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Corto
27/5/2019
a aimé ce texte
Un peu ↓
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A vouloir traiter d'un thème très général l'auteur s'est fourvoyé.
Les images sont erronées:"les faubourgs s’embrassent"; "les frontières s’effacent"; "La nature se meurt". Même si l'auteur a peut-être eu cette vision dans son parcours particulier, cela est très loin d'être une généralité. Et puisqu'on parle de parcours particulier, quelle curieuse idée d'évoquer les faubourgs alors qu'on fait un voyage oh combien personnel et sans doute spirituel depuis la magnifique abbaye de Moissac jusqu'au terme hautement symbolique qu'est Compostelle. Le plaisir de regarder des détails de peu d'importance plutôt que de se consacrer à l'essentiel ? J'ai du mal à comprendre la démarche de même que je ne reconnais pas dans ce texte les faubourgs de multiples endroits. Mais il y a tellement de faubourgs différents ! A vous relire. |
Myndie
28/5/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
je ne connais pas Moissac mais j’aime la vision que vous m’offrez de ses faubourgs. J’aime quand le propos d’un poète n’est pas de procéder à une description ajustée de l’environnement urbain mais plutôt d’y transférer sa quête ou ses sentiments propres. Dans votre court poème, les faubourgs sont à la fois physiques et conceptuels. On sait qu’ils dont là parce que vous les nommez dès le premier vers mais on ne les visualise pas dans leur réalité car, par le choix du champ sémantique de l’amour, vous leur prêtez des attitudes, des gestes, des émotions humaines : c’est la personnification qui prend le pas. Une ville a son identité profonde, ses secrets, et tout peut faire sens aux yeux de qui sait l’embrasser. Il suffit d’un rien, d’un détour de rue, d’une vapeur montant des pavés, d’une odeur, du profil d’une maison… C’est tellement fugace qu’il faut se dépêcher de mettre en mots ses impressions, au risque de les voir se volatiliser. C’est ce que vous avez fait et c’est bien. J'aime beaucoup le dernier vers. |
Queribus
3/6/2019
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Tout d'abord une première remarque: votre poème, quelque part, ressemble plus à un poème néo-classique, surtout dans les quatre premiers vers qu'à un poème libre. J'aurais plutôt vu un texte "à la Prévert" avec un côté plus réaliste mais vous avez fait un autre choix , assez bien réussi à mon avis avec quelques belles images poétiques: "les faubourgs s'embrassent", "l’image d'un baiser", "ils engloutissent l'espace gênant toute étreinte"", "du caprice du plein-pied,"le creux ce cet amour urbain". Peut-être, aurait-il aussi fallu approfondir le sujet avec un développement un peu plus log, le sujet étant très vaste. Quoi qu'il en soit, votre écrit me semble très honorable tel quel mais je pense qu'il y avait quand même possibilité de faire mieux. Bien à vous. |
papipoete
21/6/2019
a aimé ce texte
Bien
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bonjour Chausse
à la lisière des villes, les faubourgs se serrent comme pour s'embrasser, loin de ces quartiers huppés où nul ne se connait, si ce n'est à la bijouterie Van Cleef où se rassemble la finance... Nul mètre carré perdu, point de frontière ; on est tous frères ! un peu plus à l'écart, des clôtures enchâssées " contiennent " les ardeurs des autres, ceux des faubourgs... NB un récit qui veut rendre idyllique le peuple des faubourgs, où l'on s'embrasse, l'on se parle, l'on accourt au moindre grain de sable grippant la fraternité ? Je voudrais que l'auteur ait raison, mais je doute de la réalité... |
senglar
21/6/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Chausse,
Les "Faubourgs" ou, ai-je envie d'écrire, le 'Miracle Etouffé'. Sur le chemin d Compostelle la ville tentaculaire, nourrie sans doute de ce chemin, a tué la nature, "les frontières s'effacent", où est alors la possibilité de solitude, de recueillement propre à la rédemption ? Plus d'étreinte spirituelle, bucolique, pastorale ; le bâti furieusement embrasse. Et pourtant cet embrassement/embrasement n'est-il pas aussi baiser et à sa façon passion comme vous le remarquez dans les deux premiers vers. Peut-être y a-t-il simplement translation ? A l'accepter tout ne serait pas perdu. Imagé ! Puissance de l'image. Senglar |
Anonyme
21/6/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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" La nature se meurt dans le creux de cet amour urbain."
C'est ce vers que je retiens en premier lieu. Le béton qui détruit la nature au bénéfices des agglomérations... " Dans leurs désirs de s’unir, les frontières s’effacent." " Ils engloutissent l’espace gênant toute étreinte." De bonnes images pour définir cette invasion " ardente du bâti ", hélas inévitable à notre époque. |
TheDreamer
22/6/2019
a aimé ce texte
Un peu
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Un poème court qui n'est pas sans rappeler les petits poèmes du recueil "Promenades & Intérieurs" de François Coppée, divagation sur des thèmes simples et en particulier sur la ville et ses quartiers.
Il y a de l'idée dans la façon de présenter ces "faubourgs", mais, je suis resté quelque peu sur ma faim. La présentation me paraît trop sage, trop lisse, pas assez fouillée et ne glissant qu'à la surface des choses. C'est dommage. Merci ! |
STEPHANIE90
22/6/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour et bienvenue à vous Chausse,
une ballade autour des faubourgs qui ne me laisse pas indifférente à votre ressenti du moment. Si j'ai été surprise par votre façon de poétiser, j'en ai aimé la passion. En effet comparé les empreintes des villes et de la campagne alentours à un baiser, c'est osé ! Et j'aime que l'on ose alors "au plaisir de vous relire bientôt !!! " StéphaNIe |
Lulu
23/6/2019
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour Chausse,
J'ai bien aimé ce texte dont j'ai vu tout un tas de couleurs et d'images, et pourtant, peu de couleurs sont exprimées. C'est que ce poème fonctionne, et que pour ma part, sans connaître Moissac, j'ai pu partir et voir grâce à ces esquisses de descriptions "les faubourgs s'embrassent" ou "Des clôtures enchâssées"... C'est peut-être un peu court, pour moi. J'aurais bien vu un locuteur plus présent face à l'espace perçu… Mais ce n'est que mon sentiment… J'ai trouvé dommage que les sons en [S] soient dominants sur les vers. En fait, cela concerne tous les vers, jusqu'au dernier : "s'embrassent" ; "passion" ; "s'effacent" ; "l'épaisseur" ; "engloutissent" ; "l'espace" ; "l'émotion" ; "enchâssées" ; "se meurt" ; "cet amour". Mes encouragements, et bienvenue. |