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Robot
24/10/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
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J'ai eu quelques difficultés à dire ce texte libre. Des tournures et des constructions de phrase sont peu aisées et compliquées par l'absence de ponctuation.
"Aussi mourir de n'être rien sans toi" "Mais si faut-il le dire à pleins poumons" "Me dit Je t'aime est pour les amoureux" Si ça passe mieux à la lecture, l'oralité est compliquée à mon goût. La poétique me paraît un peu lourde, cependant un point positif pour le fond et les idées exprimées. |
EtienneNorvins
24/10/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Le poème reprend un fil rouge de vos précédents textes - la passion prison - mais ici (pardon) affadi. On retrouve des images fortes, mais comme émoussées. La décision, l'ouverture, des vers 11 et 12 semble ne pas être suivie d'effet : on retombe entre les murs d'une chambre d'hôpital, entre les mains de "pilules arc-en-ciel". Peut-être qu'il ne peut, pour l'instant, en être autrement, si l'on juge que vos écrits ont un caractère autobiographique.
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papipoete
24/10/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
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bonjour Chlo
D'emblée, je dis que lire ce texte est fort compliqué ; l'absence de ponctuation dans certains poèmes, est modulée du fait que chaque retour à la ligne, est départ d'une autre phrase, mais là... Dommage, car bien des lignes comme - je m'en irai je t'aime au baluchon par exemple est si bien trouvée ! NB reste un thème vieux comme le monde, mais intemporel que celui de la rupture amoureuse... " je promet de t'aimer jusqu'à... " Si cela ne tourne pas au drame... mais hélas, parfois on oublie " qu'on s'est tant aimé " Je relis une fois encore, et puis non ; je n'arrive pas à placer ma voix |
Provencao
24/10/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour Chlo,
"C'est un couteau profond dans le plexus Penser Je t'aime avec au cœur ta voix C'est le canon d'une arme sur la tempe Aussi mourir de n'être rien sans toi" Moi, j'y ai lu un secret qui ne peut-être mis au jour par la violence, par un drame d’une rupture avec un regard sur soi-même lourd et difficile. L'écriture est originale. Au plaisir de vous lire Cordialement |
Jemabi
24/10/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Pas facile d'inventer un nouveau langage pour parler de relations amoureuses, et plus encore d'une rupture. Vous y réussissez pourtant fort bien. On est loin des clichés habituels, vus et revus des centaines de fois. Ici, l'inventivité prime tant sur le fond que sur une forme qui, si elle gagnerait à faire appel à quelques virgules pour plus de clarté (mais vous êtes auteur, c'est vous qui décidez) n'en est pas moins percutante, avec notamment de très belles expressions avec les simples mots Je t'aime.
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wancyrs
30/10/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Salut Chlo,
Ce texte est tourné comme on n'en voit pas souvent, et c'est déstabilisant pour certains, mais pour moi c'est ce qui fait son charme. Je peux sentir celui qui s'exprime, sa douleur, et ce positionnement de l'expression "je t'aime" qui dans la première strophe est au premier vers, mais qui à la quatrième strophe est au quatrième vers dénote pour moi le dépérissement de ce sentiment chez l'acteur principal du poème. Bref, ça vient des tripes, et ça prend des personnes qui s'expriment avec leurs tripes pour comprendre : merci ! Bonne continuation ! Wan |
jfmoods
30/10/2024
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Le poème est traversé par l'attachement obsessionnel à l'Autre (anaphore qui revient comme une litanie au fil des quatrains : "Je t'aime"), l'Autre qui a dévasté la citadelle affective au point de n'en laisser que des ruines ("Tu as vidé [...] de son sens", conjonction de subordination suggérant l'évidence de la cause : "Puisque", jeu allégorique : "après toi la mélancolie tord/L'amour lui-même", démonétisation amère du superlatif : "les mots les plus purs/Ont moins d'éclat passent pour déjà morts").
J'ai une fâcheuse tendance à me fier à l'intertextualité. Aussi, le "couteau profond dans le plexus" d'ici (vers 5) me semble bien répondre aux "deux couteaux" de là-bas ("Peindre peut-être", vers 8). Ainsi, ce que l'on pressentait a malheureusement eu lieu : cette douloureuse séparation annoncée par le titre. Le traumatisme traversé est à l'échelle de l'investissement affectif consenti : immense. L'Autre a pris une telle place qu'on ne s'imagine pas un instant pouvoir continuer sans elle. L'image du suicide se présente donc assez naturellement à celle que l'on a abandonnée ("Penser Je t'aime avec au cœur ta voix/C'est le canon d'une arme sur la temps/Aussi mourir de n'être rien sans toi"). On se rappelle que dans "Deuil", la locutrice avait donné pour tache à l'écriture de la libérer du poids de la perte. On constate ici l'échec de cette entreprise. Le fantôme de l'Autre continue de la hanter. Comme maraboutée, La poétesse, se trouve presque réduite à hurler pour ne pas devenir tout à fait folle de désespoir ("faut-il le dire à pleins poumons/Pour que ta voix n'y trouve plus sa place"). Quelle solution entrevoit-elle aux vers 11-12 ? Est-ce un prolongement de l'idée de suicide évoquée plus haut ? L'hypothèse semble hélas très plausible si l'on s'en tient au caractère radical du complément de lieu ("Je m'en irai Je t'aime au baluchon/J'irai renaître où tout de toi s'efface"). Nous voici maintenant dans un hôpital ("Les murs sont blancs les barreaux aux fenêtres"). Une tentative de suicide a eu lieu. La locutrice se trouve probablement dans un lit et porte un regard sur un monde extérieur qui se présente à elle dans toute sa fadeur ("un soleil doucereux"). Cependant, à la lecture des deux derniers vers, le commentateur ne peut s'empêcher de sourire. C'est que la métaphore "un arc-en-ciel de pilules en main" désamorce d'un coup le tragique de la situation. Ce magnifique panaché de couleurs est la promesse d'une sortie prochaine des ténèbres. Alors oui, le retour sur cet événement est, comme l'indique l'entête, un "exorcisme [...] par une nuit d'insomnie", un moyen de solder - par l'écriture - ses comptes avec lui. D'ailleurs, le terme "pseudo-romantique" illustre bien la distance critique prise à présent par la locutrice sur ce douloureux passé affectif. Merci pour ce partage ! |