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Poésie contemporaine
Cornelius : Le verger des délices
 Publié le 23/10/24  -  9 commentaires  -  1042 caractères  -  138 lectures    Autres textes du même auteur

Une pensée pour mon grand-père propriétaire de ce verger.


Le verger des délices



Je revois ce verger, cette période heureuse,
Enfants nous souhaitions que s’arrête le temps,
Le soleil était chaud et les baies savoureuses,
Nous venions y cueillir des fruits dès le printemps.

L’été offrait alors des lendemains qui chantent
Nous en profitions gaiement au fil des saisons
En commençant par les fraises aguichantes
Que nous engloutissions jusqu’à la déraison.

Grappillant les groseilles promises aux confitures
Nous nous régalions de ces perles précieuses,
Pas de fruits défendus dans ce coin de nature
Mais des drupes charnues aux saveurs délicieuses.

Après avoir goûté prunes et mirabelles,
Avec leur rituel arrivaient les vendanges.
Des grains étaient volés par des oiseaux rebelles
Prélevant leur écot avant la part des anges.

Empreints de nostalgie en cette fin d’automne
Comme on faisait jadis en pays dauphinois,
Près de la cheminée où l’on se pelotonne,
Nous nous réunissions pour y monder les noix.


 
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   BlaseSaintLuc   
11/10/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Il est évident que le texte est empreint de nostalgie, surtout avec des termes comme "fin d’automne", "jadis" et "empreints de nostalgie". Cela donne une dimension émotionnelle forte au poème, le rendant poignant et universel.
Les quatrains et l'alexandrin donnent au poème une musicalité et une harmonie qui rappellent la poésie classique française. La régularité du rythme renforce le sentiment de temps suspendu que tu évoques.
Le passage des saisons est bien marqué, avec une progression naturelle de la cueillette des baies au printemps jusqu'aux vendanges de l'automne. Cette cadence saisonnière ajoute à la nostalgie du temps qui passe.
Le poème sollicite tous les sens - on voit les couleurs des fruits, on sent leur goût, on ressent la chaleur du soleil et le confort de la cheminée en automne.

magnifique ode à l'enfance et à la nature,

   Robot   
23/10/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Un poème qui nous offre un goût de fruité avec ses groseilles, fraises, mirabelles ...
Des images savoureuses et poétiques émergent des vers, avec une ambiance de campagne et de nature au gré des saisons.

   Dameer   
23/10/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
Hello Cornelius,

Ah ! Jardin d’Eden revisité, évoquant les plaisirs simples et innocents d’une enfance vécue à la campagne.

J’ai presque envie de dire « trop beau pour être vrai », mais c’est ça le travail de la mémoire qui trie dans les souvenirs et retient la chaleur du soleil mais efface les jours de froid et de pluie, supprime les fruits verts que l’on recrache, les vers dans les fruits, occulte les diarrhées subséquentes pour avoir "englouti jusqu’à la déraison" !

Le rythme est doux et fluide, donne un caractère harmonieux, sans fausses notes au poème : les saisons s’enchaînent sans heurts avec les fruits qui leur sont attachés, toujours savoureux, aguichants, charnus, délicieux. Une gaieté douce empreinte de nostalgie prédomine.

Ah ! pouvoir retourner dans cette enfance magnifiée au verger des délices !

   Provencao   
23/10/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour Cornelius,

"Empreints de nostalgie en cette fin d’automne
Comme on faisait jadis en pays dauphinois,
Près de la cheminée où l’on se pelotonne,
Nous nous réunissions pour y monder les noix."


Merveilleuse nostalgie, sublimée d’images, de saveurs, de couleurs poétiques. Comment ne pas palpiter, comment ne pas être émerveillé devant tant de lumière, de lendemains qui chantent...

Merci pour ces lignes de saveurs plus que délicieuses.
Dans un souffle heureux, que de belles pensées accompagnent ce verger...

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Ramana   
23/10/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime beaucoup
J'entends bien que le poème est présenté en section contemporaine, mais certains passages accrochent pourtant ma lecture :
"Nous en profitions gaiement au fil des saisons". Le contemporain permets certes ceci, mais ce seul vers du texte avec un hémistiche en milieu de mot me fait tiquer, et si nous prononçons la diérèse à profitions, on a 13 pieds.
"Nous nous régalions de ces perles précieuses" : il faut alterner dans le même vers diérèse et synérèse pour retomber sur ses 12 pieds.
"En commençant par les fraises aguichantes" : si l'on ne prononce pas le "teu" final, on a le seul vers de 11 pieds, et chez moi ça coince !
Sinon, ce tableau emprunt de nostalgie bucolique est fort bien réussi, considéré globalement l'ambiance y est bien rendue.

   papipoete   
23/10/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
bonjour Cornelius
Deux mots à rajouter à mon vocabulaire :
drupe et monder
que je ne connaissais pas !
Sinon, votre verger ne peut que rappeler ces souvenirs, où nous nous régalions sur pied, sur arbre... encore meilleurs que dans une coupe au repas.
Promises aux confitures, nos chapardages ne se voyaient guère, lors de la récolte ( jamais on entendit " il manque tant de fraises, ,tant de groseilles " )
NB une chronique en forme de moments heureux, faits de simplicité bien avant que ne naissent consoles et smartphones ; en effet, je ne me me souviens pas m'être lamenté de
" j'mennuie, j'sais pas quoi faire "
la dernière séquence avec auprès de l'âtre, la Mondée des noix respire une agréable quiétude.
la 3e strophe a ma préférence
techniquement,
le 7e vers perd un pied
le 9e vers s'envole sur 14 pieds
le 12..........
hiatus et singulier/pluriels.........

   Marite   
23/10/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Balade enchantée au fil des souvenirs et des saisons dans ce jardin des délices, hormis l'hiver bien sûr. Après une lecture des yeux, j'ai recommencé à voix haute et c'était un réel plaisir car les images se formaient dans mon esprit sans aucun heurt. Le dernier quatrain offre une chaleureuse pause auprès de la cheminée.

   Cristale   
23/10/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour Cornélius,

La poésie contemporaine, c'est bien, surtout que, comme ici, malgré l'absence d'une versification classique régulière, les vers sont d'une grande fluidité, l'harmonie en découle sans heurt ni hésitation en lecture telle une prose. M'en voici même étonnée. Ce sera donc un bonus pour l'appréciation de l'écriture.

On en prend plein les yeux et la bouche de ces fruits colorés, ces jus gouleyants à souhait.

Avec un titre comme celui-là (que j'aimerais vous chaparder) je pensais découvrir autre chose de moins sage..., mais j'avoue avoir trouvé de la sensualité dans la description des formes, goûts et sensations éprouvées.

"Le soleil était chaud et les baies savoureuses,"
"Mais des drupes charnues aux saveurs délicieuses."

et un très joli quatrième quatrain dans ce tableau ravissant.

Bravo !

   Ascar   
29/11/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
j'ai dévoré votre texte et pas un seul noyau n'est venu casser ma gourmandise.

Ca me rapelle tellement de bons moments...

Bravo pour ces vers et le le mot drupe dont je découvre le sens


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