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brabant
7/7/2013
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Chris,
Le souk, trait d'union entre les étals et la ville, poreux d'avec les maisons mais les maisons font barrière et la seule issue est au bout de la ruelle, les pieds dans l'odeur des fruits... balayés. Un souk est longitudinal, pas transversal. L'âme du souk suinte, laisse percer une arrière-cour, mais se cuirasse à l'ombre des tchadors. Illusion d'optique pour le badaud. Le sait-il ? Plus coupe-bourse(s) que coupe-gorge ; ne pas s'éloigner du ruisseau et jouer du porte-monnaie voire des coudes mais pas de plus l'oeil ni de l'oreille. On n'est pas chez soi. Gare au balai ! N B : On a le droit de marchander pour ce qui est du jeu de langue ; ne pas le faire serait une faute mais ne conduirait qu'à passer pour un idiot. |
Elmousikas
10/7/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Le souk ici décrit laisse perplexe le lecteur un peu perdus dans les mots amplement bien mis en valeur pour décrire, à mon humble avis, une situation de non-retour "La nonchalance rêveuse d'une attente observant les badauds." un retour inaccessible pour la simple raison qu'elle n'est pas encore acquis, et que pour y goutter il va falloir faire un choix...
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Anonyme
12/7/2013
a aimé ce texte
Un peu
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Je ne suis pas tout à fait convaincu par ce poème dans son évocation d'un souk.
Je trouve que l'ensemble manque de vie et de chaleur. Disons que l'on ressent une distance dans le regard par rapport à la scène décrite. On ne ressent pas la présence même au cœur de ce souk que l'on dirait "fantôme". |
Ioledane
13/7/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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En quelques touches se dessine un tableau que je ne parviens pas très bien à discerner, mais cela ne fait rien, les images me transportent ailleurs, dans la "nonchalance rêveuse" et "le foisonnement de la cité façonnée de bruits balayés".
Le second paragraphe est pour moi plus fort, plus beau que le premier. |