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Poésie classique
cervantes : Re-connaissance
 Publié le 07/07/24  -  7 commentaires  -  705 caractères  -  226 lectures    Autres textes du même auteur

Elle se reconnaîtra,
Vous la reconnaitrez,
À notre inspiratrice, merci…


Re-connaissance



Je ne sais rien de vous, ni le nom, ni l’essence,
Mais suffiront vos mots pour changer mon regard,
Dessiner un tableau, l’espace d’un retard
Deviner le pinceau de son arborescence.

Envoûteuse des chants de la réminiscence,
Étiez-vous le démon ou l’ange du hasard
Quand l’hiver de mon âme étouffé de brouillard
S’étoilait de l’aura de leur évanescence.

Depuis la mer d’Iroise à la côte d’Armor,
Dans les abers vibrant des échos de Glenmor,
J’imagine le nid, les ailes du poème

Qui s’envolait de vous, divin oiseau moqueur,
Limpide et transparent des couleurs de Bohème
Pour mouiller d’arc-en-ciel les embruns de mon cœur.


 
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   Robot   
17/6/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Un classique de qualité qui déroule sans heurt sa poésie. L'écriture des quatrains est maîtrisée. Les tercets sont vraiment réussis et créent une émotion certaine.
Deux vers me retiennent particulièrement:
"Dans les abers vibrant des échos de Glenmor,
J’imagine le nid, les ailes du poème"

   Polza   
7/7/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour,

« Elle se reconnaitra,

Vous la reconnaitrez,

A notre inspiratrice, merci… » Ce n’était pas bien difficile, j’ai tout de suite reconnu Bécassine !

Blague à part, j’ai bel et bien reconnu notre admirable et respectable poétesse inspiratrice et impératrice C.L., comme j’ai reconnu l’auteur de ce poème qui est implicitement signé ! (en même temps la mer d’Iroise, c’était facile comme indice !) P.s. Désolé pour la méprise Cervantes et BlaseSaintLuc, avec la mer d’Iroise, j’étais persuadé que BSL récidivait. Ça me servira de leçon.

Le classique vous sied à merveille, il me semble me souvenir que vous aviez récemment proposé un poème dans cette catégorie, mais qu’il manquait de maîtrise technique pour y rester une fois publié.

Vous avez appris de vos « erreurs » et vous proposez là un sonnet maîtrisé à la perfection, j’applaudis les progrès si vite effectués !


« Mais suffiront vos mots pour changer mon regard, » je lis parfois certains commentaires qui précisent ne pas aimer les inversions sujet verbe. Pour ma part, ça ne m’a jamais posé aucun problème, je trouve que la poésie sy prête à merveille.

« Quand l’hiver de mon âme étouffé de brouillard » j’ai grandement apprécié l’image, un souffle d’une grande poésie…

« Pour mouiller d’arc-en-ciel les embruns de mon cœur. » sublime et poétique à souhait, j’adore !

Votre clin d’œil ne vous avait rapporté qu’une seule petite plume et je pense qu’il en aurait mérité plus, mais quoi qu’il en soit, pour votre « Re-connaissance », bien que je ne me nomme pas madame Irma, je vous en prédis bien plus qu’une !

Je ne doutais pas de votre talent d’écriture, mais je trouve que vous vous êtes surpassé, un grand bravo plein d'admiration !

Polza en EL

   Geigei   
20/6/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
C'est le sonnet que la timidité m'a toujours empêché d'écrire.
Mon penchant pour notre inspiratrice commune (et peu commune) est au moins aussi incliné que celui que je lis ici.

Je suis jaloux.
De l'écriture et de la probable efficacité d'une telle déclaration.
Si seulement ma flemme avait laissé s'exprimer ma flamme.
C'est trop tard.

"Dessiner un tableau, l’espace d’un retard
Deviner le pinceau de son arborescence."


À part ces deux vers où j'ai un peu pataugé, l'ensemble m'apparaît de belle facture.
Bravo !

Sans rancune aucune.

   Lebarde   
20/6/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
Je crois reconnaitre l'instigatrice de ce sonnet, sinon l'auteur(e), en tous cas l'inspiration bretonnante est présente ou sous-jacente à la lecture de ce poème et la qualité de l'écriture classique sans aucun doute, comblera à la fois, l'inspiratrice et le lecteur que je suis.

Beaucoup de poésie et de fluidité dans tout cela, cependant je me permettrais de signaler le brin de réticence et d'hésitation que j'ai rencontré à la lecture, d'abord sur les inversions dans les vers 2 et 5 mais surtout sur l'accord de "étouffé" qui sans virgule pourrait se rapporter à "âme" plutôt qu'à "l'hiver "et celui du verbe "s'envolait" dont le sujet, dans l'état de la ponctuation, est difficile à identifier.

Rien de grave sans doute, mais suffisamment de "petites choses" pour tempérer mon enthousiasme.

En EL
Lebarde

   BlaseSaintLuc   
26/6/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Bravo ! Je crois que vous excellez bien plus que moi en style classique. Quelle source d’inspiration véritable ! Après le décor côtier, un temps hanté par la dame qui inspira ma version, voici l’effet de la fée sur le poète quidam. C’est très réussi. Félicitations ! Je remarque la présence d’un “oiseau moqueur” et d’une “mer d’Iroise”, titres de mon répertoire…”

   Cristale   
8/7/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Parlez-moi de l’Iroise et je plonge en vos mots.
Le vent m’a susurré le sonnet d’un poète...
Heureuse qui reçoit cet élégant hommage écrit avec respect, joliment mis en vers.
Nul doute qu’un écho, d’un ange ou d’un lutin, reviendra de Belle-Île, ou bien de Camaret, sous l’aile d’un oiseau ; peut-être un cormoran, sur son plumage noir, ou bien un goéland, dans son grand bec bavard, pour mouiller d’arc-en-ciel les embruns de ce coeur.

Une petite chanson pure Breizh ?
Dix ans déjà-Glenmor-Le retour

Edit : coquille corrigée

   EtienneNorvins   
8/7/2024
Oser écrire un commentaire sous ce texte donne un peu l'impression de parler à voix haute au Diogenes Club quand on n'a pas la carte de membre... :))
Je me contente donc de chuchoter que j'aime beaucoup le dernier vers. Voilà, c'était tout.


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