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Anonyme
30/4/2011
a aimé ce texte
Bien ↓
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Détrompée par le titre, je ne m'attendais pas à une si riche imagerie et à une fin si tragique ! Le rythme est un peu monotone à mon goût sur la plus grande partie du poème (sauf "Une cascade de sécheresse (...) t’ouvres en calice !"), et je me dis que le poème gagnerait peut-être à des vers plus irréguliers et pas forcément introduits par une majuscule, bref à une forme plus libre.
La force du texte, pour moi, réside dans ses images, sa faiblesse dans un manque d'audace de la forme. |
Lunar-K
14/5/2011
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Je dois dire, tout d'abord, qu'il faudrait absolument aéré la mise en page de ce texte. Comme cela, on se retrouve devant un bloc plutôt repoussant, surtout lorsqu'il s'agit de lire sur un écran. Cela permettrait sans doute aussi de mieux signaler ce changement soudain entre la troisième et la deuxième personne du singulier. Par rapport à ce changement de personne, une autre remarque. L'utilisation de "Maman" laisse entendre un autre changement, vers la première personne cette fois. J'ai trouvé ça assez étrange, le "tu" employé avec ce mot...
En ce qui concerne le texte en lui-même, j'ai trouvé la fièvre (?) de l'enfant malade assez bien rendue. Cette enchaînement d'images brèves et fulgurantes traduit particulièrement bien le délire du malade. Un (long) passage très prenant. Malheureusement, l'écriture pêche parfois par quelques lourdeurs comme ces néologismes : "lichenesque" et vau-l'espace. Quelques soucis au niveau du rythme aussi, avec quelques vers qui m'ont paru bien long : "C’est que le rêve devient félon ! Ses os rosissent" : J'aurai fusionné la fin de ce vers, "Ses os rossissent", avec le vers suivant... Au final, un texte assez prenant, mais dont le souci majeur est sa présentation trop peu aérée et quelques problème de rythme et de lourdeur ici et là. |
Meleagre
15/5/2011
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour,
Un ressenti assez mitigé à la lecture de ce poème. J'aime beaucoup le sujet, défini dans la présentation ("l'enfance est le lieu de tous les possibles"), et l'idée qui sert de fil conducteur au poème : une évocation de tous les personnages qui traversent l'esprit d'un enfant, auxquels l'enfant s'identifie, dont il rêve, ou qu'il rêve d'être. Là, je m'interroge déjà sur le titre. Pourquoi "Anamorphose de l'enfance", et pas "Métamorphose de l'enfance", qui correspondrait plus à ce procédé ? Ensuite, l'effet liste fonctionne parfois, on se laisse entraîner dans les imaginations de l'enfant, grâce à des personnages qui ont peuplé notre imaginaire à tous : les guerriers maures, les sirènes, les eunuques... Quelques belles évocations : - "Rouge est le sang des guerriers Maures Se mêlant à l’ivraie des fontaines" - "L’enfant se mire et les sirènes L’attirent de leurs voix arabesques" - "C’est que le rêve devient félon ! " - "Tu voles, cours, nages" : Belle adaptation de Corneille ("Va, cours, vole, et nous venge !" - la décollation de Jean-Baptiste "Si belle elle est ta Salomé ! De sa marée s’élance ta sève ! Dedans les cachots du palais Une tête tombe, s’abat le rêve !" Mais au bout d'un moment, j'ai l'impression que la machine tourne un peu à vide ; d'autres images n'ont plus la même puissance d'évocation. J'ai parfois du mal à me représenter la scène décrite, qui ne me parle pas. - Ce chant est un susurrement, La voix des peuplades indiennes, Des traditions avilissantes (Je ne comprends pas le passage des sirènes aux indiens dans la même phrase) - Ses doigts perclus de métal froid Percolent ta colonne vertébrée (les doigts de qui ? que veut dire percoler ?) - Ta rotation est planétaire : Des fleuves de tôles torturées À l’épicentre de lumière, Ton âme compose, seule, aérée... (Je comprends plus du tout) Quelques expressions que je trouve