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Pimpette
15/9/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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On ne peut qu'être remué à la lecture de ce texte retenu, si simple et si poignant...
Bien sûr, c'est parfaitement écrit, en plus... "Je l’avais déversée tout au bout du vieux quai, entre un dépôt de sel et deux cargos échoués oxydés au soleil. Une chute à la hauteur du reste. |
Marite
15/9/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Vraiment très beau, très émouvant aussi. A petits pas, la distance s'installe avec les cendres qui s'en vont on ne sait où. Distance ne veut pas dire indifférence. La distance s'installe lorsqu'on parvient à reprendre des forces et c'est dans l'ordre naturel des choses de la vie.
Un seul vers m'a semblé en rupture de rythme avec les autres : " dans le fond de l’estuaire ? " |
Anonyme
15/9/2012
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Bonjour Charivari. Je ne me prononcerai pas sur le fond de ce poème dont je connais la raison mais sur la forme de ce texte en hexasyllabes... à quelques exceptions près.
Dans la seconde strophe j'aurais bien vu : Entre dépot de sel Et cargos échoués Oxydés au soleil. Dans la troisième : "Au fond de l'estuaire" me semble plus judicieux que "dans le fond" D'autre part, annihilée et enkystée sont, à mon goût, assez peu poétiques. Escarbilles n'est sans doute pas non plus le terme le plus adapté à la situation tout comme immolé dont je ne comprends pas la présence en ce vers. Pas non plus convaincu par la forme du tercet final dont j'apprécie pourtant le sens et la teneur... Ce qui précède n'est que l'avis strictement personnel d'un lecteur qui a quelque peu buté sur ces quelques points particuliers... sans pour autant jeter la pierre à l'auteur... |
Charivari
15/9/2012
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Luz
15/9/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai bien aimé. Le rythme est parfait en vers de 6 pieds. L'histoire est très touchante bien sûr, et particulièrement les 2 dernières strophes que je trouve très belles et sensibles.
Merci. Luz |
Arielle
15/9/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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"je sais que tu es là,
divaguant au hasard dans d’infinis départs." J'aime la nuance qu'on peut mettre dans le sens de ces "infinis départs" : éloignements toujours revécus où nouveaux envols gonflés d'espoir ... Un poème où la douleur est universelle, vaste comme les contrées que peuvent atteindre ces cendres voyageuses et aussi personnelle que cette escarbille sous la paupière. |
Anonyme
15/9/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un poème de Charivari, je suis preneur, ayant presque tout commenté dernièrement. J'y retrouve les thèmes de l'amour et de la mort, le second étant ici le principal. J'ai un rapport à la mort un peu froid aussi n'ai-je guère été sensible à ce qui reste un cliché poétique, celui de l'éparpillement des cendres d'un défunt. Le texte est très beau d'où ma note, cependant pas assez à mes yeux pour un thème si grave. Et, critique certes elle-même très discutable, pas assez long. Je reste un peu étonné par l'aspect profane du lieu de dépôt des cendres (près de deux cargos échoués ?), par l'adjectif d'enkystée qui me semble d'autant plus particulièrement péjoratif que la poussière est supposée parasiter un simple estuaire, et ce éternellement, ce qui m’amène à la remarque suivante. Il y a dans ce texte un manque de magnification, un manque de mystère, tout y est de la plus parfaite clarté ; je ressens un manque ; le poète n'a pas la foi, c'est un matérialiste ; ou alors, il n'a pas envie de répéter un souvenir trop douloureux et se réfugie dans un discours sur la matière, dont on se demande si le symbolisme est neutralisé ou bien nourri par les différents lieux d'accueil des cendres ; la mention du nouveau monde tendrait à faire pencher pour la seconde option. J'ai pensé au recyclage des oligo-éléments par des végétaux (sauf erreur de ma part, les cendres sont les oligo-éléments de notre corps mais cela reste à vérifier), ce qui aurait abouti à une renaissance symbolique, à l'instar du corps qui sert de terre à des fleurs. (Bon, là, je déforme carrément le propos, pardon...) Bon coup de frein final, comme pour signaler que tout a été dit et qu'il n'y a rien à ajouter, d’où l’impression « blanche » que le poète reste seul avec sa peine.
