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Poésie libre
Chenier : Il y a des espaces infinis au-delà de l’amour
 Publié le 09/03/08  -  3 commentaires  -  1001 caractères  -  48 lectures    Autres textes du même auteur

Un désespoir amoureux.


Il y a des espaces infinis au-delà de l’amour



Ce visage solitaire m’était cher à moi,
Et ce regard qui embrasse un ciel de rêve
Dans l'horizon lointain. Quand j’aperçois ton image
Et ton regard, dans ma pensée devient si réel
Il y a des espaces infinis au-delà de l’amour,
Il y a ce silence si spirituel qui me désole
Dont j’en respire la profondeur ; dans un moment si calme.
Et j’écoute la chanson du vent, sur les arbres
Qui me murmurent, de leurs voix pleurardes
Que je suis avec cet infini si incomparable ;
Dans ces choses éternelles, dont je me souviens plus encore
De ces saisons mortes, de ces saisons d’amour
Qu’on ne pouvait oublier
En cela, pouvait-t-elle me rendre des vies mortes,
La vie prononce sa plainte. Dans l’errance
De ma pensée il y avait un espace immense et noyé ;
Et pour moi, l’engloutissement de ton souvenir
Dans cette mer de désespoir,
Et qui ne saurait jamais à ravir
Ton visage à travers la mer mugissante.


 
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   Anonyme   
9/3/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↓
C'est un poème comme il est dit dedans profond, très profond, j'ai parfois même la sensation de trop de profondeur. Sur la fin, je suis noyé, non pas perdu, pas perdu du tout, juste parti.

Dans l'amour, il y a en effet l'éternité, un pays qui ne mourra jamais, même après l'exitinction solaire, dans quelques milliards d'années.

   Anonyme   
9/3/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Il n’est pas facile de penser à l’infini sans se sentir pris de vertige.

Même des milliards d’années ne sont qu’insignifiance devant l’éternité, mais je comprends ton point de vue Ghislain et le partage entièrement. Dommage que sur la forme, le poème n’ait pas été davantage travaillé.

   Anonyme   
1/10/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Je le confirme, vous savez écrire, et faire passer un ressenti.
Curieusement ici le mot "regard" répété ne pas dérangé, il souligne l'intensité de l'échange "Et ton regard, dans ma pensée devient si réel", c'est tout simplement sublime.

Je m'attarde longuement :

- "Et ce regard qui embrasse un ciel de rêve"
- "Il y a des espaces infinis au-delà de l'amour"
- "Il y a ce silence si spirituel qui me désole"

Et puis toute cette partie :

"Et j’écoute la chanson du vent, sur les arbres
Qui me murmurent, de leurs voix pleurardes
Que je suis avec cet infini si incomparable ;"

Vous avez écrit, quelque chose d'immense, qui transporte et fait vibrer, voilà un texte à la résonance vraie, comme je les aime.

J'avais raison de ne pas douter, vous savez écrire, et très bien écrire ...

Je terminerai et je retiendrai :

"La vie prononce sa plainte. Dans l’errance
De ma pensée il y avait un espace immense et noyé ;
Et pour moi, l’engloutissement de ton souvenir
Dans cette mer de désespoir,
Et qui ne saurait jamais à ravir
Ton visage à travers la mer mugissante."

Je n'aurais su le dire avec autant de profondeur ...
La souffrance vous fait écrire parfois des mots au-delà de l'entendement.

Après avoir tout lu de vos écrits, je garderai en mémoire celui-ci, qui est de loin, le meilleur ... Je suis donc d'une certaine manière comblé de terminer de cette manière. Continuez d'écrire.


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