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Anonyme
22/1/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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J'étais agacée au début par ce qui m'apparaissait du pur procédé, mais le poème m'a rappelée à lui : "Lis-moi, j'ai quelque chose à dire." C'est le type de poème obstiné, insistant, qui suit sa parole coûte que coûte... et finalement ça fonctionne, je trouve. J'ai fini par aimer cette musique entêtée et entêtante, avec les ruptures des vers plus longs, comme un développement de phrase musicale qui s'interrompt brusquement pour revenir à de brefs coups d'archet saccadés.
Du beau boulot sur le rythme, oui. Je ne déteste pas le propos non plus. |
David
10/2/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Claus,
J'ai ressenti comme un paradoxe à lire le poème, les mots sont comme de la confiture d'angoisse sur une tartine d'abnégation. Pourtant la forme a quelque chose de plus ludique, de plus détendu que ce que les mots peuvent annoncer. Le titre "Dur et dur" m'est comme un "la vie est la vie", c'est comme une impossibilité de décrire autrement qu'en miroir. J'ai tremblé en lisant "La dureté, L'odeur du rance froid", ça ne doit déjà pas être bon à sentir, le rance, mais alors froid, c'est presque drôle. Ça rend un poème de "l'ici" plutôt qu'un poème de "l'ailleurs", ça prend les tripes sans donner de leçon. |
senglar
10/2/2014
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour Claus,
La question est : "Conseillez-vous de chercher un sens à ce poème ?" - " dur dur !" :) ... donc : C'est dur, mais tant qu'à être dans la merde, autant y danser. C'est très Camusien ça. Puisque l'on n'a pas (et n'aura pas) ce que l'on aime il est urgent d'aimer ce que l'on a. Dans la durée - un bail - envers et contre tout. Bon, comme vous le dites à la fin, cela n'est peut-être pas si dur que ça. Alors... Pourquoi ne pas balayer le tout sous le tapis, Sisyphe et le philosophe ? J'eusse aimé le jeu plus duplice. lol. brabant |
Brisemarine
10/2/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Les premières strophes lues, j'ai l'impression que l'auteur prend plaisir à faire un jeu sur la langue, à s'amuser à bien marteler le"dur" des mots; mais au fur et à mesure que j'avance dans ma lecture, le jeu devient enjeu et le dur devient endurance dans la durée; le ton devient grave et nous appelle à une mûre réflexion. Le rythme haché ou ralenti des vers accentuent le propos et lui confère cette dimension existentielle, qui me rappelle "le dur et dur" des premières phrases de l'Etranger" de Camus.
Un poème dont le fond et la forme interpelle. Brisemarine |
FABIO
12/2/2014
a aimé ce texte
Pas ↑
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A coup sur il y a un sens sinon l'auteur fait dans le délirant et tant mieux il faut de tous, moi perso ca ne me parle pas , ne me touche pas, il n'y pas de poésie pour moi, c'est pénible a lire, a comprendre,
Désolé, il y a un investissement certains dans ces mots, mais très peu pour moi. Bonne suite |
Dyonisos
12/2/2014
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Je salue la performance de l'auteur, la prouesse devrais-je dire, mais je n'accroche absolument pas à ce style de poème... Sans doute est-ce dû au fait que je tente toujours d'écrire des vers chantant et là, dans le cas présent les mots accrochent... Lecture pénible pour moi... Désolé.
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Anonyme
9/4/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Quelle que soit la cause dont on souffre, on souffre. L'auteur le dit ici avec une insistance, une sorte de cri bref, répété, un peu "hirsute" : ce "u" de "dur" sonne ainsi à mes oreilles de lecteur... oui il cogne à mes oreilles en passant par les yeux en passant par le ressenti et je compatis dans le sens ethymologique du terme. C'est très beau et ramassé et asséné comme des coups de poing sur un punching ball. Bel écrit.
Juste un mot me semble hors contexte : "denrées". Mais ... |
Anonyme
3/10/2016
a aimé ce texte
Pas
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C'est un texte qui ne me parle pas, j'ai pris pourtant le temps de lire et de le relire, jeu de mots, se veut jeu de la vie, mais hélas cela m'ennuie prodigieusement, ma compréhension est au point mort.
Voilà, un écrit un peu prise de tête, bien trop tortueux. Sans vouloir qu'un texte me soit "mâcher", j'aime à retrouver un peu de simplicité, et de légèreté. Ici, les propos sont "aigres", âpres. Je peux dire qu'ils hérissent un peu mes pensées. |