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Poésie libre |
clepsydre : Initiation au crépuscule |
Publié le 12/11/08 - 6 commentaires - 858 caractères - 67 lectures Autres textes du même auteur
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Extrait d'Initiation au crépuscule, une des parties d'un recueil intitulé (jusqu'à meilleure idée) "Dans l'effeuillage des souffles".
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Initiation au crépuscule
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c’est peu dire qu’il fait froid froissement de paupières et lit d’humus rougi les pluies passent sur la pointe des pieds tout comme les années
les soirs se moutonnent puis ma prière glisse mate au galbe des bougeoirs faudra-t-il rallumer les chandails sur le ventre étiré des saisons accomplies ?
j’attends que tu me dises quelle est l’heure d’y voir clair qu’enfin je sache guider ce chemin jusqu’à l’aune de notre rencontre
c’est peu dire l’impatience car l'on n’est rien, mon Dieu qu'une danse de bourgeon mimant au ralenti l'éclosion d'un nuage
envoie-moi ton bonjour, que je déplie lentement sa texture de pain gros, fécond de croustillant sous la dent qui soupire
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Anonyme
12/11/2008
a aimé ce texte
Bien
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J'ai bien aimé. C'est un texte qui prend son temps, lentement, d'exprimer tes idées et tes images, Clepsydre. C'est un style, dont je ne suis pas particulièrement fan habituellement, mais qui ici est bien maîtrisé je trouve. Cependant au niveau du rythme des vers, certaines choses m'ont gênées. J'ai lu ton texte à voix haute, et certaines strophes, certains passages, m'ont déplu à cause de ça. Je citerai notamment toute ta troisième strophe, que j'ai vraiment eu du mal à énoncer, tellement ça m'a semblé ne pas aller.
Courage Clepsydre, Persévère dans ta voie, tu as déjà la chance d'avoir un style à toi.
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Anonyme
12/11/2008
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un poème comme je n'en avais lu depuis depuis quelques temps, c'est à dire avec un style très particulier, trés personnel.
Je n'ai pas tout apprécié, notamment le second vers que je trouve violent.
J'ai aussi eu du mal avec la strophe quatre.
Mais j'aime ce texte et toutes les images et émotions qu'il véhicule.
Beau travail!
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Anonyme
14/11/2008
a aimé ce texte
Bien ↑
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Je ne suis d'habitude pas très fan de ces poèmes trop sentimentaux, mais j'y ai trouve de belles images, inattendues...
Le passage de "froid" à "froissement" me paraît bienvenue; bravo pour l'allitération en "p" du troisième vers. La nuit tombe, je vais "rallumer les chandails" en regardant "moutonner" le soir.
J'aime moins "la dent qui soupire" mais pourquoi pas?
La poésie, c'est inventer des images. Et pas ce texte, vous le prouvez.
Merci pour la lecture.
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Anonyme
7/4/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un joli poème aux images souvent inventives. (malgré d'autres plus convenues) Une bien agréable lecture. Au plaisir de lire d'autres poèmes de l'auteur.
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Anonyme
17/12/2015
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J'aime beaucoup votre travail dans les inversions comme dans ce passage: 'qu’enfin je sache guider ce chemin jusqu’à l’aune de notre rencontre', et puis j'aime tout simplement vos vers que je trouve particulièrement poétiques, comme ceux-là: 'car l'on n’est rien, mon Dieu qu'une danse de bourgeon mimant au ralenti l'éclosion d'un nuage'
Bref, de la poésie!
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Anonyme
11/7/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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C'est un très beau texte, il est dommage qu'il ne soit pas mieux ponctué, une virgule égarée (car l'on n’est rien, mon Dieu), ainsi qu'un point d'interrogation (des saisons accomplies ?). C'est trop peu, pour donner un rythme élégant à l'écrit. Voilà pour ce qui m'a peu chagriné.
Cependant l'ensemble du texte a un vocabulaire plaisant à lire et à relire, que d'images magnifiques comme :
- les pluies passent sur la pointe des pieds - qu'une danse de bourgeon mimant au ralenti l'éclosion d'un nuage
Et puis d'autres petits détails par-ci par-là. Un écrit qui laisse une impression de mouvement léger et frêle, comme la nature c'est nous en offrir. C'est simplement beau, et vos mots sont les dépositaires de ce moment changeant.
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