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brabant
11/3/2012
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Un poème en prose de 5638 caractères ! Pas étonnant qu'il ne décroche pas de mon espace lecture depuis plus d'un mois... sans lecteur. Bon, j'arrête de ronchonner, je m'y colle.
Trop de points, c'est sûr, dont certains viennent couper des cheminements de phrases, donc sont incongrus. Quelques fautes aussi, pas trop, dans l'accord des verbes (ex : je dis et non je dit, deux fois je crois, citation approximative de mémoire). Mais il y a aussi quelques bonheurs d'expressions : "Nous avons travaillé pour extraire des pluriels", "Tu cherches à connaître l'envers de mes silences. Je cherche à voir ce qui se passe à l'envers de tes paupières." Dans le désordre : "un cercle de patience... enfants caramel... ..." Attention à la grandiloquence : "La lucidité du précaire avec l'espérance du permanent", ça, c'est trop ! Et puis "les semelles de vent" renvoient à Rimbaud, alors rendez-les lui ! lol. Je crois qu'il faut élaguer là-dedans, texte trop long pour... un tiers de vie (?). A votre gomme ! :) Cet effort mériterait bien une édition ; mais ça n'est que mon avis... |
framato
11/3/2012
a aimé ce texte
Pas
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Une langue poétique, sans doute. De la poésie en prose, certainement pas. Un texte sentimental, aucun doute, entre réflexion et romantisme, mais absolument apoétique selon mes critères. Il me semble que ce texte ne devrait être lu QUE par la personne à qui il s'adresse (et elle le trouvera merveilleux; je n'en doute pas). Mais comme je ne suis pas elle, je n'ai pas réussi à entrer dans ce miel presque dégoulinant de bon sentiments. Désolé.
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Anonyme
11/3/2012
a aimé ce texte
Bien ↓
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Je ne suis pas avide de poésie en prose. Le peu que j'ai pu lire des plus grands auteurs (Baudelaire, Rimbaud…) ne m'a jamais procuré le frisson ni la magie de leurs vers. Ce petit préambule juste pour vous dire que je ne connais pas la limite autorisée dans la poésie en prose, entre la poésie et le romanesque.
Dans votre poème par exemple, j'ai trouvé des images caractéristiques d'un univers poétique : - "Ma perle de lune au creux de l'aube" -- "deux enfants caramel" -- "les sables émouvants" -- "l'envers de mes silences" -- "l'envers de tes paupières" -- "j'effleurais une fontaine" etc... Mais le plus souvent je crains d'avoir trouvé un univers plutôt romanesque, de la catégorie "littérature sentimentale", sans d'ailleurs porter aucun jugement de valeur, puisque les clichés sont aussi des signes de reconnaissance de la nature humaine. Mais c'est là où j'avoue un peu mon embarras. Par exemple, vous commencez par : - "Il y a vingt ans, j'ai reçu un brin de rêve… Depuis longtemps, je cherchais mon étoile, des espoirs plein les poches que je semais au hasard des rencontres. L'impatience bourdonnait sous l'écorce." Franchement je ne sais pas encore que je suis dans un poème. Même le renvoi à la ligne après "rêve" serait largement répandu dans les romans de certains auteurs. Même question pour ce qui suit : - "À chaque frôlement, je m'empressais de jeter mon crayon pour laisser mes mains libres au cas où tu me donnerais la tienne". - "Je me souviens du coup de fil à mes parents, de la fierté affichée de ma voix dans la splendeur du jour triomphant". - "Les soirs d'hiver se prolongent devant une flambée. Nous restons silencieux à méditer, les yeux perdus dans les flammes". Etc,,,etc,,,, C'est d'ailleurs très paradoxal, parce que ces quelques phrases pourtant assez banales, me paraissent une poésie acceptable mais une très mauvaise littérature. Comme quoi la poésie en prose doit être un exercice très difficile. Pour le reste, j'ai trouvé votre style limpide, très paisible, avec une sensiblité qui semble naturelle. En tout cas j'ai pris plaisir à lire cette évocation "sentimenthe à l'eau-érotique", comme l'aveu d'un bonheur assumé. Je ne doute pas que celle à qui il s'adresse en soit éblouie. Cordialement Ludi |
funambule
11/3/2012
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Je passerais sur le titre, j'imagine déjà le nombre de pages proposé par mon moteur de recherche si je le lui propose (tiens, j'essaierai pour voir). Poésie or not poésie... je serais bien en mal de le dire... mais poétique, oui. Agréable, un peu long même si j'entends que c'est toute une histoire et le bonheur de ces années à balbutier (pour commencer) cet amour... puis le regarder se transformer. Cet amour là est en perpétuel mouvement. Bon, je me suis reconnu et sans doute ennuyé malgré la joliesse des tournures (peut-être qu'en condensant?). J'imagine l'allégorie assez classique sans trouver cela gênant car tout est toujours à réinventer. Je sais que le regard est porté en arrière et vu donc avec une certaine douceur mature... mais le côté compassé ôte (malgré des efforts descriptifs) à la passion et à la sueur que j'aurais aimé sentir passer entre les ligne. Chacun ressent à sa façon.
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zenobi
11/3/2012
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Je n’évaluerai pas ce texte, parce que, selon moi, il relève trop de l’intime, de la lettre privée à l’aimée (quand bien même celle-ci ressortirait du fictionnel).
Alors, en vrac, et bien superficiellement : je l’ai trouvé un peu long (même si, bien sûr, il veut s’inscrire dans la durée) ; j’ai apprécié certaines images, certaines jolies trouvailles de langue ; il m’a paru manquer un peu d’aspérité, un peu « bisounours », ne sentant ni la sueur ni les larmes ni le sexe. |
Anonyme
11/3/2012
a aimé ce texte
Bien ↓
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Beaucoup de très jolis passages : « des espoirs plein les poches que je semais au hasard des rencontres », « l’impatience bourdonnait sous l’écorce »…
La progression du regard, puis les petits mots « et de petits mots échangés comme autant de bourgeons de promesses…velours ou téméraires. ». C’est très délicat, c’est la lecture de l’infime. « Nos tambours battaient si forts que des petits marteaux frappaient à chaque doigt » « Nous avons travaillé pour extraire des pluriels » « Tu cherches à connaître l’envers de mes silences. Je cherche à savoir ce qui se passe à l’envers de tes paupières » Je trouve que le thème de l’incommunicabilité est pointé là assez finement. Malgré l’amour, il y a de l’inatteignable, et c’est très joliment dit. J’ai trouvé quelques maladresses, des répétitions (perle par exemple, étoile, il me semble aussi). J’ai trouvé ce groupe de phrases assez lourd : « la vie qui semble nous avaler « « il arrive que nous ouvrions » « que nous croquions » etc … La répétition des « qui » et « que ». « La vie est comme la mer, elle porte les gens qui bougent ». C’est très juste et très joli. Beaucoup de jolies pépites donc, mais l’ensemble manque de rythme à mon goût. ET, surtout, cela ne me semble pas assez incarné, pas assez situé. La femme transparaît à peine et le narrateur guère plus. C’est dommage car il y a beaucoup de délicatesse au détour des lignes. Merci pour cette lecture. |