Sur le ciel calme, où dorment les étoiles, Sa blancheur, était comme un grand lys, Très lentement, étendue en ses longs voiles. On entend dans le ciel, de sombres hallalis.
Voilà déjà plusieurs siècles, que sa tristesse l’embellit Avec son linceul blanc, je voyais ses yeux noirs ; Voilà longtemps que l’amour était sa douce folie Murmure sentimental, à la brise du soir.
Le baiser du zéphyr sur ses lèvres, se déploie en corolle Ses longs cheveux bercent le rêve par les eaux ; Les étoiles frissonnent, et pleurent sur ton épaule, Sur ton visage rêveur, la caresse des roseaux.
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