Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie libre
Claus : Studio
 Publié le 05/03/13  -  8 commentaires  -  863 caractères  -  281 lectures    Autres textes du même auteur

À chaud.


Studio



Je me sens un bien piètre tremplin
À de bien piètres textes.
Mais qu'est-ce ?
Nous avons été hier trois jours
Dans une boîte en bois en mousse en laine de pierre
Nous y avons enregistré nos cancers
De la gorge des poumons de la peau
Notre tumeur au cerveau

Virilité complicité efficacité
Sur pilotis
Nous avons comploté un semblant de chant sacré
Le prétexte étant de pouvoir hurler comme on l'entend
Gorge peau poumons collés au mur

Mon insupportable frère et moi avons frappé sur des machins
En riant
Nous avons frappé de toutes nos forces
Nous avons frappé chez les voisins à grands coups de masse dans
La porte
Ils n'ont pas ouvert
Alors nous sommes passés par les caves

Regarde : 1 ! 2 ! 3 ! 4 !
On est Satan
Et des enfants


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   rosebud   
16/2/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Enfin depuis longtemps quelque chose d'original!
S'il n'y avait le titre, on n'y comprendrait rien. Et malgré la clé révélée, j'adore cette manière de tout expliquer de travers, pas pour brouiller les pistes, mais parce que l'auteur voit les choses autrement.
Une pièce insonorisée devient "une boîte en bois en mousse en laine de pierre" (même la laine de roche ne convenait pas: "laine de pierre").
Ils n'ont pas enregistré une chanson, un morceau de musique, du rock, non "nos cancers de la gorge des poumons de la peau".
Son frère n'est pas complice, il est "insupportable".
Et ils frappent "sur des machins".
Les voisins peuvent bien restés cloîtrés chez eux, ils passeront quand même par la cave (ou par la boîte crânienne, sans doute).
Rien que:
"Mais qu'est-ce?
Nous avons été hier trois jours..."
me remplit de joie et je ne sais pas pourquoi.
J'ignore aussi si 1! 2! 3! 4! désigne les membres du groupe ou si on lance le prochain morceau ("Regarde" plutôt qu'"Ecoute"), mais pour finir, j'aurais presqu'encore préféré:
On est Satan
On est des enfants
C'est d'ailleurs comme ça que je l'avais lu d'abord.

J'ai presque tout désossé, il ne reste rien à jeter. C'est du très grand art débraillé!

   LeopoldPartisan   
21/2/2013
 a aimé ce texte 
Passionnément
ce texte mérite minimum 3 ou 4 lectures pour que saute aux yeux sa qualité extraordinaire.
C'est extrêmement rythmé et impeccablement maitrisé. C'est à la fois malsain et prodigieusement vivifiant. Il y a en plus derrière chaque paragraphe un pouvoir d’évocation et d’imagination qui force le respect
« Nous avons été hier trois jours
Dans une boîte en bois en mousse en laine de pierre
Nous y avons enregistré nos cancers
De la gorge des poumons de la peau
Notre tumeur au cerveau »
« Virilité complicité efficacité
Sur pilotis
Nous avons comploté un semblant de chant sacré »
« Nous avons frappé chez les voisins à grands coups de masse dans
La porte
Ils n'ont pas ouvert
Alors nous sommes passés par les caves »
Vraiment chapeau bas car cette force de pouvoir en si peu de mots, me faire imaginer un sacré long métrage, un grand roman, c’est tellement rare que j’en suis baba, gaga …

   tchouang   
5/3/2013
 a aimé ce texte 
Un peu
bonjour. on remarque une certaine morbidité dans ce texte, un ressassement, mais ça ne décolle pas vraiment, cela reste étriqué et donne un gout d'incomplétude plutôt que d'énigmatique. le thème de la fraternité est à peine et insuffisamment ébauché. les trois derniers vers sont-ils vraiment indispensables ?... et pourquoi ce titre ? claus, c'est le nom du frère, peut-être...

   Anonyme   
6/3/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour,
Je ne dirais pas que ce texte est poétique, non...
Mais vraiment j'adore !

Sinon, les " machins ", c'était quoi ?
Des Jembés ?
Pas des gens quand même !
Rire.

Ce texte est puissant !

   Anonyme   
8/3/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ce genre de texte me plait.
On sent qu'il y a une autre culture ici. De la poésie qui vient du garage et qui fait que je trouve ce poème assez punk finalement.
C'est vivant, spontané et assez rentre dedans.

   Pouet   
9/3/2013
J'avoue être bien moins enthousiaste que la majorité.
Certainement dû à mon manque de perspicacité, je suis resté assez en dehors de ce texte.

Cela ne me dérange pas de ne pas tout saisir d'un texte quand les mots me parlent où que les métaphores me ravissent.

La forme ne me charme pas, l'expression me laisse perplexe et je n'ai pas vraiment envie d'aller chercher plus profondément le sens de ce texte qui pour moi (en toute subjectivité) me parait assez éloigné de la poésie, comme je l'aime du moins.

Je vais donc m'abstenir de noter ce texte qui apparemment plait beaucoup, je suis sans doute soit stupide soit buté car pour ma part il ne m'a franchement pas transcendé.

   brabant   
15/3/2013
Je pense que votre poème est à l'image du vers "Le prétexte étant de pouvoir hurler comme on l'entend" ; vous avez poétisé comme vous l'entendiez sans trop vous soucier de la sémantique ni du sens commun... à l'image de ces grands enfants, diaboliques, qui forcent les chemins, dussent-ils passer par les caves de l'esprit... des caves :)

Débridé !

Je ne note pas : 4 plumes ça se respecte :))))

OK, je suis allé vous écouter, je comprends mieux ! C'est du métal ou quelque chose comme ça, j'avais vu une émission d'ARTE là-dessus, du gothique avec du satanique subliminal. Effectivement ça déménage !

Vous m'avez (presque) foutu la trouille... Lol !

   Anonyme   
6/10/2016
 a aimé ce texte 
Pas
J'ai fait plusieurs lectures de cet écrit, je suis toujours aussi perplexe, je dois sans doute être d'une autre époque, rien dans ce texte ne me semble poétique, vous décrivez à votre "sauce", le récit d'un moment vécu, je n'en ressens aucune émotion, là encore la distance est importante entre l'auteur et le lecteur que je suis.

Vous ne m'ouvrez un rien la porte pour le partage, j'ai parfois l'impression avec vous de lire, les pages d'un journal intime. D'ailleurs j'ai remarque que vos poèmes souvent commençaient par "je".

Je crois qu'avant tout vous vous faites plaisir. Vous avez de l'aisance dans le style que vous vous êtes créé, mais qui ne m'est pas accessible, trop limite en compréhension.


Oniris Copyright © 2007-2023