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Poésie néo-classique
cervantes : Si lointains, si proches…
 Publié le 28/11/15  -  11 commentaires  -  820 caractères  -  613 lectures    Autres textes du même auteur

Les souvenirs lointains nous semblent parfois si proches…
Surtout pour les sentiments ! Quand ils refleurissent…


Si lointains, si proches…



Tu frissonnais aux froids d’une trop longue absence,
Le corps, les sentiments glacés dans les hivers
De frigides ardeurs, de mensonges pervers,
Titubante aux déserts blanchis de l’abstinence.

Je rêvais, solitaire, à la douceur des lèvres
Qui soigneraient le mal des jours métastasés
À trop imaginer des élans déphasés,
À trop me consumer en d’inutiles fièvres.

Les grains verts de mon âme attendent ton soleil,
Les torrents de ton cœur languissent d’une ondée
Pour inonder ma bouche à ta bouche accordée
D’un élixir d’amour à nul autre pareil…

Me pardonneras-tu ces vers en devenir
Que d’aucuns railleront dans leur grande sagesse,
Griffonnés à la nuit, mais si pleins de tendresse
Pour toi qui dors encore au bois du souvenir…


 
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   Vincendix   
28/11/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément
Après la lecture récente de quelques poèmes pas vraiment poétiques à mon goût, je retrouve un style qui convient mieux à mon esprit et à mon oreille.
J’estime qu’un poème se juge dans son ensemble avec des vers transcendants, d’autres qui le sont un peu moins mais qui remplissent parfaitement leur « second » rôle, c’est le cas dans votre poème.

L’évocation de souvenirs lointains dans le temps mais si proches dans l’esprit est un sujet récurrent mais qui mérite toujours une attention particulière, les partager permet de les maintenir, voire de les renforcer.

   Anonyme   
28/11/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour.

Dommage que l'alternance soit rompue par le dernier quatrain
pour une parution classique que ce très beau poème
aurait mérité.
Les souvenirs, la nostalgie font à mon goût les meilleurs écrits.
Ce texte n'échappe pas à la règle.

J'aime bien les jours métastasés,
Titubante aux déserts blanchis de l'abstinence.
Les torrents, les grains verts, et ce magnifique vers de chute :

Pour toi qui dors encore au bois du souvenir…

J'aime tout, quoi !

   Anonyme   
28/11/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour cervantes.... Souvenirs, souvenirs si lointains et si proches, un poème que j'ai beaucoup aimé par sa construction, ses très belles métaphores et cette mélancolie présente jusqu'à ce dernier vers digne d'une anthologie...

Pour toi qui dors encore au bois du souvenir…

Bravo poète et merci pour cette suite de quatrains qui m'ont beaucoup touché !

   Myndie   
28/11/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Cervantes,

Je n'ai donc pas la qualité d'un grand sage et c'est tant mieux car il me serait bien impossible de railler vos "vers en devenir" que je trouve tout simplement sublimes.
L'écriture est magnifique, les images d' une finesse d'orfèvre,
("Le corps, les sentiments glacés dans les hivers
De frigides ardeurs"
"Qui soigneraient le mal des jours métastasés")
on sent la tendresse à fleur de peau, le désir fiévreux et en même temps une telle douceur mélancolique et poignante...
Tout cela me touche infiniment.
Bravo et merci.

   angelina   
28/11/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour Monsieur Cervantes ,
Quel merveilleux poème mélodieux ,et si touchant.
L'amour avec un grand "À" ne prend jamais une ride .Il reste gravé au fond de la mémoire ,et ne demande qu'à refleurir ....
J'ai adoré ce poème ,où je ressens la sincérité de l'auteur
Un poème que j'ai aimé du début à la fin
" me pardonneras -tu ces vers en devenir "
Je suis certaine ,qu'elle l'a fait depuis bien longtemps !

   Cristale   
7/1/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Bonjour Cervantes,

Une absence qui n'en finit pas dans ce tourbillon de souvenirs qu'une plume écorchée essaie de rassembler dans son encre chagrine, et le temps qui s'enfuit déjà, comme le chantait Brel...
Qui oserait railler "ces vers en devenir" quand la poésie est aussi poétique, romantique, nostalgique que la vôtre ?

Oserais-je, sans blesser l'auteur, lui dire que j'aimerais un peu plus de fluidité, un peu plus de musique notamment en jouant sur les assonances ? Mais je suis peut-être trop exigeante :)

C'est dommage ce changement d'alternance des rimes du dernier quatrain car ce poème aurait mérité la catégorie classique.

Le dernier vers est un bijou !

J'aime cette encre aux couleurs pastelles de vos émotions.
Merci Cervantes.
Cristale

   Anonyme   
28/11/2015
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Je ne suis pas rentrée "dedans", malgré plusieurs relectures plaisantes, parce que la forme est élégante, le vocabulaire savamment choisi, sur le fond, il me manque ce petit côté fragile d'un écrit qui me le rend accessible, là le contenu du texte s'est tenu éloigné de mon ressenti.

   Francis   
28/11/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément
Après une longue absence aride, il suffit d'une présence, d'une ondée pour que l'acheb fruit de l'amour renaisse. " Les grains verts de mon âme attendent ton soleil ". Un hymne à l'amour inspiré par Clio et son clepsydre. Lu avec un réel plaisir. Merci.

   Anonyme   
28/11/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonsoir

J'ai envie de dire j'en frissonne de bonheur....à lire cette poésie !
J'aime ce Tu et ce Je qui plante le décor des sentiments , du désir ,du souvenir
il aurait été bien dommage que ces vers ne fussent pas là !ils sont nés de l'amour ....et aussi de la difficulté parfois de " bien " aimer "

" mensonges pervers "
On peut y lire la douceur
"Les grains verts de mon âme attendent ton soleil,
Les torrents de ton cœur languissent d’une ondée

Et je m'incline devant ce
"Pour toi qui dors encore au bois du souvenir…" Une belle au bois dormant qui ne demanderait qu'a se réveiller !

Tout cela ne peut que plaire à la grande rêveuse que je suis

Superbe +++ !
Merci

   Anonyme   
29/11/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément
Comme je viens après beaucoup, je ne reviendrais pas sur les points abordés: beaucoup de réussites en effet dans les métaphores, la maîtrise du vers (aux réserves formelles près qui ne me gênent guère!) la mélancolie qui imprègne l'ensemble. Personnellement je voudrais saluer la construction elle même métaphorique qui tisse une alliance du "tu" au "je". Et ce dernier vers, magnifique dans la forme et l'évocation qui en outre ouvre un avenir à ce passé réveillé...

   Anonyme   
4/12/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonsoir,

L'auteur de poèmes évolue constamment dans son écriture, le lecteur de poèmes évolue également, mais plus lentement : voilà ce que je me dis en lisant ces vers "romantiques".

Je m'explique :

Il y a peut-être 5 ans, j'aurais sans doute loué ce poème, il aurait fait résonner en moi des échos particuliers ; aujourd'hui, le fond ne me fait absolument pas tressaillir ; je ne me sens pas concerné, et je serais incapable désormais d'écrire des vers de cette tonalité-là. Me suis-je endurci ? Sans doute.

Toutefois, si le fond ne m'émeut pas, la forme heureusement me sied : j'ai trouvé un rythme harmonieux, des vers musicaux ; et un ou deux véritablement beaux :

"Les grains verts de mon âme attendent ton soleil,
...
Pour inonder ma bouche à ta bouche accordée"

A.


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