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Robot
30/12/2013
a aimé ce texte
Bien
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Ce beau poème me laisse dubitatif sur l'appréciation à lui accorder. Je trouve que ce "Las Qui dont" devient peu élégant à mas yeux et mon oreille par sa répétition. D'autant que le second vers contient aussi la répétition "ai-je encore rêvé", cela fait beaucoup. J'aime ce texte mais je le trouve un peu gâché par cette formule grinçante des premiers vers. Je l'ai lu en excluant tout les premiers vers comme une poésie libre et c'est ainsi plus agréable. Bien que: "enco-rerê-vé" accroche à l'oralité.
"Ai-je encore rêvé cette forme si blanche Qui s’est évanouie à l’orée des bouleaux, Disparue, envolée au sommet de la branche ?" C'est beau! |
Anonyme
12/1/2014
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Salut Chêne
Ai-je encore rêvé ? L'oreille est agressée dès le titre par cette juxtaposition rocailleuse : re-ré. Pour faire bonne mesure elle revient en leitmotiv et ruine la musicalité d'un poème qui par ailleurs avait tout pour séduire le lecteur. Ce n'est pas bien grave, il suffit de modifier légèrement la formule pour la rendre plus soyeuse. |
Anonyme
12/1/2014
a aimé ce texte
Bien
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Salut Chene. Tous les ingrédients sont réunis pour écrire un joli texte mais, car il y a un mais, comme mes prédécesseurs, je déplore la répétition du "Las ! Qui donc..." qui finit par devenir lancinant ainsi que celle de "encore rêvé" avec son "re rê" pas vraiment du meilleur effet.
Dommage car le reste est plaisant et je suis convaincu que tu pourrais remédier à ces imperfections par un nouveau passage sur le métier... si le cœur t'en dit, bien entendu ! Je constate malgré tout que tous les alexandrins sont travaillés et pourraient figurer en classique... |
senglar
12/1/2014
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Chêne,
Ô le joli rêve ! Je suis d'accord avec Robot (que j'ai lu après coup) : le "Las ! Qui donc..." peut finir par lasser. Malgré sa progression dans les suites de vers. D'où la relative modération de mon évaluation. De très belles images pour un matin d'hiver. Qui m'ont fait penser à ces cartes de Nouvel An déguisées en Voeux de Noël. Désuètes et fraîches à la fois. Bonne chance à ce moissonneur cousin du phoenix :) Que cette Dame Blanche lui soit hirondelle :))) Brabant |
Anonyme
12/1/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
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De belles images habillent ce poème.
Cet espoir " de marcher auprès d'elle ", ne plus être seulement un rêve, est appuyé par la répétition de "Las"; mais effectivement cela devient un peu gênant à force. |
Lhirondelle
12/1/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une poésie telle une prière... un chapelet d'où s'échappent 5 strophes. Je les imagine égrenées dans un souffle mélodieux. La ponctuation est impeccable, et conduit naturellement à bien poser sa voix à lecture. Les silences s'y inscrivent comme sur une partition. Chaque strophe offre une approche visuelle (dans les 4 premières) et les interrogations qui en découlent.
La dernière si elle suit le même schéma de construction lève le voile sur les premiers doutes, seul demeure cet espoir en suspension... Un poème bien construit, où, s'il y a répétitions, en effet, elles sont là pour appuyer la construction choisie et pour étayer tour à tour les doutes et l’espoir, avec ce « Las ! » d’introduction qui accentue bien l’essence même de ce poème (hélas si je n’avais que rêvé ?) Enfin, c’est ce que j’en comprends. De plus cette contraction de « hélas », est confondante avec son homonyme « las » (lassitude). Lassitude que l’on peut éprouver avec ces rêves de vie que l’on n’est pas sûr de voir se réaliser. Je ne sais si tu y as pensé en l’écrivant. En tout cas, je trouve cela très intéressant. Cependant, reparlons un peu répétitions, il y en une qui n’a pas été relevée et qui, je subodore, n’a pas été formulée sciemment et m’apparaît comme une étourderie de ta part. Il s’agit de « enfin » que l’on retrouve dans les deux dernières strophes. Je ne doute pas que tu sauras y remédier aisément. J’ôterai le petit + de mon évaluation à cause de cette petite coquille - mais enfin… quand même… hein ! Faut pas rêver ! lol. Le tout est servi par une belle poésie imagée. Tu l’auras compris, j’ai apprécié te lire. Merci Chene |
melancolique
21/1/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Chene,
Un poème bien structuré, et qui réussi à transmettre une émotion, même si la répétition de "Las ! Qui donc" gène un peu ma lecture. Il y a plusieurs belles images...les pas laissés sur le sentier, les pointillés d’oiseaux, et puis "cette forme si blanche Qui s’est évanouie à l’orée des bouleaux, Disparue, envolée au sommet de la branche" Le dernier vers "Aurai-je enfin l’espoir de marcher auprès d’elle ?" conclue très bien le texte, c'est bien réussi. Merci pour cette lecture et au plaisir de vous relire. |
Fanch
23/1/2014
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour,
les répétitions (las, ai-je encore...) ont, de mon point de vue, un effet paradoxal; elles structurent le texte et lui donnent de la force tout en étant quelque peu lassante... Mais les images et le fond sont, pour moi, nostalgiques et tendres comme il sied à ce type de poésie avec, peut-être quelques lieux communs (moisson nouvelle, enivrante, céleste, lisière du bois, belle inconnue...) |
jfmoods
22/4/2017
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Ce poème est composé de cinq quatrains en alexandrins, à rimes croisées, exclusivement masculines dans la première strophe, exclusivement féminines dans la dernière, alternativement masculines et féminines dans les trois strophes intermédiaires. Cette distribution particulière des rimes laisse déjà entrevoir l'enjeu souterrain du texte : celui de l'inexorable séparation de deux êtres.
Le cadre spatial dessine un paysage bucolique ("sentier", "noisetier", "à l'orée des bouleaux", "en lisière du bois") sur lequel la pensée du poète s'est cristallisée. Le cadre temporel met en scène deux périodes distinctes de l'année : celle, particulièrement rigoureuse, de la situation d'énonciation ("froid matin d'hiver", "les frimas") et celle d'un passé proche (subordonnée de temps à l'imparfait assortie d'une personnification : "Quand l’automne frileux enchantait le pivert"). Les deux périodes se superposent sur le même territoire fantasmé ("En lisière du bois ciselé de dentelle" au vers 12, "seule dans les frimas" au vers 13), celui d'un homme amoureux qui n'a pu aborder une femme admirée à distance (projection onirique : "mots de bienvenue", "faire le premier geste"). Le jeu anaphorique des questions, insolubles, ouvertes ("Qui donc... ?" x 5) et fermées ("Ai-je encore rêvé... ?" x 4), marque l'obsession du poète, engrené, encalminé dans le souvenir de cette apparition. Le glissement du passé composé vers le futur, appuyé par un groupe nominal élargi ouvrant la perspective d'une rencontre comblante ("une moisson nouvelle, / Enivrante et fragile, abondante et céleste), a bien du mal à occulter l'image d'une femme dont la silhouette se délite au fil du texte (interjection marquant l'affliction à l'entame de chaque strophe : "Las !" x 5, image subliminale d'une rencontre avortée : "un songe à jamais esquissé", jeu de périphrases avalisant l'éloignement : "la belle inconnue","cette forme si blanche", "cette ombre si frêle", "sa présence", "elle"). Merci pour ce partage ! |