Étreindre l’amour des blancheurs immaculées de son aile ; — Et tandis qu’elle s'enfuit, étrangement si douce et belle, Et, cambrant son buste splendide de ses reins, Étalant fièrement sa chevelure d'or sur ses larges seins Et son ventre enflammé coloré d'écume de neige noire, — Amoureuse, elle, qui entrevit cet amour comme une gloire Fort, ceint d’étoiles sur son vaste corps que nous adulions, Elle s’avança encore, et je ne vis que son corps doux, à l'horizon ! La lune d'été évoquait vaguement un corps nu éclairé Toute dénudée, elle était encore devant sa pâleur dorée Le vent faisait ondoyer sa lourde chevelure, cachant ces yeux bleus Dans la plaine mélancolique, où l'écume forme des étoiles, Je la regarde, si belle évoluant dans un ciel silencieux... La blanche beauté si pure, laisse voltiger son voile, Elle si timide, n’osant avouer son amour au bel alcyon, — Et lui jetant son corps dans un pâle rayon... — La Source de sa tristesse, agonise dans une extase... — C'est l'Hamadryade amoureuse qui rêve et s’embrase, Au beau jeune homme blond, Étreindre l’amour des blancheurs immaculées de son aile ; — Et tandis qu’elle s'enfuit, étrangement si douce et belle, Et, cambrant son buste splendide de ses reins, Étalant fièrement sa chevelure d'or sur ses larges seins Et son ventre enflammé coloré d'écume de neige noire, — Amoureuse, elle, qui entrevit cet amour comme une gloire Fort, ceint d’étoiles sur son vaste corps que nous adulions, Elle s’avança encore, et je ne vis que son corps doux, à l'horizon ! La lune d'été évoquait vaguement un corps nu éclairé Toute dénudée, elle avait encore devant sa pâleur dorée Le vent faisait ondoyer sa lourde chevelure, cachant ces yeux bleus Dans la plaine mélancolique, où l'écume forme des étoiles, Je la regarde, si belle évoluant dans un ciel silencieux... La blanche beauté si pure, laisse voltiger son voile, Elle si timide, n’osant avouer son amour au bel alcyon, — Et lui jetant son corps dans un pâle rayon... — La Source de sa tristesse, agonise dans une extase... — C'est l'Hamadryade amoureuse qui rêve et s’embrase, Au beau jeune homme blond, que son onde lumineuse a pressé. — Une brise de zéphyr d'amour dans nuit, où j'ai rêvé et qui a passé, Là ! Où le feu sacré de l'amour règne, sous l’ombre des grands arbres, Impérialement debout comme des soldats, ces sombres Marbres, Les Dieux, au front desquels tu bâtis ton amour dans son nid,
— Tandis que moi, j’écoute monter les plaintes d’amour d’un monde infini ! L'onde lumineuse a pressé.
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