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David
25/3/2013
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Aucun pronom, tous les vers débutent sur un déterminant : "Le corps gelé/Le silence/Le froid/Les membres/L'impossibilité/Les plaques/Les oiseaux noirs" ça fait une drôle d'impression, une poésie de tableaux successifs ou de descriptions successives d'un tableau. Ce n'est pas si statique dans les propos, il y a des mouvements, des pas, le défilement des flocons, les oiseaux... pour les "membres arrachés", je ne saurais pas choisir entre une image de la sensation de froid et un véritable écartèlement. Dans la forme en tout cas, très peu d'actions, ça "s'effilent/s'effritent/guettent" mais tous les autres verbes sont... "passifs", ça ne doit pas être le bon mot, je veux dire qu'ils sont au participe passé/présent ou à l'infinitif. Pour l'atmosphère, c'est réussi en tout cas, mais rien ne surnage, ne reste en tête après la lecture. |
Raoul
7/4/2013
a aimé ce texte
Pas
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Descriptif et glacé, mais pour quoi faire…
Ce pourrait être un corps d'humain, ou de bébé phoque, on ne sait trop au fond, et on s'en fiche. L'écriture survole, comme en quelques plans esthétiques tirés d'un Millenium quelconque, avec la lenteur - qui signifierait la profondeur - et puis s'en va. L'en lambeaux de ces vers devient gênant à force d'être sans verbes (tic?), les phrases en deviennent maniérées. Les adjectifs manquent singulièrement de recherche, ils restent plats, semblent presque interchangeables, à la limite pléonasme parfois - flocons/blêmes… - il faut dire qu'avec l'angle d'attaque choisi, difficile de faire autrement. Pour moi, ça ressemble vraiment trop à la surface d'un "carré blanc sur fond blanc" (avec petite lisière rougissante), mais qui viendrait après des dizaines d'autres. |
brabant
7/4/2013
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour Chris,
Je lis ceci comme un tableau accablé sur l'hiver qui se prolonge, et j'y lis peut-être aussi l'hiver de l'âge que la mort guette à l'image de ces "oiseaux noirs" qui concluent votre poème sur un fond gris non pas blanc. Il est d'ailleurs curieux de constater que l'on ne trouve pas le blanc franc/impitoyable de l'hiver qui gèle dans ce poème : les marbrures sont rouges et les flocons n'aveuglent pas puisqu'ils sont blêmes, quant aux plaques elles sont "pâles". Le poème est impitoyable mais il n'a pas l'éblouissante ou la sépulcrale blancheur de l'impitoyable. Quelques remarques dont certaines peuvent sans doute être réfutées, mais c'est mon ressenti de lecture : - les marbrures sont blanches mêmes si certaine veines du marbres peuvent être rouges ou noires ou... - "ouaté" et "frissonnant" ne vont pas avec "brusque" - "intense" ne va pas avec "lentement", ni "frémissement" dans ce contexte - "arraché" ne va pas avec "engourdissement" ni "effacé" avec "intense" et "écorchure" - "plaques pâles" est ineuphonique; - ... - ... D'une manière générale les notations me semblent antagonistes et par là s'exclure provoquant une discordance d'atmosphère. D'où le (-). Bon, ce n'est que mon avis hein. J'espère ne pas vous avoir paru trop sévère ni compteur/décompteur de petits pois. Lol :) |
wancyrs
7/4/2013
a aimé ce texte
Bien ↓
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Le silence ouaté des pas frissonnant
Ce vers me fait tiquer un peu. Nous parlons de quel hiver ? Au Québec on a coutume de dire : "Quand la neige crisse, il fait frette en tabarwouèt !" Et si silence des pas il y a, c'est que la neige tombe encore, et là nous sommes légèrement au dessus du point de congélation, entre 1 et 2 degré et aucun corps ne gèle, du moins icitte au Québec... |
Anonyme
8/4/2013
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Bonjour,
Je n'aime pas la forme de ce poème. Chaque vers est indépendant de l'autre. On lit un vers, on s'arrête. On lit le suivant...on s'arrête. Pour moi,ça manque de musicalité et donc de poésie. |
Rathur
8/4/2013
a aimé ce texte
Pas
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Il y a des ingrédients dans cette perception, mais çà ne suffit pas à faire un gâteau. Le thermostat seul, ne peut être incriminé.
La première phrase est empesée et engendre une lourdeur voisine de la maladresse. Elle ne me donne pas envie de poursuivre, je me suis dit: - encore un tricoteur ! "Corps gelés"mériterait des champs d'explorations un peu plus neufs. Si il s'agit d'un charnier du front Russe, on en reste à l'anecdote. J'aurais aimé que cela tende vers Franck Kapa ou Lee Miller. Ce qui ne veut pas dire être au niveau de l'un ou l'autre. "Froid intense", "flocon blême" "engourdissait", "l'hiver", gèlent toutes extensions du domaine de la lutte (rire), je veux dire toutes ouvertures et mises en abîme. L'ensemble semble se satisfaire du littéral. Dommage. |
tchouang
8/4/2013
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Commentaire modéré
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Mona79
8/4/2013
a aimé ce texte
Bien
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J'ai l'impression qu'il s'agit d'un corps bloqué sous la neige, une avalanche peut-être : gelé, marbrures rougies, les pas dans la neige autour des secours qui cherchent...
"douleur intense/écorchures/ et les oiseaux noirs qui guettent leur proie..." Bien sûr ce n'est que mon impression de lecture, sans doute ne s'agit-il pas du tout de cela, mais c'est ce que votre poème m'évoque. |
Laroche
9/4/2013
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Cela a été relevé: votre poème demeure très énigmatique. Faut-il s'en plaindre, faut-il déplorer la difficulté à entrer dans cette description qui donne, c'est le but, froid dans le dos? Après tout, René Char aussi est énigmatique...
Cordialement. |
Marite
9/4/2013
a aimé ce texte
Bien ↓
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J'ai le sentiment que ce poème est incomplet. Il manque une troisième strophe qui permettrait aux lecteurs de ne plus rester simplement spectateurs de ce "corps gelé", retrouvé peut-être après un accident et des recherches en montagne ?
Il me manque quelque chose pour apprécier pleinement ce texte ... |
Charivari
10/4/2013
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour. Ça m'a paru plutôt bien écrit, avec une belle prosodie (bon rythme avec des alexandrins, des sextains qui enchaînent sur des vers plus courts.) Hélas, je trouve qu'on n'évite pas les écueils et les clichés, comme l'hivber associé à la solitude, et puis, le texte fait tout le tour du lexique du "froid" et de "l'hiver", et finalement, ça sature le lecteur. on aurait préféré être surpris, çà et là, par des associations d'idées originales...
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tchouang
22/4/2013
a aimé ce texte
Pas
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bonjour. ce petit texte me semble assez faible de par la lourdeur et la maldresse des images : Le silence ouaté des pas frissonnant. le choix des adjectifs n'est pas habile. il n'y a pas de recherche sur le rythme ou les sonorités. peut-être aurait il mieux fallu écrire en prose.
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