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Poésie libre
chris : Les pagodes
 Publié le 10/07/15  -  7 commentaires  -  623 caractères  -  132 lectures    Autres textes du même auteur

Standard.


Les pagodes



Les pagodes errantes sur le fleuve.
Les voiles denses, brûlures ocrées,
tachetées, s'élèvent le long du quai.
La foule intense s'agite
sur le bord des cabanes.
Le brouhaha, le passage du temps
sous le ciel éventré de nébulosités.
Les femmes accroupies utilisent
l'eau dans leur labeur.
Quelques enfants hâlés jouent
à proximité d'un rien, d'une simple
invention. Le recoin du jour
se faufile sur le bois où les pas
laissent une empreinte sombre,
d'un tapotement. Un mirage
arrête le regard sur le va-et-vient
des jonques, jusqu'au crépuscule.


 
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   Vincent   
16/6/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Les pagodes errantes sur le fleuve.
Les voiles denses ,brûlures ocrées,
tachetées, s'élèvent le long du quai.
La foule intense s'agite
sur le bord des cabanes.

votre texte est un très beau tableau vivant

d'un endroit d’extrême orient

avec ses belles images

et son agitation qui grouille

ces femmes et ces enfants

qui animent cette vision

j'ai beaucoup aimé

   Lulu   
24/6/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↓
J'aime bien le fond de ce poème qui a des choses à dire. Les images sont belles. Cela fourmille de vie.

En revanche, en ce qui concerne la forme, il me semble que c'est vraiment perfectible. J'ai l'impression que cela a été écrit sans logique. Je donne un exemple : "Les femmes accroupies utilisent" ; ce vers ne me dit rien qui vaille. Le rythme ne me va pas. J'aurais préféré "Les femmes utilisent l'eau" ou "Les femmes utilisent l'eau dans leur labeur".
De même, "invention. Le recoin du jour" ; est-ce là un vers ? Un vers doit être porteur de sens... Je ne vais pas tout relever, car c'est vrai pour tout le poème. Il manque le rythme, faute de vers fluides et de vers au sens propre.

Indépendamment de la forme qui laisse à désirer, j'aime bien, comme je l'ai dit précédemment, ce qui est conté. On entend le brouhaha, on voit les femmes dans leur labeur, et les couleurs du crépuscule... et bien sûr les pagodes. Cela fait rêver.

   Robot   
11/7/2015
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
J'aurais aimé ce texte s'il n'y avait pas ce découpage artificiel. Cette construction ne donne pas un rythme au poème, elle le hache.
Je ne saisi pas qu'elle volonté à conduit à cet étrange saucissonnage.
Autant je comprends le renvoi à la ligne de "tachetées" qui pose une insistance après une virgule, autant je ne discerne pas la logique de reporter "l'eau dans leur labeur". J'aurais mieux compris par exemple:
"Les femmes,
accroupies,
utilisent l'eau dans leur labeur."
L'impression que d'une prose on a fabriqué un texte en vers.
En déclamant j'ai l'impression de hoqueter.
Dommage, car par un découpage plus traditionnel j'ai trouvé beaucoup de plaisir à lire et à oraliser.
EDIT: Je me rends compte que vous avez utilisé le procédé qui avait fonctionné dans votre précédent envoi. "fuir la ville". Il était alors adapté au thème mais là ça ne fonctionne pas.

   lala   
10/7/2015
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour,
Je suis totalement d'accord avec les deux précédents commentaires.
C'est vraiment dommage d'avoir tronçonné à la hache votre texte pour en donner l'illusion d'un poème. Du coup, on s'énerve à chercher un rythme et un sens à ces coupures étranges, alors que la vie est bien restituée, l'errance des pagodes qui contrastent avec la foule intense qui s'agite, femmes, enfants, chacun dans son univers qui forment une harmonie générale avec les sons, les couleurs ...
Je n'aime pas beaucoup "le ciel éventré de nébulosités" et je ne comprends pas bien "les enfants jouent à proximité d'un rien" ... d'autant que je n'aurais pas qualifié de "rien" les inventions des enfants.

   Anonyme   
10/7/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Sans vouloir en rajouter, je trouve aussi que ce texte est un peu morcelé. Tel qu'il es écrit je l'aurais mieux vu en prose ; ce tableau aurait gagné en fluidité.

   Marite   
11/7/2015
Belles images effectivement mais comme certains commentateurs précédents, le découpage de ces vers libres ternit la perception que l'on en a à la lecture.
Une lecture à voix haute permet de s'en rendre compte. Les vers libres ont cette particularités d'offrir de multiples combinaisons, l'essentiel devant rester l'harmonie du souffle, des sonorités et du ressenti à transmettre. Parfois cela peut même être fait sans ponctuation aucune.
" Le brouhaha, le passage du temps
sous le ciel éventré de nébulosités."
Cette phrase, car c'en est bien une, entre deux points, je la perçois incomplète : il manque quelque chose après "le brouhaha"
" Le brouhaha ..........
Le passage du temps sous le ciel éventré"

Le découpage de la plupart des vers serait à revoir pour un meilleur rendu des images et une meilleure transmission des émotions de l'auteur face à ce paysage.

   Nilina   
8/10/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,
c'est tout à fait cela! J'ai une très belle image dans ma tête quand je vous lis! J'aurais retiré presque toute la ponctuation par contre! Je suis vraiment sous le charme de : "le recoin du jour se faufile sur le bois où les pas laissent une empreinte sombre".


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