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Poésie libre
Chenier : Mais de nouveau, je me transforme en poète d’esprits
 Publié le 16/02/08  -  5 commentaires  -  796 caractères  -  33 lectures    Autres textes du même auteur

La détresse d'une femme face à son destin, face aussi à l'amour,
et celle d'un homme. Entre ces deux personnages romantiques
toute une désespérance les sépare...


Mais de nouveau, je me transforme en poète d’esprits



Des larmes amères pleurent sur ton visage
Avec un vent implacable de soupirs,
Lorsque l’amour tourne les yeux sur toi,
Par toi seule, tes désirs m’auront séparé du monde.
Il est vrai que la douceur de ton corps,
Venait à point apaiser mes brûlants désirs,
Tant qu'il me soustrait aux flammes de mon calvaire
Tandis que je reste à te contempler, dans les étoiles :
Mais de nouveau, je me transforme en poète d’esprits,
Quand je vois les mouvements de mes rimes,
Sur les suaves mouvements de ton corps nu.
Soustraire de moi mes funestes étoiles.
Élargi enfin avec les amoureuses rimes,
L’amour sort de mon cœur, pour aller sur vos lèvres,
D’où elle arrache qu'avec des soucis infinis,
Tous vos soupirs éternels...


 
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   jensairien   
16/2/2008
Le poème pourrait être plus lisible
il commence sur le tutoiement et fini sur le vouvoiement
Dans l’avant dernier vers « d’où elle arrache… » qui est ce ELLE ?

   Anonyme   
17/2/2008
 a aimé ce texte 
Bien
J'aurai tendance à croire qu'il manque un pluriel
et qu'il est question des lèvres non? (pour l'interrogation de
jensairien mais l'auteur est évidemment plus qualifié pour lui répondre...)

Tes poèmes sont en général très "poétiques" et c'est le
principal. Toutefois, souvent la forme me rebute un peu,
par la longueur des vers notamment (ce n'est pas forcément le cas ici), mais quelques rimes ne nuiraient pas je trouve...

Le fond est très beau.

   Anonyme   
17/2/2008
 a aimé ce texte 
Un peu
C'est un peu un poème d'amour classique avec des flammes et de l'éternité !

   Scrib   
18/2/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Beau texte, mais il y a un problème d'identité qui ne facilite pas la compréhension vers la fin.

   Anonyme   
30/9/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un peu compliqué parfois de suivre le cheminement du voulu de l'écrit du poète.

Mais peut-être que la clef se trouve dans ces mots-ci : "Par toi seule, tes désirs m'auront séparé du monde", vous quittez la réalité pour mieux la retrouver au travers de l'écriture, "Mais de nouveau, je me transforme en poète d'esprits, c'est là un peu mon ressenti.

J'étais quelque peu dérouté, parce que cela arrive sans crier gare, vous déclenchez ainsi un étrange ressenti, il y a comme un malaise qui s'installe, dû sans doute, au fait que vous êtes complètement dans votre propre ressenti, vous faites abstraction du lecteur.

C'est là toute la problématique, des écrits un peu plus personnel.
Cependant votre écrit reste plaisant à lire.


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