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Poésie libre
Clarina : Le cri
 Publié le 05/06/21  -  6 commentaires  -  737 caractères  -  166 lectures    Autres textes du même auteur

Une liberté qui cherche à s'exprimer.


Le cri



Quel est ce son qui s'accroche à ma gorge ?
Ce cri qui refuse de s’exprimer,
Cette rage au ventre, meurtrie,
Ce silence hurlé, la honte qui l'étouffe.

Tolérées au prix du consensus,
Je soumets mes émotions ;
Tonalité convenue,
Surtout pas de fausse note.

Lâches sont mes exclamations,
Fuyante face à la discorde,
En petite houle,
Je dompte ma colère.

Alors pourquoi ce hurlement,
Sorti du tréfonds de mes entrailles,
Ce gueulement assourdissant,
Succombant dans un enrouement incongru ?

Pourra-t-il me délivrer de mes doutes,
Enfreindre mon code de bienséance,
Expulser mes peurs enfouies,
Et enfin me rendre libre ?


 
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   Cyrill   
25/5/2021
 a aimé ce texte 
Un peu
Quand on force sa nature, qu'on la soumet au savoir vivre, il en ressort souvent un malaise, une souffrance qui s'expriment ou veulent s'exprimer, avec violence.
C'est ce que j'ai lu, de la violence, dans les mots. Quelque chose d'explosif.
Mais je reste un peu spectateur, j'ai du mal à ressentir les émotions que vous décrivez, la révolte qui semble vous habiter.
Peut-être que des phrases nominales auraient mieux percuté. Mais auraient laissé de côté l'interrogation, qui vient par trois fois et qui semble vous importer.

Vous balayez, à mon avis, un peu trop de concepts : bienséance, consensus, doute, liberté. C'est sans doute le propre du "pétage de plomb", mais ça laisse une impression de brouillon à la lecture.

Merci du partage, Cyrill

   papipoete   
5/6/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour Clarina ( joli pseudo )
Non, je ne peux plus rester à me taire, et faire semblant ; rester dans le giron de ceux qui n'osent pas ! Et pourtant, ce cri échappé de mes entrailles, bute contre une porte invisible, et s'étouffe sous un voile...
NB un sujet prètant à débat : pousser le premier cri hors du ventre de maman, et commencer à pousser, jusqu'à découvrir qu'à tout l'on ne peut dire " amen ". Mais comme on décoche une flèche d'un arc bandé, il faut savoir préparer son cri, se concentrer bien viser, et tirer !
Par contre, les " y'a qu'à, faudrait, si c'était moi... " n'ont aucune valeur à mes yeux !
La vie nous donne chaque jour des occasions de hurler face au drame, à l'injustice ; crions avec ses opposants...
la dernière strophe est le sésame, qui enfoncera cette porte condamnée au silence !
Nous avons tous connu le développement de votre indignation, jusqu'au jour...
Techniquement, la 4e strophe résonne trop du son " an "

   Atom   
5/6/2021
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Personnellement, j'ai un peu de mal avec cette "intellectualisation" du cri écrit ici sous forme poétique.
À mon sens quand ça doit sortir, ça sort et l'on ne se pose pas de question.
Ici, ce cri malheureusement manque de spontanéité.

J'aurais autant apprécié un poème "d'avant-cri" au vu du magma qui a l'air d'attendre de sourdre...

   Anonyme   
6/6/2021
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour Clarina et bienvenue sur Oniris ainsi qu'à ce premier poème publié.

Un sujet assez convenu et donc difficile à traiter de manière originale.
Je trouve le début du poème un peu laborieux, c'est-à-dire qu'il semble avoir du mal à se démarquer des lieux communs "le son accroché à la gorge", le "silence hurlé", "la rage au ventre".
La suite prend un tour plus libéré, plus spontané, peut-être.
J'ai bien aimé
"Enfreindre mon code de bienséance,"
Ainsi que le registre du vocabulaire assez percutant, violent comme ce cri nécessaire.

Merci du partage
Éclaircie

   Ligs   
6/6/2021
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour Clarina,
et bienvenue sur Oniris !

Le Cri...
J'ai tout de suite vu le tableau du peintre expressionniste Edvard Munch.
De l'expressionnisme, peut-être ! Sur Oniris, où on trouve essentiellement classicisme, romantisme et surréalisme !
Et puis... non... les mots ne sont pas sortis...

J'ai lu une interrogation sur le cri plutôt que le cri lui-même. J'aurais préféré... Quelque chose refuse qu'il s'exprime, tout en disant "il a peut-être quelque chose à me dire, ce cri".
"Je dompte ma colère"... laissez-la au contraire trouver ses mots !

Votre "cri" a besoin de sortir : laissez-le sortir ! Laissez-le prendre tous les mots qu'il souhaitera ! Ensuite, vous pourrez reprendre le texte et le travailler. Mais dans un premier temps, il faut lâcher les fauves...

Oubliez les interrogations, ce qui convient au cri, c'est l'exclamation !
Oubliez la honte, c'est la pire émotion que l'humain ait imaginée ! Oubliez les "tonalités convenues", la "bienséance" !
Oubliez la grammaire, la conjugaison, la syntaxe !

Ensuite, vous pourrez vous demander ce qu'il vous apprend sur l'auteure de ce cri. Mais là on est en psychologie, et non plus en poésie. Les deux ne font pas bon ménage.

Je suis frustré, j'aurais aimé entendre ce cri, et voir comment il faisait écho en moi !
Peut-être votre prochain texte ? 😉

   Clarina   
8/6/2021
Modéré : Commentaire de l'auteur sous son texte (si besoin, ouvrir un sujet dans "Discussion sur les récits").


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