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Lunastrelle
12/3/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
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D'habitude, je me méfie lorsqu'on écrit un texte sur une ville en particulier. Il est rare que cela m'emballe. Ici, cela a été une belle surprise, d'autant plus que je n'ai jamais visité cette ville.
Mais j'ai cru m'y retrouver... C'est très chantant, naturel, moi je dis oui, tout simplement... Y a juste un passage un peu confus pour moi, je le cite : "On recueille en passant qui tombent des fenêtres Diffus et volatiles les passions et les drames" Je pense que c'est l'inversion qui me fait cet effet... |
Lunar-K
13/3/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un très beau texte au refrain gonflé de nostalgie. J'aime beaucoup cette confusion entre les sentiments et le paysage, ou comment ceux-ci influencent notre perception du second. Cela conduit à de nombreuses et belles images, notamment celle-ci qui m'a beaucoup plu :
"Quand le crachin chagrine la rengaine ou la peine / Nos maisons assombrissent et nos murs se lézardent" C'est vraiment bien écrit, très poétique. Un texte tout de gris qui me touche. |
framato
14/3/2011
a aimé ce texte
Bien
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J'aime beaucoup ce texte, chanson poétique, qui joue bien des assonances et allitérations. Une facture très "chanson française classique" mais qui m'a bien parlé.
Chouette refrain, chouette chanson. Il manque un peu de ponctuation (surtout dans la seconde strophe) pour que la lecture soit fluide, mais à part ce détail, le texte coule comme la seine et les larmes. Joli. |
Pascal31
27/3/2011
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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De très belles paroles, très émouvantes... Je regrette de ne pas les entendre mises en musique !
Un ou deux détails, cependant : "Quand le crachin chagrine la rengaine", "alcoolique soliloque", voici des passages qui doivent un peu accrocher à l'oral... Sinon, j'ai beaucoup aimé les "paroles évasives partent en fumée de phrases" (jolie rime avec "jazz" !) et le soleil qui "se love aux contours des façades figées". Beaucoup de poésie et de nostalgie... C'est très beau ! Merci. EDIT : Maintenant que j'ai entendu la version en musique, je me rends compte que "le crachin chagrine" et "l'alcoolique soliloque" passent très bien dans la chanson qui, d'ailleurs, se laisse agréablement écouter. Du coup, je réévalue mon appréciation. Et encore bravo, l'artiste ! |
victhis0
25/3/2011
a aimé ce texte
Un peu ↑
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bref passage chez les poètes...Par curiosité pour une ville où j'ai passé ma jeunesse.
C'est une belle chanson sensible et émouvante, mais peu de personnalisation à la ville si ce n'est deux trois p'tis trucs. Rien sur l'architecture, les rues étroites, Jeanne (ok c'est un peu cliché). Deux inconvénients audios : - la crachin chagrine (très laid) - alcoolique soliloque : alors là, vaut mieux etre à jeun pour le chanter. Ou raide bourré pour oublier l'atroce sonorité de cette phrase |
bulle
25/3/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'aime beaucoup cette évocation.
La ville n'est qu'un prétexte, en fait. Sa couleur-douleur se prend dans les souvenirs, ou inversement. Les souvenirs se grisent de ce qui s'y est vécu. Des traces de soi, collées aux murs, aux rues, tout ce qui renvoie à l'histoire. J'ai apprécié ce moment. |
toc-art
25/3/2011
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bonjour,
j'ai beaucoup aimé cette chanson, le texte est inventif et "balancé" je trouve, très agréable à dire (et à entendre aussi sans doute. contrairement à d'autres, l'alcoolique soliloque et le crachin chagrine me paraissent offrir un vrai plaisir à leur élocution, quelque chose qui tient du clin d'oeil et de la gourmandise que j'aime bien. Rouen n'est effectivement qu'un prétexte mais quelle importance ? Juste une réticence sur la fin de la dernière strophe, le "et je suis oublié" me parait un peu faible et, de plus, il rend le refrain un peu inutile dans son interrogation, c'est dommage. Mais vraiment, j'ai bien aimé. Bonne continuation |
Charivari
27/3/2011
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Pour écouter une version sonore (brouillon) et puis causer un peu...
http://www.oniris.be/forum/a-propos-de-rouen-t13592s0.html#forumpost170023 |
Perle-Hingaud
27/3/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je suis séduite par le refrain.
