|
|
Mintaka
6/3/2022
a aimé ce texte
Bien
|
Bonjour,
On ressent davantage l'isolement que la promiscuité. Un poème assez pessimiste avec des traits quasi schizophréniques en filigrane. Il est sûr qu'en parlant de confinement dans l'exergue on comprend mieux. L'anaphore du puzzle est judicieuse car elle marque bien une sorte d'ennui et de turn around. Personnellement je ne m'y retrouve pas mais comme il s'agit de vous je pense que ce texte fait concrètement ressentir certains affres de votre confinement. C'est comme celà que je le saisis. Si ce n'est sur le fond qui vous appartient, la forme est claire dans le propos. |
Cyrill
11/3/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
|
Je fais mon puzzle, autant pour tromper le temps que dans le sens de je me rassemble, j’essaie de recoller les morceaux d’une vie qui ne semble guère avoir de sens. Au point que le plaisir peut naître dans la destruction de ce qu’on a tenté de construire. Un tableau de désespérance amené par petites touches, d’indécisions en incohérences, avec des formules qui font mouche, comme :
sans aucun débat. Ma solitude par paresse, je la cuve en détresse. Les vers courts servent bien cet état d’éparpillement de l’être. Ça plombe en même temps que c’est léger dans la lecture, un paradoxe réussi selon moi. |
papipoete
17/3/2022
a aimé ce texte
Bien
|
bonjour Coincoin ( sympa ! )
Je couve mon ennui, je cuve mes demis, je fais un puzzle que parfois je finis... je fume, je picole faut bien tuer le temps... dans ce confinement ! NB un poème pouvant prêter à sourire ? pas tant que ça, quand on sait ce que la vie à deux pour les couples, à plusieurs pour une famille, cela coûta de se supporter, et cohabiter sans se froisser ! Le héros ici se fait vraiment ch..., comme on dit, et seuls alcool et clope purent lui être de fidèle et chaleureuse compagnie ! J'aime bien ce refrain " puzzle ", le dernier en particulier, qui pique les yeux... |
Lariviere
17/3/2022
a aimé ce texte
Un peu ↑
|
Bonjour Coincoin,
Sur le fond j'ai aimé ce puzzle, objet puéril censé casser la routine du désœuvrement mais aussi métaphore d'un morcellement psychologique à combattre... "Ma solitude par paresse, je la cuve en détresse." J'ai aimé cette strophe qui affirme un propos assez noir mais en adéquation totale avec le ton du poème Sur la forme et sur l'ensemble je n'ai malheureusement pas été convaincu par ces vers courts et les petites maladresses comme cette répétition de "parfois" au vers 2 et 6 ou ce passage soudain à l'élision de voyelle dans cette strophe : "J'me divertis partout ailleurs. Pas d'soucis, j'ai pas peur." Pas convaincu par ces verts cours donc très, voire trop prosaïque malgré la présence de rimes, avec un manque d'impact poétique trop grand à mes yeux... Le sens est là, bien présent, mais peu de choses dans les images et dans les vers ne vient transcender l'espace du poème pour lui donner pour moi une plus value en valeur poétique... c'est dommage l'idée était là et plutôt bonne... Une autre fois peut être, bonne continuation ! |
Raoul
19/3/2022
a aimé ce texte
Bien ↓
|
Bonjour,
Le titre... Un peu trop, peut-être. J'aime assez le fond plutôt gris-noir au pessimisme assumé. Les vers très courts évoquent assez justement l'essoufflement de l'existence (et sa routine). L'idée du puzzle ainsi que sa symbolique de construction/structuration en refrain est bien trouvée, en revanche, je trouve le "faire" pas très heureux et plutôt lourd, comme il est en anaphore, il (m') est une vraie gêne à la lecture. J'aime beaucoup la finesse du "que parfois je finis" et son sens induit. Idem pour l'"ennui viral" ou/et pourquoi pas vital. Merci pour cette lecture. |
ferrandeix
20/3/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Un poème dans le style de la badinerie. La métaphore du puzzle avec son leitmotiv, qui se prête particulièrement au thème, est bien exploitée. Et notamment pour le "concetto" final. Les variations du mètre de 4 à 5 syllabes ne sont pas franchement gênantes. Ces variations sont-elles une entorse aux règles de la versification? Je n'en sais rien, les spécialistes de la versification classique pourront nous le dire. Ce qui est à proscrire, pour moi, c'est le mélange de vers binaires et ternaires, mais cela ne concerne que les vers balancés, décasyllabes et dodécasyllabes, donc hors de propos. Par ailleurs, l'apocope du je en j' et du de en d' s'accorde avec le ton du poème, néanmoins, je n'irais pas jusque là. La poésie, à mon sens, doit rester un art noble, en évitant ces vulgarités propres à la chanson et au langage parler.
Sur le plan euphonique, pas tellement à redire, attention tout de même à la cacophonie en l (malgré l'arrêt temporel en fin de vers) dans le taf et l'alcool, les copains hors-la-loi Sinon, le charme de ce poème opère. Je me laisse aller à la mention "beaucoup". |