Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie libre
CoDi : À ces commodités [Sélection GL]
 Publié le 25/08/18  -  9 commentaires  -  904 caractères  -  181 lectures    Autres textes du même auteur

L'évolution des habitudes, des traditions, des rituels...
La mise en mots des difficultés de changer les habitudes, et de se rappeler que ceux qui ont mis en place nos coutumes ont sûrement dû se démarquer, se mettre en difficulté.
Comme ceux qui, aujourd'hui, tentent d'apporter un changement, voulu sans aucun doute positif.


À ces commodités [Sélection GL]



Nos us nous ramènent sans cesse
à suivre un chemin dessiné
aux traces des ripatons laissés
des autres moutons enlisés.

Ils ont profané les coutumes,
insultant le sens et les runes
de nos ancêtres instigateurs
de ces pratiques autrefois justes.

Marchant chacun, et puis à l'autre,
une vallée s'est dessinée
et honte à ceux grimpant versants,
eux, qui cherchent la liberté.

On ne la trouve selon les guides,
que par la route déjà tracée.
Eux, suivent une vie prosaïque,
dénuée d'air et d'occasions.

L'on dit que la boue monte aux yeux
et aveugle ceux qui s'entêtent,
ou que ces ouailles sont ectoplasmes
et dans la tranchée restent niais,

oubliant que nos doux aïeux
recherchant, comme tous, liberté,
avaient eux-mêmes quitté le lit
des ancestrales commodités.


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Anonyme   
25/8/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour,

Un poème original dans sa manière d'aborder le thème choisi.

"Ces commodités " titre amusant puisque ce terme désigne aussi les WC et autres toilettes.
Cette définition reste en tête à la lecture du poème, pour faire sourire le lecteur.
La présentation est sérieuse, il ne semble pas y avoir de double sens, cependant.
"Marchant chacun, et puis à l'autre," surprend par sa construction.

Ensuite le poème en lui-même est surprenant, par l'agencement des paragraphes : le second vient contredire le premier et ne me paraît pas à sa place.

"aux traces des ripatons laissés
des autres moutons enlisés." L'humour est présent, merci.

Globalement, il me semble que le narrateur se répète un peu trop, employant aussi les mêmes mots : eux, liberté, autres.

Bonne continuation,
Éclaircie

   Queribus   
15/8/2018
 a aimé ce texte 
Bien
Un poème dont la liberté me semble bien maitrisée avec un côté classique et une disposition en forme de vers. Le tout se laisse lire volontiers sans grands mots grandiloquents même si quelques images apparaissent parfois un peu naïves; le poème n'est pas très long, autre avantage. La ponctuation est respectée (j'aurais toutefois mis un point après liberté).

Globalement, un texte plutôt réussi.

Bien à vous.

   izabouille   
17/8/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Voilà une bien belle manière de raconter la ronde incessante des cycles et de l'évolution, comme quoi tout tourne et retourne, tout revient toujours au même point. Je découvre le terme 'ripaton', je ne le connaissais pas. J'ai bien aimé votre poésie, merci à vous

   Coeurdeloup   
25/8/2018
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,

Agréable à lire et une petite pointe d'humour pour narrer l'évolution des "us et coutumes" de notre société.

Le style est fluide, le poème pas trop long... ce qui rend la lecture aisée.

Merci

   jfmoods   
25/8/2018
Ce poème libre (assorti de rimes pauvres et suffisantes et de glissements allitératifs) est composé de 6 quatrains en octosyllabes et ennéasyllabes.

J'aurais mis une virgule à l'hémistiche du vers 13.

Le texte, dont le thème est la tradition ("Nos us", "les coutumes", "nos ancêtres", "nos doux aïeux"), présente une visée argumentative.

Dans une société où les moeurs sont vouées à évoluer, il s'attaque au conformisme béat (titre : "À ces commodités", "suivre un chemin dessiné", "traces des ripatons laissés", "la route déjà tracée", "ancestrales commodités").

Au nom de la religion (image du berger et de son troupeau : "moutons enlisés", verbe : "Ils ont profané", démonstratif : "ces ouailles") et contre le cours naturel de l'Histoire (constat sans appel : "avaient eux-mêmes quitté le lit"), certains entendent imposer aux autres, par un processus de culpabilisation ("insultant le sens et les runes", "honte à ceux grimpant versants", "la boue monte aux yeux / et aveugle ceux qui s'entêtent"), la perpétuation d'une existence étouffante, sans le moindre espoir d'ouverture ("une vie prosaïque, / dénuée d'air et d'occasions").

Merci pour ce partage !

   Anonyme   
25/8/2018
 a aimé ce texte 
Bien
La façon choisie de traiter le sujet est plaisante.

Il est vrai qu'il n'est pas des plus faciles de quitter les ornières bien creusées par les siècles.

Il me semble quand même que l'évolution de la liberté - des libertés - et de la société n'est pas véritablement liée aux us et coutumes qui, eux, ont beaucoup de mal à régresser ; surtout ceux bien installés par les religions.

J'ai trouvé les quatrième et cinquième quatrains intéressants.

Par contre, la construction du troisième m'a paru un peu confuse.

   papipoete   
25/8/2018
 a aimé ce texte 
Bien
bonjour CoDi
Si vous voulez être tranquille, il vous faudra marcher dans les pas de vos ancêtres, de pas dévier des chemins de traverse, ne pas sortir des rails tracés !
<< Liberté, qu'est-ce que cela ? Rentrez vite dans le rang et que ça saute !
Liberté, vous n'avez que ce mot à la bouche, comme ces renégats qui voudraient vous écarter du droit chemin ! >>
NB l'auteur parle à 2 voix ; celle du bon pasteur qui implore de ne pas se disperser et celle du révolutionnaire qui appelle au sursaut !
Une intéressante leçon de " savoir vivre " pépère ou ... différente !

   Anonyme   
25/8/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Assez content que la poésie aille aussi loin; ne s'arrêtant pas que sur les émotions et les sentiments.
en plus d'être un bon conseil, ce poème est trop simple et trop claire.
son titre lui va trop bien.
on le lit sans trop s'arrêter ou chercher à comprendre ce qu'à voulû dire l'auteur.
peronnelement j'ai aimé et je suis tout impatient de vous relire.

jerusalem
merçi

   Gabrielle   
29/8/2018
 a aimé ce texte 
Bien
Un poème qui traite du délicat sujet des"us et coutumes" qui font l'histoire .

L'auteur exprime un profond regret quant à l'importance de espace liberté laissé à ceux qui s'égarent.

L'auteur rappelle que le combat mené pour la liberté est le même pour tous et qu'un recul pris par rapport "aux ancestrales commodités "à un moment donné est bien naturel -même pour "nos doux aïeux"- (dernière strophe) et que la construction de l'histoire se fait par l'évolution et la mise en place de nouvelles règles (synthèse du texte).

Merci pour ce partage.


Cordialement.




G. Michel


Oniris Copyright © 2007-2023