Mais pas seulement: la nostalgie est bien amenée: couleurs, matières, sons, tu sais susciter la mélancolie par une palette technique maitrisée. Elle "sent" le pavé mouillé, ta chanson, les maisons un peu anciennes et les souvenirs tendres et délavés. Bravo, et merci. |
Lhirondelle
28/3/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Charivari
J'avais apprécié ce texte dont je ne doutais guère qu'il serait facilement adaptable sur une mélodie. Donc je suis ravie d'avoir pu écouter la portée musicale sur lequel il s'inscrit. Quant aux illustrations, elles "s'encrent" superbement dans ce p'tit coin de Normandie. Non rien n'est prétexte à... c'est bien l'authentique regard d'un poète qui sait, de sa fenêtre ou en parcourant les ruelles, nous transmettre une atmosphère, empreinte de douce nostalgie au travers de ses refrains. Une chanson à inviter lors d'une veillée entre amis quand le crachin a chagriné la journée. S'il me faut avouer un p'tit bémol sur cette portée musicale, je dirais la ponctuation, elle est rarement "finalisée". Seules les interrogations le sont... et en soi, cela est peut-être le but recherché. Au plaisir d'une prochaine lecture |
thea
31/3/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
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une agréable lecture surprenante en effet
et mise à part la deuxième strophe que je trouve un peu bancale le reste dénote d'une belle écriture. un mélange astucieux entre rimes et vers libre on marche derrière l'auteur et on se prend à aimer la ville et le texte bonne continuation |
David
3/4/2011
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour Charivari,
Je ne voudrais pas encourager les textes sans point aux bout des phrases, aux virgules facultatives aux bouts des vers, avec une apostrophe posée sur une élision et pas de nombreuses autres, la plupart des liaisons avec des pluriels notamment. Je trouve ça dommage. En écoutant, j'ai eu des surprises, le vers final est-il "Si loin de Rouen ?", chantée, ou bien "depuis longtemps ?", écrit ? - Mince, c'est la chute du texte ! les derniers mots dans l'oreille de l'auditeur et vous arrivez à inverser les différences du refrain ! - les autres écarts sont anecdotiques, mais je note quand même ce que j'ai entendu : "De tous nos vagues à l'âme" Au lieu de "de nos vieux vagues à l’âme" "Rimbaud, Londres ou le jazz" Au lieu de "Flaubert, Londres ou le jazz" "De la dame figée" Au lieu de "des façades figées" J'aime bien la triple expression dessins, texte et chanson. Je trouve la voix pas assez haute, c'est pas un manque de clarté, d'élocution, "timidité" est un peu passe-partout mais c'est un peu ça, c'est pas une voix qui me donne l'impression d'être face à un public, mais c'est sans doute pas facile à reproduire. J'aime bien les dessins, la silhouette qui se reflète, ou bien vue en transparence, du deuxième, avec les hanches du chat digne des folies bergères, enfin, c'est les mots qui me viennent. Pour le texte, je ne sais pas quoi faire, ça change tout le vers de fin, finir sur "Rouen" boucle la boucle et soutient le titre, finir sur "longtemps" mettrait plutôt en avant la mélancolie. Je préfère l'idée des sensations, de la ville qui sert d'étiquette dans les tiroirs de la mémoire et contient divers impressions par rapport à une histoire plus intime qui n'apparait pas directement, plutôt que le vers final de la chanson, plus direct sur le sentiment justement, à mon goût. |
Anonyme
2/8/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
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Connaissant bien Rouen, je pense qu'il faudrait aussi parler de l'aspect "sinistre" de la ville, à moins que l'auteur ne le ressente pas lorsqu'il se promène dans quelques boulevards ou autres rues piétonnes. L'image du brouillard est peut-être un peu dépassée, il aurait peut-être (encore) été préférable de parler du visage (un peu oublié) de la ville en tant que tel: une ville à la fois pleine de fêtes et de rires, et les "humeurs secrètes" seraient décrites par une forêt de symboles propres au poète.
L'illustration est de très bonne facture (sans rechercher le réalisme, j'ai envie de dire: quel talent!). Le leitmotive est très touchant, et traduit aussi bien un regret et un ennui (au sens premier) qui s'accroche aussi bien aux "maisons anciennes" qu'à mes propres impressions. Je ne connais pas le verbe "se lover", mais j'apprécie: enfin quelques traces d'originalité en poésie (cela est si rare de nos jours). |
Charivari
30/9/2022
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version musicale, en duo avec mon fils Pablo (duo "dos en raya")
https://www.youtube.com/watch?v=zO7Zj9YUsks&list=RDMMdf5QW3VZbZo&index=4 |