peine ou à moitié. Et enfin, des gens s'effacent, comme on jette des fichiers à la corbeille, la touche suppr toujours à portée du doigt. Elles sont sèches, ces larmes dans le mouchoir. Elles arrivent un peu tard. Nous vivons dans un monde étrange où le pire côtoie sans cesse le meilleur. Bravo à vous pour nous avoir montré ces deux facettes avec de bien jolis vers. |
Anonyme
11/9/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai beaucoup aimé la poésie du premier quatrain qui dresse un tableau idyllique et serein d'une vie heureuse.
Mais, c'est compter sans satanée activité addictive qui cannibalise le temps, l'énergie. Il faudrait se demander ce qu'elle compense comme carence(s). "souris et cliquetis sans trêve"... comme cela évoque bien la frénésie derrière l'écran ! Pour ce qui est de la forme, je l'ai trouvée harmonieuse et agréable à lire. Merci pour ce poème au thème moderne. |
Anonyme
11/9/2015
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Poème bien écrit, de belles images, une maîtrise évidente du rythme.
Mais je ne vois pas le rapport avec le travail informatique ? Je comprends plus une relation virtuelle comme il s'en tisse via les réseaux et volatile par essence. Ou est-ce un mélange des deux ? Le dernier tercet est vraiment joli. À vous relire Corbivan |
Anonyme
11/9/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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" l'addiction au travail informatique " Je n'ai pas retrouvé dans le texte ce qu'annonce l'incipit du moins en ce qui concerne le travail. J'y vois plutôt, comme certains, une relation virtuelle interrompue " Si tu m’as effacé ".
Les deux tercets m'ont séduit. |
Anonyme
11/9/2015
a aimé ce texte
Passionnément
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Réussir à parler d'informatique sur un ton poétique, en sonnet, prosodie classique, avec une telle virtuosité, relève d'un véritable tour de force !
Mention spéciale pour le dernier tercet. Bien à vous, Wall-E |
Anonyme
12/9/2015
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Que d'inversions pour "y" arriver... et aboutir à quel message, à quelle exhaussement du contenu (que l'on aurait pu dire scientifiquement sans "toucher" les coeurs mais en touchant, au moins, la raison) ?
Le "zéphyr" est toujours aussi pratique, l'aube également, la grève, l'horizon, les vagues de pleurs ( !), bercer un ange de douceurs...éclore les baisers des larmes...les embruns...stop. |
Anonyme
12/9/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour cervantes... Hier j'ai hésité à commenter ce sonnet mais il faut croire que la nuit porte conseil. J'ai hésité car l'opposition entre le second quatrain somme toute assez trivial, cette addiction au petit écran objet de vos ressentiments, et le reste du poème plutôt lyrique et romantique, me semblait excessive. Dans un premier temps j'aurais préféré un traitement sur un ton humoristique mais à la réflexion, en imaginant que cette histoire soit vraie et que la fin soit aussi sombre que le laisse supposer le tercet final, je peux admettre que l'humour ne soit pas de mise.
Par ailleurs rien à dire sur l'écriture classique ici bien maitrisée. Bémol, le dernier vers assez peu clair à mon goût... d'où le moins. Au plaisir de vous lire, cervantes... Bonne journée |
cervantes
12/9/2015
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Cristale
13/9/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Cervantès,
J'avais, hier soir, écrit un long commentaire sur votre poème malheureusement une mauvaise manip m'a déconnectée et je ne l'ai pas retrouvé. Je reviens donc vous féliciter pour ce sonnet très soigné qui évoque l'empiètement dramatique du travail sur la vie privée. L'alternance des verbes, noms, adjectifs à la rime, est appliquée (elle pourrait l'être un peu plus). J'ai aimé la bonne corrélation entre le premier quatrain qui dépeint la sérénité et le premier tercet qui exprime le basculement, le deuxième quatrain qui ouvre le rideau sur les causes de l’intranquillité et le deuxième tercet qui en en expose les conséquences. Seul petit bémol : les verbes (imparfait,3ème pers.plur.) qui se retrouvent dans les 2èmes hémistiches des trois premiers vers me laissent une impression descriptive trop concentrée et saccadent le quatrain. Mais je ne suis pas donneuse de leçon ayant moi-même encore tant à apprendre, ni très douée pour écrire des commentaires étayés, je m'en voudrais de blesser involontairement des auteurs qui s'investissent sans compter dans l'écriture. J'ai aimé le rythme et le soin apporté à la fluidité des vers sur un sujet très actuel que vous avez traité délicatement et poétiquement. Merci pour cette agréable lecture Cristale |
LEO-P
24/9/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bravo pour ce sonnet que je trouve vraiment bien construit.
Qui s'essaye à la forme connaît l'exigence des tercets. Dans ce poème, je trouve les tercets encore plus forts que les quatrains. J'apprécie le fait que tous les thèmes puissent être abordés à travers les formes les plus classiques. Pour reprendre Baudelaire, "parce que la forme est contraignante, l'idée jaillit plus intense". La forme nous incite à cultiver la musique, à sculpter les vers en ne laissant aucun mot ni aucune tournure au hasard. Je vois dans ce sonnet, comme dans beaucoup d’œuvres classiques, le pouvoir de la règle au service du message. Beau travail musical sur le premier quatrain : - vers 1 : le double écho => le son [a] sur les syllabes 2 et 6 puis le son [ɛ] sur les syllabes 9 et 12. Très agréable. - vers 2 et 3 : découpe en 4/2/2/4 puis 3/3/3/3 : joli relief malgré la rime pauvre - vers 4 : nouvel écho du [ɛ] en début et fin de vers La construction syntaxique du deuxième quatrain me plaît moins que celle des autres strophes, mais le sens y prime et la formulation des tercets compense largement. Un belle production dans un respect admirable de la prosodie, avec des émotions sans mièvrerie et des images qui ne sont pas, selon moi, des clichés. Au plaisir d'en lire encore. Léo |
Provencao
3/11/2015
a aimé ce texte
Bien
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Moi j'en ai aimé le jeu de la lumière et de l'ombre que vous maniez avec vivacité et discernement.
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