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Anje
10/4/2020
a aimé ce texte
Un peu
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Néo-classique.
Je me demande si le choix du rythme est dodéca ou hexasyllabique tellement sont nombreuses les rimes à l'hémistiche. Est-ce volontaire ? Les aimants, jeu de mot ? Je n'adhère pas vraiment. Et le "fameur jour cruel" est un peu lourd. Ceci dit, les douze syllabes ne boitent pas et les quatorze vers s'enchainent agréablement. La déception d'une belle histoire qui meurt, le mot fin qui arrive trop tôt. C'est souvent dans ces moments-là que certains regorgent d'inspiration pour décrire leur spleen en merveilleux poèmes. Ici, même si la narration déroule joliment, je n'ai rien senti du désespoir de l'adonis déçu. Je trouve aussi très difficile de faire transpirer les mots d'émotion alors j'encourage l'auteur(e) à noircir beaucoup d'autres feuillets. Anje en EL |
Lebarde
8/5/2020
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour
Ed Beau sonnet sur des amours de jeunesse (ou pas) qu'on voudrait éternels et qui brutalement s'arrêtent par lassitude de l'un(e) des protagonistes créant chez l'autre un désarroi profond et durable. Sujet banal s'il en est, mais plaisamment traité ici, sans larmoiements excessifs, sans "grandiloquence emphatique", avec simplicité, sobriété, délicatesse. Pas de quoi s'enthousiasmer outre mesure, mais la lecture m'est apparue agréable et fluide. Dommage pour ces quelques rimes fautives qui éloignent le poème du classique qui était sans doute "atteignable": amour/toujours, cour/velours; alternance féminine/masculine entre les deux premiers quatrains; rien de bien grave en fait! Dans les tercets j'ai buté sur les conjugaisons qui rendent le texte un peu précieux que d'autres trouveront plus poétique. Je regrette un manque d'originalité et une certaine monotonie dans le propos. Rajoutez du "peps " dans les idées et l'écriture et j'applaudis des deux mains; là je dis "bof" et je tempère mon appréciation. En EL Lebarde |
papipoete
8/5/2020
a aimé ce texte
Bien
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bonjour Chessmec
Il l'aimait...d'amour mais n'osait point s'en ouvrir à l'objet de ses tendres tourments, et le hasard heureux les fit se rencontrer, et tomber amoureux l'un de l'autre... jusqu'au jour où telle branche sèche, l'idylle se rompit ; son soupirant était jaloux... NB j'aurais fait comme la demoiselle, face à un amant jaloux ! je ne supporte pas ce défaut, qui équivaut à un manque de confiance vis à vis de l'autre ! ( j'ai toujours flatté mes collègues féminines ; on complimenta souvent ma mie pour cette robe, ce nouveau parfum sans que j'en prenne ombrage ! ) le premier quatrain est pourtant commun à bien amours tues, et quand le temps a compté ses dizaines d'années, nous laissant veuf ou abandonné, combien nous la revoyons cette voisine amie, que l'on put courtiser ! la suite est moins lumineuse ( le 8e vers et " bouche pleine " n'est guère poétique pour évoquer de charmants baisers ! Techniquement, des dodécasyllabes égaux, mais bien que leurs pieds soient au complet, leur lecture est parfois " désharmonique ", surtout le dernier avec sa construction laborieuse ! |
Miguel
8/5/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une expérience bien commune (l'écriture comme épanchement) mais joliment racontée. La langue un peu précieuse s'accommode bien de la forme du sonnet, cela constitue un bel ensemble. L'écriture est donc toujours présente, pour les peines d'avant l'amour et pour celles d'après l'amour. Il reste à notre ami à écrire aussi bien sur ses joies ...
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Provencao
9/5/2020
a aimé ce texte
Un peu ↑
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" Trouvant dans le sonnet à son malheur remède."
Je suis désolée Chessmec, certes dans votre poésie, il y a un un dessein, mais je n'ai pas trouvé le chemin du coeur . Ce chemin qui pour moi corrobore avec le tâtonnement, la timidité et l'errance amoureuse... Au plaisir de vous lire Cordialement |