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cervantes
28/10/2015
a aimé ce texte
Un peu
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En cet Automne mélancolique, l'évocation de l'été redonne de l'énergie.
Les mots se trouvent bien mais la magie poétique n'opère pas réellement. Peu d'images et beaucoup d'approximation dans la syntaxe: la parade d'un instant déjà aperçu. (apostrophe, épithète (de quel mot?)) la fascination d'une saison effleure le frisson de lueurs aux nuances blondes. Comment une fascination(?) peut elle effleurer quelqu'un ou quelque chose? s'efface sous l'empreinte d'une arabesque lancinante. Quelle arabesque? De qui, de quoi. pourquoi lancinante? Je n'ai donc pas été conquis malgré une tonalité d'orage bien présente. |
Bleuterre
29/10/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une belle ambiance dans ce texte qui plante le décor de la torpeur.
Une écriture entre la poésie libre et le poème en prose laisse, je trouve, le champ libre à la description de menus détails qui ancrent ce poème dans un espace singulier tout en laissant la place à l'imaginaire. Je qualifierai ce texte qui joue entre le flou et la précision d'impressionniste, et cela me plaît beaucoup. Merci. |
Pimpette
10/11/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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le sujet, pourtant très classique, est traité avec finesse et précision...à chaque vers on retrouve une impression personnelle, un été vraiment vécu...
"En plus d'un grincement, un meuble craque sous l'impulsion d'un souffle" la simplicité d'une évocation dans un poème est toujours un signe de qualité |
Anonyme
10/11/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Pêle-mêle, par petite touche de couleurs variées, des images se posent, des émotions s'installent, mettant en scène la nature et son environnement, ainsi l'intérieur comme l'extérieur, comme d'un commun accord partage un instant qui semble captivant.
Je me suis sentie "embarquée". J'ai apprécié ma lecture |
Gemini
10/11/2015
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Il y a un parti pris d'éviter la présence humaine (et la nature). Seul témoin, le narrateur est très en retrait. Les objets (meuble, murs, fenêtres, armoire) sont quasi-insignifiants, sujets sans doute de la torpeur (mot-clé) que le texte décrit. Il y a peut-être une inadéquation entre le titre et le premier vers ; Août aurait suffi, je crois. D'autant que le crépuscule tombe vite (un vers après l'après midi) chose peu croyable en été. J'ai un doute sur l'utilisation de "parader" normalenent intansitif. (mais je ne sais pas s'il est employé comme verbe, je n'ai pas très bien compris la phrase). La fin me semble aussi obscure. Un orage sans doute.
Dans une petite empreinte sonore : "grincement, craque", un champ lexical riche de luminosité : "lumière, jour, crépuscule, lueurs, nuances, réverbérations, arabesque, éclairs" pour un texte qui aurait mérité, je crois encore, autant de chaleur (au sens premier du mot) moiteur, lourdeur, léthargie. |
Francis
10/11/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Les décors sont perçus à travers des nuances de couleurs, des jeux de lumières et des petits bruits :grincement, craque. Ces impressions visuelles, auditives créent une ambiance ressentie par le lecteur. Le temps semble figé sur le cadran de l'horloge.
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Arielle
10/11/2015
a aimé ce texte
Un peu
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Si j'ai bien aimé l'ambiance, les images de ce poème je trouve sa construction particulièrement monotone. A part la deuxième phrase (j'y reviendrai) tout est conçu sur le modèle sujet-verbe-complément qui évoque plus la prose que la poésie. Quelques inversions, quelques tournures particulières donneraient bien plus de relief, une musique plus personnelle à ce beau tableau un peu trop sage à mon goût.
Les passages à la ligne, puisqu'il n'est pas question de rimes ou du compte des syllabes, me semblent en revanche assez aléatoires, je ne comprends pas ce qui motive certaines coupures. Pour en revenir à cette deuxième phrase "En plus d'un grincement, un meuble craque sous l'impulsion d'un souffle" elle ne fait pas assez confiance à l'imagination du lecteur, elle appuie trop, ajoutant un grincement au craquement puis tentant d'expliquer les choses par l'impulsion d'un souffle ... ce craquement perd tout mystère, on ne l'entend quasiment plus ! Je n'ai pas compris le sens de cette phrase :" La torpeur du jour trompé s'aligne jusqu'au crépuscule fluet,la parade d'un instant déjà aperçu." le s' devant aligne n'est-il pas de trop ? Quel est cet instant déjà aperçu ? Vous insistez sur la blondeur de cet après-midi, son camaïeu de teintes chaudes, c'est très bien mais méfiez-vous des répétitions "le soleil doré" précède de peu "les murs dorés" Je ne vous donne là que quelques impressions très personnelles qui pourraient vous être utiles si vous décidez de revoir votre travail mais n'y voyez bien entendu aucune critique dirigée contre vous. |
phoebus
10/11/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Contrôler la pièce avec le regard en épurant, en exorcisant les sensations; décortiquer l'instant; se réapproprier la lumière...apaise et structure. Un poème qui remplit le vide, une sorte de figure du présent pétrifié. Un cheminement qui écrase et étouffe la banalité, l'ordinaire dans des mots sensuels.
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