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Anonyme
13/5/2013
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Pour moi votre poème est un slam. J'ai bien aimé son rythme et le fond qui est une parole qui me semble sincère. Des mots qui sortent du coeur. |
Ioledane
16/5/2013
a aimé ce texte
Un peu
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Un texte long, empli de répétitions et maladresses … mais qui transcrit assez bien, me semble-t-il, cet état fébrile et ‘entre deux’ dans lequel on se situe à l’adolescence.
Le rythme est appréciable, les hexasyllabes coulent plutôt bien, sauf lorsqu’ils sont truffés de répétitions. Le mot cœur revient 14 fois, beaucoup trop pesant à certains endroits ; le sang également est trop assené dans certains passages. Je n’ai pas aimé le descriptif trop anatomique du cœur, trop ‘médical’ ; la main passe mieux, plus imagée. Quant à la fin, le « sexe pour pisser » était-il bien nécessaire ? … Certains passages sortent pour moi du lot : « T'as le cœur sur la main et le poing refermé, » « T’as le cœur sur la main, serré dans le corset de ton poing, mais t'as rien qui bat dans ta poitrine ; T'as le cœur en vitrine... » « T'as le cœur en vitrine, j’ai visé la poitrine et je n’ai rien trouvé ; » « J’ai voulu te parler tu fais la sourde oreille, je t’aime, tu m’émerveilles, et c’est du verbe « aimer » comme j’aime les poèmes ou sucrer mon café. » Le reste comporte beaucoup de platitudes et de passages triviaux. Finalement, dans ce texte inégal se dessinent assez bien les questionnements, quêtes et maladresses de l’adolescence. |
Lunar-K
16/5/2013
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour,
De bonnes idées dans cette anatomie du corps amoureux. Et déjà ça, l'anatomie du corps amoureux, me plaît bien. Une déclaration pas banale, parfois amusante, parfois touchante. Une certaine naïveté aussi à certains endroits, mais qui reste tout à fait légère. Une façon peut-être de prendre le contre-pied de la plupart des poèmes amoureux, étonnamment chastes en général, et où le seul corps en présence est bien souvent celui de l'autre mais comme idéalisé et donc lui-même désincarné. Un délicieux rappel à ces poètes qu'on aime aussi (surtout) avec son corps (sans que vous ne tombiez d'ailleurs dans l'excès inverse, car aimer avec son corps n'est pas seulement aimer avec son sexe, bien entendu). Sur la forme maintenant, je suis plus partagé. C'est qu'il y a de très belles trouvailles et formules, des strophes particulièrement brillantes, et puis à côté quelques facilités d'écriture qui me gênent plutôt. Le positif d'abord : toute la première strophe (ainsi que son retour à la fin du texte), la dernière, le début de la leçon d'anatomie sur le cœur a deux parties (la rime ici toute simple est d'un bel effet je trouve) et quelques formules disparates comme "sucrer mon café" dont j'apprécie bien l'absurdité dans ce contexte. Quant au négatif, je regrette pas mal l'usage important fait ici des répétitions. Vu que le poème tourne déjà essentiellement sur les retours incessants du cœur, pas du tout dérangeant en eux-même, je pense qu'il aurait mieux valu y aller plus légèrement sur les autres afin d'éviter cette impression trop forte de redondance. De même, quelques formules malheureuses : "t'es comme une gazelle", la strophe du rôdeur et du cambrioleur, "demain ça fait peur" dont j'ai l'impression qu'il n'est là que pour la rime, "ça c'est moche", l'apparition vers la fin du texte de questions qui brisent à mon avis le rythme et le ton d'ensemble... Pas vraiment des critiques générales donc, mais quelques petits défauts tout ponctuels néanmoins qui ont ce don d'agacer et d'accrocher à la lecture... Bonne continuation ! |
troupi
19/5/2013
a aimé ce texte
Bien
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Pas mal, peut-être un peu long. Quelquefois certains textes gagnent à ne pas trop s'éterniser. Le propos condensé devient plus percutant et il m'a semblé que ce poème devait se lire avec une certaine énergie justement pour le rendre percutant. C'est comme ça que je l'ai ressenti. L'incipit est bien choisi. Le titre original. Le fond intéressant, la forme bien construite. Tout est bon en fait mais je pense vraiment qu'il faut raccourcir un peu.
