|
|
Myndie
10/2/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Un joli poème d’atmosphère, délicatement descriptif et dont le dernier vers embrasse tout l’esprit : « intimité rêveuse ».
Le texte n’est pas vraiment en vers libres ; il ne cherche pas plus à composer une musique particulière via l’agencement des vers (pas de rime, pas de césure régulière). Pas de mots fatigués et pompeux, pas de métaphores ronronnantes : les mots disent à peine, suggèrent beaucoup. L’expression est simple, comme le sont les images qu’on nous donne à voir et les sons que l’on saisit au fil de la lecture. Rien que des petites miettes de lumières, des petites bribes sonores qui traversent la persienne avec tant de sincérité qu’ils nous touchent. Et qui traduisent si bien la pensée en souffrance entre le passé et le présent. Il flotte sur l’ensemble de ces vers un parfum de mélancolie nuancée d’une résignation sereine, particulièrement mis en valeur par les phrases sans verbe. Merci pour ce partage. |
Robot
17/2/2015
a aimé ce texte
Bien
|
Je ne lis qu'une suite de phrase qui certes ont chacune leur qualité mais dont le rassemblement me paraît trop décousu. Un regroupement d'images disparates chacune agréable à lire mais qui ne constituent pas un ensemble. Cette impression de dissociation, volontaire certainement, est accentuée par le découpage. Un texte difficile à oraliser tant les césures, les renvois et la ponctuation sont artificiels. Je suis mitigé, car si j'aime chaque élément, je suis récalcitrant sur l'entité globale et la construction du texte.
|
Anonyme
3/3/2015
a aimé ce texte
Bien
|
Bonjour,
Le texte est bon dans l'ensemble, bien qu'un peu court. Je pense qu'il faudrait un peu plus développer cet esprit de solitude qui demeure en filigrane mais qui n'est pas assez présent. Je pense également qu'il faudrait revoir l'accroche : "comme le texte est écrit", qui ne dit pas grand-chose finalement et n'est pas assez clair. C'est d'ailleurs la première chose qui m'a frappé ; à savoir ce que vous avez voulu dire. Même au sens littéral, l'incipit n'amène rien, selon moi. Je vous encourage donc à le retravailler, ceci afin de donner plus envie aux lecteurs(trices) de lire la suite. Une phrase selon moi est à revoir : "L'humeur lasse, une désillusion brise l'espérance, le temps ancien". C'est "le temps ancien" qui me chiffonne ici - si je puis m'exprimer ainsi. Il faudrait mette un point après "l'espérance" ou bien intercaler quelques mots entre les deux, ou encore débuter une autre phrase avec, car je ne suis pas sûr de bien comprendre, au final. En tout cas l'idée reste imprécise et mérite d'être reformulée. Les points positifs : de belles images, des phrases courtes aux idées concises. Avec mes encouragements les plus sincères, Wall-E |
Anonyme
3/3/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Bonjour Chris... La solitude ça n'existe pas chantait Bécaud !
Et pourtant si, ça existe et la seule façon de vivre avec c'est de l'apprivoiser... Il semble que le personnage de votre poème n'en soit pas encore là si j'en crois ce qui suit... Quelques mois déjà depuis l'absence, l'abandon d'un bonheur à l'intimité rêveuse. Hormis la division de soi, les striures acérées et le ruissellement de la nappe d'eau (que je ne comprends pas très bien) j'ai bien aimé cette lecture teintée de cette mélancolie que provoque un abandon, volontaire ou non ... Merci ! |
papipoete
3/3/2015
a aimé ce texte
Bien
|
bonjour chris; la solitude est hélas une compagne qui jamais ne vous laisse tomber; elle s'accroche comme le lierre à la stèle, et vous reste fidèle, quand le bonheur en personne s'en est allé.
Un rayon de soleil tente de pénétrer l'ombre qui nous envahit, mais l'espérance lasse lui barre la route, referme son épais rideau. Votre poème a la couleur du ciel que l'Automne bien installé, donne sans compter, gris... |
Anonyme
3/3/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Message à "quelqu'un" : c'est si proche de ce que j'ai connu et qu'à ton tour tu commences à connaître.
Partager nos solitudes ? Notre destin ? Je trouve ce texte -et je ne dis pas poème, peu m'importe...- d'une superbe densité, parfaitement maîtrisée dans son dérèglement de retours à la ligne, ses contrastes -acérées / lasse-, une sobriété parfaite et une conclusion d'une grande sagesse : se survivre dans " l'abandon d'un bonheur à l'intimité rêveuse." Très juste, c'est le mot. |
ROUSSELOT
12/3/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Un fort joli poème sur la solitude qui m'a inspirer un fort désir de solitude.
De biens jolis mots, pesés là où il faut apportant une fluidité dans le texte. J'ai particulièrement aimé le vers : "Oisifs attendent patiemment le ruissellement d'une nappe d'eau." Cordialement Loïc ROUSSELOT |