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Arielle
29/1/2012
a aimé ce texte
Un peu ↑
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C'est une vraie trouvaille ce "pays patchène" (pas de chez nous) mais j'avoue que j'ai dû m'assurer d'abord qu'il s'agit bien d'un pays imaginaire.
Ses sonorités si proches de celles de la république tchétchène évoquent plus ou moins consciemment à la lectrice lambda que je suis de douloureux épisodes de l'histoire contemporaine. Cette quasie homophonie me paraît nuire un peu à l'atmosphère tendre et légère de la chanson. "C'est l'utopie rêvée, la nation sans frontière" "Il n'y a pas d'étrangère, mon peuple est une famille" "Sans remords tu t'endors, surtout sans nostalgie," "Il est là, devant toi, le pays merveilleux" Tout cela et bel et bon comme un joli conte de fée ... On a très envie d'y croire mais il y a tant de preuves du contraire autour de nous que j'ai eu vraiment du mal à adhérer. Une autre fois sans aucun doute |
funambule
7/2/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Patchène... pas de chez nous... mais j'entends pas de chaînes aussi qui me permet d'apprécier doublement la trouvaille... à mois que l'auteur se soit servi dans une "brève de comptoir". Aucune importance, saisir et servir sont les deux mamelles de l'auteur.
Je laisse le dernier couplet de côté est manifestement (et volontairement) construit différemment mais je ne comprends pas trop l’entame des autres et les variations de la première ligne me déroutent à la lecture comme au chant. Bon, ça reste tout de même un détail! Même sans la musique le ton est léger, dégagé, il semble participer à la respiration de cette onirique utopie bien enraciné dans la réalité; celle des cultures nomades et apatrides, d'idéalistes de tout poil aussi. J'aime quand la chanson est chanson et qu'en disant (et même en appuyant le propos) elle assume son rôle de moment de détente (évasion ici est particulièrement indiqué). Le texte véhicule quelques clichés... absolument obligatoires et sans lesquels il n'atteindrait pas son but. Un rêve souriant qui fait les réveils souriants, rien de plus et rien de moins. Le raggae est un excellent véhicule pour ces mots qu'il emplit comme un gant. La maquette se laisse écouter très agréablement. J'aurais aimé (un peu comme vers la fin) plus de roulements de batteries qui auraient "relancé" et rompu avec une certaine torpeur dans l'exercice... Mais c'est une maquette, on peut imaginer mieux pour la finalisation. Le chant par endroit est un peu faible, manque de musicalité, on sent qu'il reste aussi à finir d'apprivoiser avant de se lancer dans quelque chose de plus abouti. Je n'aime pas: "Car comme dit mon pote martiniquais « C'est quand t'y es qu't'es antillais » Comme dit mon copain marocain « Un couscous et tous cousins ! »" Juste m'boooff! Mais j'aime le final "tournant" qui engage totalement le reste du propos. |
Luz
7/2/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'aime beaucoup, y compris la musique, mais pas sûr que cette chanson passe un jour à la radio (surtout avec le final), mais sait-on jamais. Il y a une strophe que je trouve très très bien c'est la 4 : "Ma belle à peau rebelle ..." : superbe.
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leni
7/2/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Le pays patchène est pays imaginaire J'y suis allé sur l'invitation de 'auteur et j'y ai trouvé un accueil d'une belle simplicité Une trouvaille pour chanter l'humanisme et nous amener à réfléchir Dans quel monde vivons nous?j'ai aimé la maquette de chanson:la musique enrobe le texte Un seul bémol:la structure du texte qui n'est pas homogène La finale me parait inutile Bref:un très bon moment
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wancyrs
8/2/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ce n'est qu'en écoutant qu'on peut vraiment juger de la qualité d'un texte de chanson ; sans cette maquette j'aurais trouvé que le texte manque de musicalité, mais avec cette version chantée, tout est clair. Le choix du rythme musical, le reggae, est très judicieux ; c'est un rythme qui accompagne bien les textes qui dénoncent... Jolies trouvailles aussi ces Patchène, pas d'chez nous, pas d'chaînes... Mais ce pas d'chez nous m'a rappelé un texte déjà lu sur oniris, un texte vachement plumé...
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melancolique
8/2/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Charivari,
J'ai bien aimé cette chanson, et l'idée de ce pays imaginaire, surtout que son nom est bien trouvé et évocateur... ce pays patchène , où "Nous ne sommes pas comme vous, nous n'avons pas de chaînes,". Ma strophe préférée est: "Ma belle à peau rebelle, La couleur de tes joues c'est celle de ma terre, Dans ce monde à l'envers où le noir est lumière Il n'y a pas d'étrangère, mon peuple est une famille" Je trouve aussi que la musique est bonne, et va avec le texte à merveille. Merci et au plaisir de vous relire. |
Meleagre
8/2/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Après "Ragarumba Sambazouk", voici donc une autre chanson de la saga des Patchénous, dont l'auteur nous avait donné un aperçu en forum. Et celle-ci me donne un meilleur aperçu de cette histoire.