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LeopoldPartisan
20/5/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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si tel qu'il l'annonce l'auteur ou le narrateur de ce texte n'a que 17 ans, là je dois dire qu'il me donne une sacrée leçon, tant ce qu'il écrit est à la fois d'une justesse incroyable et d'une universalité confondante. C'est en plus savamment maîtrisé pour faire mouche. c'est d'une sacré force et .... Là je vais arrêter, car comme un vieux de 55 ans qui avait presque oublié l'émoi de ses 17 ans, je vais radoté.
Bravo, bravissimo |
funambule
8/6/2013
a aimé ce texte
Bien ↓
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Un peu long, pas forcément pour un slam mais plutôt par rapport à l'intérêt... de l'idée. J'imagine en lisant l'incipit qu'il s'agit d'un texte écrit à l'adolescence, façon de dire "antidaté", ce qui me renvoi à... loin et à moi lorsque je faisais mes premières armes dans l'écriture de chanson (en moins bien mais avec les mêmes défauts). C'est Le genre de texte que je n'aime (les miens) d'ailleurs pas relire tant ils sont stigmatisant... et que j'apprécie chez d'autres en me rappelant que je n'étais pas seul, que nous sommes tous passé dans cet entonnoir.
Rancœur, incompréhension et besoin d'expliquer ce qui ne saurait l'être, ce qui n'a pas lieu de l'être, confèrent tout de même un côté attendrissant à ces mots. Au-delà, j'entends toutes les promesses (tenues depuis) de l'auteur en devenir, la maîtrise des pieds (dans le tapis), les idées foisonnantes intégrées... et sans doute déjà la compréhension intuitive qu'il ne faut pas s'écarter des rails pour conserver l'attention. Ça reste trop près de ce que j'ai pu moi-même écrire en ces âges farouches pour aimer vraiment... ni ne pas comprendre... pourtant... si on avait su... qu'est-ce qu'on était beaux! Il est casse-gueule le premier barreau de l'échelle! |
kiwi05
12/6/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Passages magnifiques et dignes d'un grand poète :
"T’as le cœur sur la main, serré dans le corset de ton poing, mais t’as rien qui bat dans ta poitrine ; T’as le cœur en vitrine…" "Tu protèges tant ton cœur qu’il éloigne le rôdeur, mais attire par malheur le vrai cambrioleur." "j’ai voulu te parler tu fais la sourde oreille, je t’aime, tu m’émerveilles, et c’est du verbe « aimer » comme j’aime les poèmes ou sucrer mon café. " Ainsi qu'une très belle chute ! Bravo ! |
David
18/6/2013
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour Charivari,
La muse a des airs de statues, son silence presque aussi froid que celui des "agneaux"... je crois que j'ai pensé à ce film pour le côté anatomique justement, mais c'est bien sûr exagéré, c'est le côté amoureux éconduit qui flirte presque par définition avec un air de psychopathe (ne pas imaginer la seconde strophe dans la bouche d'Hannibal Lecter:). J'ai réagi à quelques formulations, un gros gros clichés avec "tu es belle et rebelle" mais aussi des passages plus singuliers comme : "T’aim’rais mettre les voiles mettre un voile… Tout larguer." La métaphore de la leçon d'anatomie semble un peu laborieuse, mais en même temps ça permet de ne pas tomber dans la bluette trop simpliste. Elle est bien moins laborieuse néanmoins qu'une caricature comme la célèbre réplique "On peut tromper une fois, une personne, cent fois, cent personnes, mais on ne peux pas tromper cent fois une personne" il n'y a pas ce côté démonstration dans la leçon d'anatomie, c'est quand même bien plus sensible, mais il y a un point commun plus diffus, dans la posture que ça donne à la narration, un côté orgueilleux qui dirais "je t'explique la vie, petite" alors que c'est le narrateur qui prend une leçon en quelque sorte, sans que la muse en soi véritablement le professeur. Le texte en lui-même ne retient guère l'attention, je trouve qu'il manque de formules chocs, de moments plus intenses, c'est peu engageant pour une "chanson à texte" mais ça pourrait peut-être servir une mélodie efficacement. |