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Poésie contemporaine
chacalchabraque : Je suis un chemin
 Publié le 18/12/24  -  9 commentaires  -  1064 caractères  -  127 lectures    Autres textes du même auteur

Les chemins sont multiples : terre, air, mer et éther, pour une bouffée d'air frais, de nature et de spiritualité.


Je suis un chemin



À chacun son chemin, le mien est de traverse
Tellement buissonnier le long des arbrisseaux.
Je prends la clé des champs, voyant un saule à verse
Pleurer son spleen vert tendre et m'ouvrir aux ruisseaux.

Comme on se jette à l'eau pour goûter la rivière
Voguons, mon bateau ivre ! Et foin des aboyeurs.
Je suis Rimbaud, au fond, de bulle et de frayère
Vivant une aventure au frais dans ces ailleurs.

D'un claquement de voile, au grand vent de la course
Tel l'exocet d'argent, brillant à l'horizon
Mon petit Graal en cours, d'étoile et de Grande Ourse
C'est voie en liberté, un air, une oraison.

Chanter tel un ténor, jusqu'à la voix lactée
Quel bel hymne à l'envol ou son linéament
Un soir d'août aux grillons, en mode hippotractée
Sur Pégase monté, direction firmament.

De la terre à l'éther, mon armée en poème
A bien battu pavé, gagnant un univers.
Elle a tracé ma route aux accents de Bohème
De nature et de rêve et ce en quelques vers.


 
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   Eki   
29/11/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Charmant sautillement sur les chemins de traverse du poète..
Une plume des champs libre comme l'air des mots qu'elle fredonne...
J'ai beaucoup aimé la liberté, la tendresse de cet alter écho.
Ce texte est comme un sortilège heureux qui vous embarqué.

   Boutet   
18/12/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Un texte rempli d'humour comme j'aime. Ces chemins de traverse sont des sentiers qui sortent de l'ornière habituelle. Je trouve le début meilleur que la fin et le premier quatrain se termine par, je pense, le meilleur vers du poème.
Un chemin que j'ai eu du plaisir à suivre.

   Robot   
18/12/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Une écriture spontanée et sautillante, avec le goût de liberté joyeuse d'un sans souci qui vagabonde sa vie.
J'ai trouvé le quatrième quatrain plus laborieux dans sa diction et moins léger. Mais les quatre autres m'ont enchanté.

   papipoete   
18/12/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
bonjour chacalchabraque
quel pseudo ! pas facile à écrire !
je viens ici d'abord parce que comme moi, vous donnez la parole à qui n'en est pas doté, et ensuite car votre poème s'écoule comme ses vers, tranquille durant bien des méandres buissonniers et s'envoler alors à " grand-voile "
NB votre vocabulaire recherché, par moments me pousse à feuilleter le dictionnaire, particulièrement dans le 4e quatrain.
le dernier cependant me fait fumer les méninges... vous nous direz bien le sens exact ?
techniquement, je vois des dodécasyllabes... de 12 pieds !

   Cyrill   
18/12/2024
C’est un petit chemin de petit poète à petites ambitions je suppose, étant donné les arbrisseaux, le spleen vert tendre et le petit Graal. Ou un grand chemin passant par la Grande Ourse. Ça dépend.
Pas facile à capter dès la première lecture.

   Vincent   
18/12/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour,

Si je ne me trompe, ce chemin est une métaphore

Que faire de notre vie ?

Et c'est bien la seule question qui vaut la peine d'être posée

On se rejoint dans la manière de se servir de la poésie

Si je ne me trompe pas, me tromper ou pas, votre texte m'a beaucoup plu

   Provencao   
18/12/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour,

J'aime beaucoup "Je suis un chemin" c’est à mon sens la question de l’origine qui se pose ici. Le chemin n’est pas seulement le questionnement de l’origine, il veut dire ici, me semble t-il que l’origine n’a même pas disparu, qu’elle n’a jamais été constituée qu’en retour par une non-origine, le chemin , qui devient ainsi l’origine de l’origine ... et ceux sont ces métaphores qui produisent l'âme de la poésie dont elles sont le concept et à la fois elle représentent un des concepts de votre poésie.

Mon passage préféré :

"Comme on se jette à l'eau pour goûter la rivière
Voguons, mon bateau ivre ! Et foin des aboyeurs.
Je suis Rimbaud, au fond, de bulle et de frayère
Vivant une aventure au frais dans ces ailleurs."

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Rosaura   
18/12/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Ah ! J'aime beaucoup ! ça fait du bien, c'est primesautier !
J'aime bien : "chanter tel un ténor jusqu'à la voix lactée " et "un soir d'août aux grillons". C'est bondissant tout ça ! Et quelque chose de résolument moderne aussi : "en mode " "hippotractée"...
"D'un claquement de voile, au grand vent de la course"...
"De l'éther à la terre "... l'Everest des mers... ce vent de poésie m'y fait penser aussi....

   Francois   
18/12/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Poème où les clins d'œil à Rimbaud (d'ailleurs cité) sont nombreux : "bateau ivre", "Grande Ourse", "Bohème". Le jeune Rimbaud de 1870, prêt à partir à l'aventure et racontant cela dans Ma Bohème...
Même état d'esprit ici ?

Le poème est agréable à lire, vocabulaire recherché, originalité des expressions ("spleen vert tendre", "en mode hippotractée") et des rimes.
Mais pourquoi ce poème est-il en contemporain ? La prosodie classique est respectée, non ?

La dernière strophe me semble un peu moins réussie
"De la terre à l'éther, mon armée en poème
A bien battu pavé, gagnant un univers"
Beaucoup de sons èr...
Le dernier vers pourrait être meilleur.


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