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Poésie contemporaine
chVlu : Cage ta joie
 Publié le 26/05/20  -  19 commentaires  -  416 caractères  -  373 lectures    Autres textes du même auteur

Il n'est pas plus rude geôlier pour le moi et l'émoi que soi-même !


Cage ta joie



Les mots en cage
Des mots pour pleurer
Les mots de la plage
Des mots à quitter

Quitter sa cage
pleurer à la plage
Pleurer la cage
quitter ta plage

Quitter des mots cage
à la plage pour pleurer
une cage rouillée à quitter
où pleurer notre plage

de cage à plage
à plage de cage
quitter fait pleurer
pleurer fait quitter


 
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   Lebarde   
7/5/2020
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Une totale économie de mots pour écrire ce court poème pour lequel je ne retiendrai que deux sons: âge et er, la brièveté provocatrice et la sentence en forme de maxime succincte des deux derniers vers.

Est-ce suffisant pour passer les barrages et enthousiasmer les lecteurs? À titre personnel j’en doute un peu.
Désolé.

En EL
Lebarde

   Pouet   
7/5/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Slt,

juste avec "plage", "cage", "quitter" et "pleurer", je trouve que l'ensemble évoque pas mal, il y a sans doute une histoire d'amour qui finit mal en général, de paysage intérieur, de geôle formatée et d'espoir à barreaux...

Pouet

   Vincent   
28/5/2020
J'ai lu cette page

et j'en suis navré

elle m'a mis en rage

mais dois-je en pleurer


viennent les nuages

je dois m'en aller

je quitte la plage

et j'en suis navré

   Anonyme   
26/5/2020
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
Bonjour Chvlu,

Je ne vais pas passer par quatre chemins, cette poésie, sur 2 rimes majoritairement en age,ne présente aucun intérêt.
Une seule lecture m'a suffi., et je n'ai pas cherché à comprendre le message.
Je respecte l'écrit mais je suis bien loin d'y adhérer

   Donaldo75   
26/5/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour ChVlu,

Le titre est excellent. Le poème joue gravement sur les mots et les sonorités.
J'ai envie de dire "pourquoi pas ?". Il y a de l’originalité dans ce poème et la symbolique qu’il utilise est efficace, un peu comme dans une chanson rock.
😛😜😝

   Anonyme   
26/5/2020
J'aime ce poème qui ne se livre pas en première lecture.

J'ai cru tout d'abord à une apparente improvisation un peu facile, un cousinage avec le jeu de mots et le plaisir de la répétition des phonèmes mais c'eût été juger avec trop peu d'aménité ce texte - certes un peu sec d'apparence - mais néanmoins charpenté par un vrai projet d'écriture.
Bravo.

   papipoete   
26/5/2020
 a aimé ce texte 
Bien
bonjour chVlu
à première lecture, ce texte parait saugrenu, du n'importe quoi pourrait-on dire !
puis, à relire il parait tel une chaîne dont les maillons sont attachés en boucle, que l'on ne peut désolidariser !
en fait, chaque strophe emprisonne les larmes qui quoi qu'il puisse arriver, ne feront que couler...
NB il n'est qu'au dernier quatrain, où le 2e vers " à plage de cage " me semble trébucher !
une exercice de funambule qu'il faut regarder, revoir comme au ralenti pour en apprécier la substance !

   Ascar   
26/5/2020
 a aimé ce texte 
Un peu
Pas évident de faire un texte qui tourne entre 4 mots comme entre 4 murs ; "Cage Plage Quitter Pleurer" et de lui donner un sens.

J'ai l'impression qu'il parle d'une rupture amoureuse.

J'apprécie les deux derniers vers :

"quitter fait pleurer
pleurer fait quitter"

et dans une moindre mesure la 1ère strophe.

Le reste me perd un peu car il semble servir davantage la rime au détriment du sens.

   Vincente   
26/5/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Quelques mots qui reviennent en eux-mêmes, ricochent et s'enlacent, s'attachent… en une obsession qui s'affiche ainsi prégnante, dans une sorte d'étranglement spatial. Force du verbe qui en si peu d'arguments affirme le lieu encagé d'une écriture.
En lisant ce poème d'un trait, l'on voit nous pénétrer ces invectives à nous-mêmes, auteur, quand l'on tourne en rond dans les égarements de notre expressivité. Trouble du poète qui bute aux fils "rouillés", à la fois demeure et espace à tous vents de son écriture lasse, enlacée, liesse à bas, laisse sans attache autre que celle d'une espérance vaine.

Le répétitif tente par de nombreuses variations, retournements syntaxiques, basculements sensoriels, bouleversements narratifs de signifier l'enfermement du narrateur bridé dans les murs de sa prison et sous son ciel, (ses limites et sa pensée, où nicherait quelques espoirs désespérés). Son point de vue dans le moment où se "cage la joie", est terrible d'insu-portabilité, à son insu, les "mots à quitter" s'imaginent issue, enfin je crois, je voudrais le croire… c'est peut-être de cette voix sans issue sur la fin que je regretterais un nihilisme par trop exclusif dans cette originale expression.

   Provencao   
26/5/2020
 a aimé ce texte 
Pas
Les mots de l'extérieur à l'intérieur, les mots du geôlier se réimposent .

