|
|
Corto
24/2/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Avec un tel titre ma curiosité est déjà bien piquée.
Avec les deux premiers vers on sait qu'il va y avoir du fil à retordre. Et cela ne s'arrête jamais: de jeux de mots en images provocatrices juste évoquées, on ne sait pas trop à quel jeu on joue ! L'auteur vous dira sans doute "mais il faut suivre!"... Mais qui suivre lorsqu'on lit "le six par deux tient, mais trois fois le mât l'infecte. Feu le roi se terre en son royaume de paille" ? Finalement la dernière strophe tord le cou à la première, à moins qu'elle en soit complice tout simplement. Voici un bel ouvrage, amusant, provocant, presque virtuose sur un thème joueur qu'on n'imaginait pas si brillant. Bravo. |
lucilius
3/3/2019
a aimé ce texte
Pas
|
J'ai l'impression de passer en alternance du jeu d'échec, au tarot, au jeu de dames puis à la bataille, les pions et les cartes s'y illustrant dans un joyeux désordre. Quant aux stratégies guerrières (art de la guerre dans l'incipit), elles sont plutôt orientées vers l'art funéraire ; d'où le titre sans doute !
Je n'ai pas accroché à cette vision sans vraie imprégnation humoristique. |
Anonyme
16/3/2019
a aimé ce texte
Un peu ↓
|
Malgré plusieurs tentatives, je dois admettre que ma lecture fut un...échec.
Je ne suis pas parvenu à m'immiscer dans ces " strates "- certainement pleines de finesses - et donc n'ai pas adhéré. A vous lire une prochaine fois. |
papipoete
16/3/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
|
bonjour chVlu
Je lis, avance un oeil en éclaireur ( il en bat des cils ! ) et bientôt, me trouve tourneboulé par la dextérité du poète ! ça joue sur tous les mots, à en perdre l'équilibre, et le domaine du jeux semble celui de prédilection de l'auteur ! Je n'en saisis pas toute la subtilité, mais face à votre plume virtuose, je m'incline et vous salue bien bas ! bravo pour le numéro à la Stéphane Degroodt parce que le site est belge ! |
Davide
16/3/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Bonjour chVlu,
La seule chose qui m'ait dérangé dans la lecture, c'est le côté désordonné de la narration, où trop de "jeux" s'entremêlent sans que l'on comprenne précisément ce qu'il s'y passe. Peut-être est-ce un parti pris de l'auteur(e) ? Cela dit, l'idée générale - merci l'exergue - m'a permis d'entrer facilement dans l'esprit du poème (et avec plaisir, il faut l'avouer !). En effet, j'ai trouvé le poème fascinant, avec un titre qui l'est tout autant. C'est plein de jeux de mots (dont de belles trouvailles), c'est bien écrit, très travaillé, le rythme est là et les rimes (mêmes internes, souvent) donnent une belle musicalité à l'ensemble. J'ai été séduit, je dis bravo ! Merci pour cette lecture, Davide |
senglar
17/3/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour chVlu,
Quand j'ai lu l'incipit je me suis dit bigre "l'art de la guerre" c'est Sun Tzu ça : "Pour battre ton adversaire il faut bien le connaître..." si je me souviens bien. Curieusement c'est très clair cette maxime citée plus ou moins fidèlement, Machiavel avant la lettre. Bien c'est clair ça non ? Mais ce poème est bien chinois ou plutôt tout en chinoiseries où se mélangent les jeux et les guerres (et les stratégies), factices ou non, Judas étant un personnage très sérieux, ici dans le rôle du fourbe alors que certains en font un héros, nécessaire cela s'entend (il n'en aura jamais fini Judas). Une fois de plus le voici donc convoqué devant le tribunal de l'Histoire, lui qui avait déjà eu fort à faire avec Saint Jean - sacré Jésus ! - et qui pour 30 malheureux deniers qu'il d'ailleurs jetés semblait s'être fait justice en se pendant ; convoqué au travers de jeux à deux, à quatre ou bien de société et même solitaires - mais non ! quoi mais si - (Combien d'apôtres en tout si l'on tient compte de Judas ?). Voyons si je retrouve ces jeux (de guerre ? simples cluédos ? autres ?) : échecs, belote, dés (diabolique celui-là), tarots, dames, petit chevaux, jeu de l'oie (tant que le pas n'y est pas...), crapette... puis 'on revient sur les échecs. Et ce retour sur les échecs semble marquer celui de Judas. Normal ! l'auteur chinoisant n'a pas cité le jeu de go. C'est donc Sun Tzu le dindon de la farce. Ce gisant du titre est trop Mérovingien etc... L'auteur m'expliquera donc de quoi il en retourne quant à ce poème meccano Force Adulte Confirmé. A chacun sa mythologie après tout :) Merci à lui, as de la clé à deux têtes et du boulon. senglar |
STEPHANIE90
17/3/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Bonsoir chVlu,
Mix perso après lecture : au sabordage des pensées, des alliances insensées les portes miment des transes se cristallise en démence... ??? Long, très long mais je me laisse happé par vos mirages en sabordage des pensées. LOL, c'est trop bon... Perso, j'en ai surtout retenu que cette reine choisit toujours le judas souverain du pouvoir au tour de passe-passe... J'ai vraiment aimé cette partie : Tétant le doigt pervers de son sceptre dérisoire, il espère du vert, plein aux as de l'art d'y croire. Le serviteur manie, ô dieu des jouets, les arts moires. Les cœurs déconfis sont sur le carreau. La ligne fait mire dans l’œuvre des tarots. Le sort fait empire où vivent les morts pions ! Et votre intro et final titillent le jeu, ce soir c'est vous le maitre du Jeu, Stéphanie, dame de pique pour poème en vaine, ce soir |
BlaseSaintLuc
18/3/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
gros boulot là ! mais hélas je me suit perdus en route , dérouté par une diagonale de fou qui tombe à pic sur les fracas glacés d'un givre de velours brume ondoyante sur ce carrelage en damier .
c'est original , mais les Strates sont nombreuses et le fil ténu , pourtant le fond est si génial ,pourquoi l'idée ,le sens , se perd en labyrinthes aussi subtils ? je balance entre le "passionnément" et le "un peu" ... allez vive la folie , et vive les fous ! |
chVlu
26/3/2019
|
|