Ce visage solitaire m’était cher à moi, Et ce regard qui embrasse un ciel de rêve Dans l'horizon lointain. Quand j’aperçois ton image Et ton regard, dans ma pensée devient si réel Il y a des espaces infinis au-delà de l’amour, Il y a ce silence si spirituel qui me désole Dont j’en respire la profondeur ; dans un moment si calme. Et j’écoute la chanson du vent, sur les arbres Qui me murmurent, de leurs voix pleurardes Que je suis avec cet infini si incomparable ; Dans ces choses éternelles, dont je me souviens plus encore De ces saisons mortes, de ces saisons d’amour Qu’on ne pouvait oublier En cela, pouvait-t-elle me rendre des vies mortes, La vie prononce sa plainte. Dans l’errance De ma pensée il y avait un espace immense et noyé ; Et pour moi, l’engloutissement de ton souvenir Dans cette mer de désespoir, Et qui ne saurait jamais à ravir Ton visage à travers la mer mugissante.
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