Les trois premières strophes montrent bien l'universalité de ce pays, avec des mots très simple et un rythme fluide : "On est nés rouge et noir, jaune ou rose un peu flou", "Entre le Pacifique et l'océan Indien, / Bercée par les tropiques et les monts caucasiens". La chanson réussit à évoquer le racisme, sans s'y attarder, et sans le prendre au tragique : "Nous ne sommes pas d'ici, / On nous l'a fait savoir et on nous l’a redit". On se demande si ce pays existe, mais ce n'est qu'un pays "imaginaire", une "utopie rêvée". Dommage, mais on peut y rêver avec ses habitants. Les trois strophes suivantes s'adressent à une "belle", invitée à rejoindre ce pays patchène. J'aime bien "La couleur de tes joues c'est celle de ma terre" et "La roulotte cahote et les contrées défilent". L'avant-dernière strophe me met le doute : "Car le pays des pas d'chez nous / N'était qu'à deux pas d'chez nous"... En fait, ce pays patchène, où il y a des gens "nés rouge et noir, jaune ou rose", est-ce une cité proche d'une grande ville ? J'aime bien les deux jeux de mots de la fin : « C'est quand t'y es qu't'es antillais », « Un couscous et tous cousins ! », ainsi que celui de la présentation. L'interprétation fonctionne assez bien. Le rythme est léger, enlevé, bien rythmé, et invite au voyage, avec un mélange d'influences musicales. Le début me fait un peu penser à des chansons de Tryo. Je pense qu'on entend un peu trop les accords de guitare électrique qui font la pulsation, et je trouve un peu dommage que le chanteur déforme, étire parfois sa voix sur "le pays Patchène" à la fin des strophes. Mais cette maquette est déjà assez aboutie. Cette chanson me donne envie d'en savoir un peu plus sur la saga patchène. |
pieralun
10/2/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un texte très coloré dans tous les sens du terme.
J'ai lu et relu, écouté la version chantée. J'ai aimé la simplicité des mots, la simplicité des tournures et la création du pays imaginaire. Donc, très bien pour le texte, la musique est adaptée (bien que je ne sois pas fan du genre), mais, pardonnez-moi, j'aurai bien entendu sur l'ensemble une bonne grosse voix bien claire, une voix qui relève fort les mots si nécessaire......vous voyez ce que je veux dire? Bon, c'est utopique certainement, tout le monde n'a pas la voix de Bernard Lavilliers...... mais ça aurait une sacrée gueule non!! Que le chanteur d'Inopia me pardonne |
brabant
10/2/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Charivari,
J'avais déjà commenté votre "Ragarumba Sambazouk" où j'avais exprimé mes interrogations quant à la connotation possiblement négative de "patchène". Funambule a attiré mon attention sur les jeux de mots "pas d'cheu nous" et "pas d'chaînes". Finalement je me suis familiarisé avec ce mot "patchène" dont je vois désormais surtout le côté sympathique puisqu'il évoque avec bonhomie cette différence des apatrides que nous devrions tous être, tous différents tous pareils. Utopie ? Ou réalité de demain par le métissage ? ça me renvoie aux peuples pauvres, les peuples pauvres sont accueillants. Ce texte est un message d'espoir. Les deux derniers vers m'ont bien fait sourire, ils dédramatisent d'autant plus qu'ils sont familiers, si besoin en était, cette chanson bien écrite. Je regrette que la maquette en soit peu audible. ps : "gravas" ou "gravats" ? Quelque chose m'aurait-il échappé ? |
Anonyme
22/4/2012
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Commentaire modéré
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roots
21/5/2012
a aimé ce texte
Pas
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Manque d'émotion pour moi. Je sors de ma lecture (écoute) pas convaincu .Je ne suis pas rentré dedans. Grand amateur de reggae (roots) je note le skanking reggae qui m'a bien plu .
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Pimpette
13/6/2012
a aimé ce texte
Passionnément
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"J'aime tout là dedans"!
le sujet, la musique, le rythme impeccable, et une sorte de fraternité généreusement offerte à tous...pas de violence, d'attaque, d'agressivité...vraiment chouette! J'aimerai avoir un MP3 Est-ce possible? Qqs mots préférés: Ma belle à peau rebelle, La couleur de tes joues c'est celle de ma terre, Dans ce monde à l'envers où le noir est lumière Il n'y a pas d'étrangère, mon peuple est une famille Sois ma « Mamma sister », sois ma fille, ma cousine. Suis-moi jusqu'aux confins vers le soleil couchant Vers le pays patchène, le pays qui t'attend, Le pays patchène ! "Sois ma fille, ma cousine..." |
Charivari
2/8/2012
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bonjour, il fallait bien que je glisse quelque part le lien pour le montage vidéo réalisé par Aglaé-Pimpette sur ma chanson. Merci Pimpette !
http://www.youtube.com/watch?v=7wryInL5dTE&list=UUMlVJzwF9h5MgUkDi7QsKCQ&index=1&feature=plcp |
Anonyme
27/8/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Beau morceau de politiquement correct bien profond bien coulosse. Nous ne sommes pas comme vous (vraiment ?) nous n’avons pas de chaîne (ah bon ?) notre pays sans Dieu : il faudra que quelqu’un m’explique un jour en quoi c’est top de ne pas avoir de Dieu, il y a un de ces malentendus sous nos latitudes… Bon, allez, je me laisse avoir quand même par la chanson, qui convoque un imaginaire infiniment plus séduisant et chaleureux que son opposé diamétral : la rhétorique glaçante de l’immigré en fin de droits. Quelle plus belle mission pour la poésie que celle d’humaniser ? Encore un beau coup, Vincent.
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