Après " quitter sa cage, pleurer sa cage' le poème fait retour dans le monde des adieux : « Des mots à quitter».
Vos mots sont perçus à mes yeux comme des mots à durée limitée. Quelques rimes "age, er" et puis s’en vont.

Ainsi l’extraordinaire illumination qui avait suivi" le cage ta joie" s'en trouve censurée par vous-même....

Désolée, je ne suis pas arrivée à percer ces mots.
Une autre fois

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Davide   
26/5/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour chVlu,

Le jeu de mots dans le titre est particulièrement bien illustré dans le poème. A la lecture, j'ai eu d'abord la sensation d'un enfermement mental, à l'image d'une personne qui tourne en rond dans sa tête, puis celle, plus visuelle, d'un casse-tête de mots qu'il s'agirait de remettre dans le bon ordre (mais y a-t-il un ordre ?).

D'une rupture ou d'une perte ("pleurer ta plage", "où pleurer notre plage") émergent quatre mots simples ("cage", "quitter", "plage" et "pleurer"), rimant deux par deux et commençant par la même sonorité consonantique deux par deux. Quatre mots, quatre leitmotive d'une douleur lancinante, deux lieux (cage-plage) qui s'opposent, deux actions (quitter-pleurer) qui se répondent l'une l'autre, et un poème qui n'en finit plus de tourner en rond (dans sa cage). Une lecture qui m'a plu. Merci du partage !

   Anonyme   
26/5/2020
Pourquoi pas? Pour ceux qui aiment,ma foi, il en faut pour tous les goûts je vous dirais, avec empathie et respect pour votre travail. Un poète n'est il pas un créateur d'ambiance?
Dans un second temps je vous donnerai mon avis subjectif plus tranché et franc: un poème qui jouent sur 4 mots principaux :plage cage pleurer quitter...s'enferme lui tout seul dans un petit monde exigu où il m'est difficile de ne pas me sentir claustrophobe dans cette interactivité. Il se réduit à lui même. Je préfère les espaces plus...incommensurables ou infinis en poésie, mais cela n'engage que votre humble commentateur.
Vous avez tenté là un exercice au combien difficile...

   Myndie   
26/5/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour chVlu,

Déjà, je suis à 100% d'accord avec l'incipit.
Ton poème étonne, "enrage" même, si je voulais y ajouter ma petite rime^^.
J'y vois moi un réseau de sonorités répétitives, obstinées, qui marquent l'acharnement - voire la complaisance (la douleur n'est elle pas délectable?) - avec lequel l'auteur ressasse son malheur et sa peine.
J'y vois une tension recherchée et libératrice en même temps.
La répétition des mots et le développement très bref des vers suffisent à donner des accents lyriques au texte. Ainsi celui-ci se passe t-il parfaitement du "je" et d'un verbe conjugué.
D'une certaine manière, il ressemble à un calligramme. Il se dessine, dessine son histoire et tourne en rond comme le serpent qui se mord la queue.
Sans issue, nihiliste. J'aime

myndie

   Myo   
26/5/2020
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour chVlu,

Il y a de l'originalité dans le titre et la forme de cet écrit.
Il y aurait eu matière à creuser davantage, certains vers étant moins percutants que d'autres.

Je ne vois pas trop l'intérêt de la plage dans cette histoire.

Personnellement, j'aurais choisi l'orage...


Les mots en cage
Des mots pour pleurer
Les mots de l'orage
Des mots à quitter

Quitter sa cage
pleurer sous l'orage
Pleurer la cage
quitter l'orage

Quitter des mots cage
et l'orage pour pleurer
une cage rouillée à quitter
où pleurer comme l'orage

de cage à l'orage
à l'orage d'une cage
quitter fait pleurer
pleurer fait quitter


Mais c'est une autre histoire ...

   Anonyme   
27/5/2020
 a aimé ce texte 
Pas
Bonjour ChVlu,

Je suis assez partagée sur ce poème.
Pas vraiment conquise.
Le travail sur les sons et les sens est évident. Seulement le peu de mots, la palette de vocabulaire du texte (même court) me laissent vraiment sur ma faim.

En fait, devant ces mots trop peu nombreux qui tournent en rond, je n'ai pas eu envie de chercher plus sur les sens qui pourraient être cachés.

J'ai cependant adoré le tire.

Bonne continuation,
Éclaircie

   Castelmore   
27/5/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour cheVlu,

Comme une boule de flipper le lecteur est constamment renvoyé sur les mêmes bumpers... mais dans un circuit différent !
Impossible de s’échapper !
Évidemment puisque l’auteur nous parle d’amour ...!
Et à la fin TILT ... on pleure ...

Exercice intéressant et lecture plaisante.

   Miguel   
27/5/2020
 a aimé ce texte 
Pas
Je n'aime que le titre qui est une vraie trouvaille et qui aurait mérité, à mon sens, un meilleur texte. Cette espèce de jeu de bonneteau avec des mots a quelque chose de répétitif et de lassant, heureusement que le poème est court. Il y a sans doute une recherche, une esthétique, mais je ne suis pas outillé pour y entrer.

   Robot   
27/5/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'ai trouvé un certain intérêt à ce jeu de Ping-Pong ou la cage est renvoyé de plage en plage.
Plus circonspect avec quitter et pleurer. Je pense que le jeu de renvoi aurait mieux fonctionner avec une autre rime en "ter".

Mais l'exercice globalement ne m' pas déplu.

   chVlu   
6/6/2020


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