maladroites : - les pierres « lichenesques »... - algues fulgurantes - Pourtant c'est beau, c'est émouvant (un peu plat) - Tout cela va à vau - l’espace Et c'est l'effet d'un galet rond - ton corps désaffecté. Et je trouve le rythme parfois bancal. Cette suite d'octosyllabes donne au poème une vivacité qui convient bien à cette évocation rapide de personnages imaginaires. Mais pour obtenir des octosyllabes, il faut parfois élider les "e" muets avant des consonnes, d'autres fois les prononcer. Ces irrégularités freinent la lecture et l'effet n'est pas atteint. Bref, un essai déjà partiellement réussi, mais qui mérite d'être retravaillé, pour donner plus de régularité dans le rythme et plus de force d'évocation à certaines images. Bonne continuation. |
Lunastrelle
15/5/2011
a aimé ce texte
Bien
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Dommage que la présentation ne soit pas davantage aérée, cette disposition en monobloc fait un peu pêcher le rythme, pour ma part... Sinon j'avoue avoir lu avec plaisir ce texte, que le titre ne laissait pas présager... Du moins, pas comme ça. L'anamorphose a tendance, pour moi, à caricaturer les choses en ne les rendant pas forcément belles(cf cartes en géographie, par exemple), mais là, j'ai été agréablement surprise.
Bon, y a quand même beaucoup de "de", "du", etc. (je n'ai pas compté combien), et quelques accrocs à la lecture. |
chachnikov
24/5/2011
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour,
Il y a une bonne énergie dans cette poésie, beaucoup d'images. Mais pour ma part je le trouve trop long et pas assez aéré. Je n'ai pas aimé le passage à la seconde personne. J'aime beaucoup ces vers: "Photons de sable et boîtes crâniennes" "Dansent les sexes des eunuques" "Ta rotation est planétaire" Par contre celui-ci: "Tu meurs dans le sang d’un chacal" n'est pas à la hauteur du reste à mon goût. Bonne continuation. |
David
28/5/2011
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour CLieb,
La première impression, c'est un tour du monde, pas très circulaire mais il y a des "maures", des "peuplades indiennes", une "Salomé", des "pirogues encrées de chine", un "Bengale". C'est difficile de retrouver un plan d'ensemble, c'est plus oniriques au début, l'enfance et la maladie m'ont semblé planer ensembles vers la fin, comme un mélange de merveilleux et de terrible. Ce que je comprend du titre, c'est un changement dans la continuité, un passage du temps qui n'enlèverait pas une peine plus profonde, et le texte lui-même ne le dément pas, pas forcement pour le meilleur : les mots changent mais rien ne se précisent, ne semblent aboutir dans les propos. Le problème pourrait venir de la forme, le vers sert à la musique, à "seriner" une idée ou une image, les rimes ramènent constamment aux même sons précédents, elles peuvent gêner l'immersion, la compréhension d'une lecture. La prose poétique, un texte à base de paragraphe, peut jouer sur les sons de loin en loin, ça ouvre une autre construction d'ensemble, le texte serait plus "petit", plus facile à embrasser du regard si les vers étaient mis bout à bout. Une réécriture serait sans doute plus préférable qu'une simple remise en page. |
Anonyme
12/10/2016
a aimé ce texte
Pas
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Je vous ai lu et relu, véritablement le texte m'a paru trop long et ennuyeux. Des mots agglutinés les uns aux autres, qui n'expriment aucune émotion. Je ne ressens cette enfance dans tout ce "foutra", car ce texte manque de légèreté et de fraîcheur, les mots sont bien trop pompeux. Je sens là davantage un discours d'adulte qui sait narrer, mais rien de plus.
J'aurais aimé quelque chose de plus vrai, surtout de plus authentique de moins tarabiscoté. Le monde de l'enfance est fait de simplicité même dans ces aventures les plus rocambolesques. Dans ce texte vous avez complétement oublié votre âme d'enfant. Ni le fond, ni la forme ne m'ont séduit. |