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Marite
25/6/2012
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Poésie ? Je ne sais pas mais la description de ce cycliste en pleine tempête est très réaliste. J'ai eu l'impression de m'y trouver :
" S'arrêter au calvaire , au milieu des routes pour respirer, laisser filer le temps acéré. ... Le ciel aux nuées brûlantes, grises, qui dansent à côté de la mer harassée. Les cheveux épars, en désordre, ... " A vrai dire je trouve que ce texte est peut-être davantage une prose poétique qu'un poème. |
Anonyme
26/6/2012
a aimé ce texte
Bien
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Une "tempête" pesante dont l'atmosphère est bien rendue.
J'ai aimé trouver ces phrases avec peu de verbes qui semblent des éclairs, cette ambiguïté que je ressens entre la tempête interne ou externe. Par contre au niveau des sonorités, le premier vers me semble lourd, les sonorités de "de la croix en bois entre" assez désagréables. J'ai apprécié "au milieu des routes" à double sens, "le temps acéré" "la mer harassée". Le contraste entre" les nuées grises" (qui pour moi seraient douces) et le qualificatif "brûlantes", plus violent. |
Anonyme
30/6/2012
a aimé ce texte
Bien
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Un texte très descriptif finalement reposant sur l'emploi systématique de formes nominales (3 verbes conjugués pour l'ensemble du poème) a quelque chose de pictural. Le mouvement est comme figé et pourtant bien perceptible. L'effort, la lutte contre les éléments sont juste suggérés, mais l'intrusion de l'infinitif "s'arrêter au calvaire" (j'aime bien le calvaire...), comme si le personnage se parlait à lui-même, marque bien l'impérieuse nécessité de la halte et l'intensité de la "bataille" menée. Le personnage n'est à ce moment évoqué que par "Les cheveux épars, en désordre, dans le retrait" très expressif dans sa simplicité. Je n'aime pas trop le dernier vers qui déplace le point de vue, délaissant le centre d'intérêt principal (l'auteur ?) pour se tourner à nouveau vers l'extérieur.
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Arielle
15/7/2012
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Je trouve un peu statique la vision de cette tempête qui me semble la description d'un tableau (d'une photo ?) plus qu'une plongée dans le vécu.
Peut-être est-ce dû au manque de verbes conjugués qui sont porteurs d'action et de mouvement ? Je crois qu'en supprimant les pronoms relatifs (qui) on aurait déjà une impression plus forte de pénétrer dans le tableau. Méfiez-vous des adjectifs surtout quand ils font un peu "cliché": vent glacé souffle puissant rude bataille cheveux épars nuées grises En revanche "Laisser filer le temps acéré" me plait bien. Cet univers torturé ne demande qu'à l'être un peu plus pour me faire frémir ... Tenez bon ! |
brabant
15/7/2012
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour Chris,
Très imagé, avec un calvaire placé à une bifurcation, un vélo noir et le vent contraire, les arbres pliés et les herbes qui se courbent, les cheveux soulevés par le vent comme une nasse... On s'arrête un instant, mais l'on connaît sa route. Et celui-là là-haut sur la croix à laquelle son père l'accroché, pourquoi agonise-t-il encore ? En quoi ai-je fauté ? Pourquoi deux routes pour un seul chemin ? p s : Beau sujet de tableau pour le déjà talentueux étudiant des beaux-arts en quête de poème qui s'est proposé voici ? trois semaines ?... |
leni
15/7/2012
a aimé ce texte
Un peu ↓
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J'ai eu l'impression de lire un commentaire descriptif d'une photoJ'aicherché des images poétiques mais j'ai lu des expressions un peu usées...souffle puissant...Rude bataille...nuées grises..soulèvements brutaux La description en devient assez Terne
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Pimpette
15/7/2012
a aimé ce texte
Pas
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Une description, rien de plus!
Moi en plus, je suis une citadine cent pour cent, loin des champs et de la nature, et des tempêtes....j'exagère un peu! Même pas une image un peu audacieuse, un détournement poétique de sens, une pirouette de vocabulaire!!! Pourtant une tempête c'est justement quelque chose qui bouscule... On est vraiment au pain sec! |
Charivari
15/7/2012
a aimé ce texte
Pas ↑
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Si la description m'a parue assez évocatrice, en revanche je me pose des questions sur la dimension poétique de ce texte, et sur sa finalité. En effet, d'une part, je n'ai pas trouvé de jeu sur la forme, sur les sons, sur le rythme.... Et d'autre part je me suis dit: d'accord, une tempête, et alors? Le texte ne délivre ni concept ni vrai sentiment, ne tout cas à mon avis. On a l'impression que certaines tournures sont là pour "faire poétique", mais finalement, sont assez creuses niveau sens (par exemple "en une attente habitée de soulèvements brutaux" -> pas très bien compris ; ou "les arbres étouffés d'un souffle puissant".)
désolé, je suis passé à côté. |
melancolique
15/7/2012
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour chris,
Je trouve que ce texte comporte un bon coté descriptif de cette tempête, je retiens particulierement: "S'arrêter au calvaire, au milieu des routes pour respirer, laisser filer le temps acéré." Pourtant je trouve que c'est juste une description, je n'ai senti aucune émotion en lisant ces mots, et je regrette cela. Bonne continuation, et au plaisir de vous relire. |
domi
17/7/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Le style est descriptif, et comme un tableau provoque l’émotion, mais ici ce sont les mots :
« Glacé, étouffés, noire, aspiration, rude bataille, calvaire, temps acéré, brûlantes, harassée, épars, désordre, retrait, soulèvements brutaux, se courbent »… Froid, étouffement, peur, lutte, souffrance, épuisement, égarement... et enfin plier sous la tempête… pour moi les mots ont une charge émotionnelle intense… |
funambule
21/7/2012
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Tentative louable et aussi brève qu'il faut de de mêler la description d'un instant à ce qu'il peut lier d'émotion à son vécu. Le descriptif est clair, l'idée que je peux me faire de cet instant est simplement une prolongation du texte et n'y est pas incluse; dommage!
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