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placebo
16/9/2012
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Bonsoir Charivari,
J'ai beaucoup hésité avant de commenter ton texte, je ne sais pas ce que tu en attends. Mais je me souviens qu'une onirienne m'avait fait remarquer que seul l'auteur sait ce qu'il attend et qu'un onirien recommande de commenter le texte et lui seul… je ne suis dans aucune de ces deux logiques, cependant. J'aime bien les sonorités. Je pourrais être taquin et mentionner des hiatus mais je risquerais surtout de me faire taper sur les doigts en forum :) plus sérieusement, aucun souci de ce côté. C'est con, mais dans tous ces "é", le "quai" m'a semblé détoner. J'aime le fait que le texte se concentre sur la cendre, je pense à la description d'un maelström qui se focaliserait sur les bouts de bois entrainés à la surface pour ne pas évoquer le centre du tourbillon… Parler de la cendre permet (je commente très factuellement) de faire monter l'émotion par pointes et avec pudeur. Pour moi, derrière chacun des mots (dispersé, échoué, éternel, vagabonde) il y a le corps et surtout l'âme en filigrane au lieu de la cendre. Je n'ai pas été touché. Peut-être le relirai-je plus tard avec un regard différent… Pour moi ce texte s'apparente plus à un chant qu'à une poésie, et je n'en suis pas le destinataire… placebo |
leni
16/9/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Très ému à la lecture de ton poème Oui tu retourneras en poussière ou en cendre Ta cendre a-t-elle atteint la mer?Et cette sobriété dans le propos:je sais que tu es là
Une ultime poussière est restée dans les airs. Lorsque les jours se grisent, et que souffle la brise, elle est sous ma paupière. Ces derniers vers me touchent au plus sensible |
melancolique
16/9/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Charivari,
C'est un texte très émouvant, plusieurs lectures et je le termine toujours avec des larmes aux yeux. Le rythme est agréable et il y a de belles images dont je retiens surtout cette strophe magnifique: "Une ultime poussière est restée dans les airs. Lorsque les jours se grisent, et que souffle la brise, elle est sous ma paupière." J'aime aussi beaucoup la fin: "Et je pleure, le cœur en cendres." C'est très beau, merci beaucoup pour cet instant poétique. Au plaisir de te relire. |
funambule
17/9/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Garder la distance, raconter en mettant des images, les vouloir poétiques à travers une certaine aridité coupant l'emphase possible, le pathos sournois et contre productif. Se dire que chacun peut faire le voyage, que c'est ce qu'il faut... mais sans pour autant se priver de détails, de précisions. Il me semble parfois que la rime et la poésie, décalent légèrement, aspirent l'auteur... qui recadre aussitôt derrière le propos. Dire un voyage pour ne pas avoir à en nier un autre, bien plus hypothétique et probablement irréaliste; cadre sans doute de cette retenue qui veut accrocher les mots au mouvement, à la vie. L'impression me vient que cet aqua-movies (oui j'ose) n'est que le masque d'autres pensées, celles que l'on ne dit pas, celles qui sont peut-être informulables à travers le langage. Parfois ces pensées remontent, prennent forme pour s'adresser au lecteur dans un habit que chacun pourra passer. "Qu'est devenue la cendre" ... et puis il fallait poursuivre... mais tout était déjà dit! Un très beau texte que l'on doit suivre depuis le rivage, qui dit pour tout ce qu'il retient, qui vaut pour la pudeur qui par instant s'efface.
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pieralun
18/9/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Beaucoup d'émotion !!! Parfaitement transmise au lecteur.
Pourtant le début est poussif, je n'ai pas aimé l'entame de ce poème: la rime en "va" me semble malheureuse et les vers 4 et 5 pèsent sur le rythme et l'esthétique de la 1ère strophe. Très belle 2ème strophe, rien a dire. Petite rechute à la 3ème où le terme " enkystée" ne paraît pas joli, et dont le 4ème vers casse le rythme. Après, c'est parti! C'est très beau, très émouvant, je n'ai plus trouvé de rupture de rythme, comme si tu avais respiré un grand coup Charivari et évacué se démarrage sans oxygène dont je peux imaginer les raisons. |
Lunar-K
20/9/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Charivari,
J'ai moi aussi été très ému par ce poème. C'est triste, et c'est beau, un magnifique hommage à l'être aimé disparu... mais qui perdure encore, quelque part, sur d'infinis départs, dans la vase de Huelva ou sur les rives des Maures. Et si ce n'est partout là-bas, au moins se trouve-t-elle encore sous la paupière du narrateur, suscitant ses larmes. Une image très forte je trouve, vraiment touchante, échappant, et c'est tant mieux, à tous ces clichés que l'on peut lire souvent dans les textes traitant pareil thème. Aucune fausse rationalisation ici, et aucun espoir inconsidéré non plus. Le narrateur ne cherche pas à se raccrocher à quoi que ce soit d'autre qu'à la réalité de son sentiment, de sa tristesse, cette petite poussière d'elle qui lui reste dans l'oeil... J'ai vraiment été très ému en te lisant. Un texte personnel, certainement, mais sans impudeur non plus. Je crois que c'est aussi ce qui en fait la force. Entraîner le lecteur dans la très grande et touchante sincérité de ces émotions, sans non plus le mettre dans une situation inconfortable vis-à-vis de cela, le poussant au voyeurisme ou que sais-je. Un autre écueil évité donc, selon moi. Juste un reproche, déjà formulé par d'autres avant moi mais je me joins à eux sur ce point : je ne trouve pas particulièrement judicieux l'emploi du terme "enkysté" dans ce contexte. Ça me paraît un peu brutal comme mot, même si je saisis bien ce que tu as voulu dire et même si, je pense, il n'y a absolument aucune erreur sémantique ici. L'emploi que tu en fais n'est, je crois, pas incorrect. Mais il n'empêche qu'il introduit une espèce de rupture, casse un peu l'atmosphère. Et c'est évidemment tout à fait regrettable... Merci pour cette fort belle et émouvante lecture ! |
matcauth
24/9/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Charivari,
j'étais embêté, ce texte paraissait manquer d'espoir. Et puis est survenu : "Certaines, au-delà, vont vers le nouveau monde ; et d’autres, vagabondes," et là j'ai vu ce poème avec un regard nouveau, résolument plus optimiste. C'est étrange comme réaction, car il y avait pourtant : "je sais que tu es là, divaguant au hasard dans d’infinis départs." qui est superbe mais (pour moi, hein) trop terre à terre. tout cela pour dire que ce texte sera vu d'un point de vue très différent, d'un lecteur à l'autre et que cette manière d'infuser en chacun de nous, d'ouvrir une vanne ou plusieurs chez le lecteur, discrètement, est signe d'un très beau travail. |