|
|
papipoete
6/11/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
|
bonjour Corto
c'était le 9 novembre 1989, quand le mur " de la honte " qui coupait Berlin en deux, tomba sous les hourras ! Tous ceux qui étaient du " mauvais côté " de cette palissade, ayant leur famille à l'Est, ou vivant dans des conditions qui évoquent celles de Corée du Nord, voyaient enfin leur rêve s'exhausser ! Ils ne débarquaient pas au Paradis, mais cette liberté retrouvée n'avait pas de prix ! NB l'auteur nous rappelle ce qui avait cours à l'Est ; s'exprimer librement sans craindre la visite des hommes en " imperméable " était proscrit ; et tenter d'approcher ceux de l'Ouest valait mitraille des " vopos " . Rostropovitch jouant au pied de ce que pioches et burins assaillirent, restera immémorable ! Le texte est long, mais comment raccourcir une histoire... qui put ne jamais en finir ! L'auteur reste dans la retenue, pour exprimer cette soif du " beau " lendemain, qui vit enfin poindre son oasis... la 6e strophe est celle que je préfère ! |
Anonyme
6/11/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Bonjour
Cet anniversaire méritait d'être célébré, l'auteur l'a fait en citant toutes les avanies que subissaient les habitants de l'ex RDA. J'aurais, peut-être, mieux vu une poésie en prose que ce poème découpée en strophes mais ce n'est qu'une intention personnelle. De belles métaphores pour ce moment important pour toute une population et l'humanité, tout simplement. |
leni
6/11/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
|
bonsoirCorto
ce texte me fait penser à un devoir de mémoire Le propos est sobre Rien d'excessif Les contraintes de la vie sont décrites avec "soin"n ces temps de tempête Ils voulaient le printemps, Construire un horizon Tandis que tout là-haut Les tenants du pouvoir S'enfonçaient dans l'hiver. cette vérité est superbement énoncée Qui vous laisse au gazon' J'aime cette façon de dire Et la finale est en forte Merci et salut très cordial LENI |
Vincente
6/11/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Ce que j'ai le plus aimé dans ce poème c'est le rythme passionné, et le fait qu'au fur et à mesure de la lecture la tension monte, la synchronie texte/événement nous accompagne avec évidence et nous porte plus qu'elle ne nous suit.
Alors bien sûr, ce ressenti vient plus aisément dès que l'on a identifié le mur en question, et sa démolition qui a débuté par le peuple enfiévré lui-même. Et puis aussi, il faut avoir une sympathie pour ce changement de régime, mais qui serait encore d'accord avec ses méthodes coercitives ? Si bien que ce qui est intéressant dans ce texte, c'est moins l'événement retracé en lui-même que le chant à la gloire des révoltés contre les outrances dictatoriales. La dernière strophe d'ailleurs est très forte dans cette volonté ; "La foule en puissance … insista sur la brèche… cassa l'indestructible … jusqu'à son nouveau monde". On appréciera le côté épique à la manière d'une chanson de geste et l'utopie espérée délibérément déclamée. Je ferais part d'un petit bémol en fin de première strophe, le "Bref de liberté" n'est pas très adroit (peut-être qu'une simple virgule après bref suffirait ?), il est abrupte et d'une syntaxe discutable. Mais c'est le seul petit chaos qui m'a gêné, le reste est d'une écriture efficace et agréable. Je noterais aussi dans ces deux vers : "En ces temps de tempête / Ils voulaient le printemps," ; dans l'absolu, ça fait beaucoup de "temp" mais dans le déroulé du propos, cet appui sonore, une sorte d'insistance sur le temporel, en corrélation avec son exceptionnalité, est bénéfique. Une belle intention, engagée, une façon de chanter l'ouverture (pas seulement physique) d'un lieu et des esprits. |
Davide
8/11/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Bonjour Corto,
J'ai failli attendre demain - le 9 novembre - pour le commenter, mais qu'importe ! Ce poème a du souffle, le souffle d'une révolte, d'une colère trop longtemps réprimée, intériorisée. On flirte avec l'héroïsme, voire l'épique. Puis, même l'écriture ne fait pas dans le raffiné, dans le recherché, les mots sont clairs, justes, percutants, simplement agrémentés de quelques images simples et parlantes, celles personnifiant le mur comme celles de la tempête et des saisons. J'ai particulièrement aimé la répétition du premier vers ("C'était le 9 novembre"), qui accentue le mordant, l'ardeur du propos, le vers "Construire un horizon", tellement bien trouvé, ainsi que le titre, qui nous parle au sens propre comme au sens figuré. Je verrai bien ce texte récité, mais dans le ton qu'il faut, à la manière d'un orateur déclamant son discours. |
Castelmore
8/11/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Bonjour Corto
Merci de nous avoir rappelé ce moment d’histoire et d’espoir . L’impensable est arrivé : L’état «modèle » de l’organisation socialiste à l’époque où plus de 70% de la population espionnait officiellement son voisin a explosé... en quelques heures... Vous nous faites vivre ces heures avec l’intensité les images et les mots qui nous touchent. Bravo et merci J’habite Hambourg et aujourd’hui les critiques pleuvent sur la façon dont la RFA a intégré ses nouveaux citoyens... mais ceci est une autre histoire ! |
BernardG
8/11/2019
a aimé ce texte
Un peu
|
Bonsoir Corto,
Ce type de poème à tendance historique (intéressant par ailleurs) doit - à mon sens- comporter du lyrisme pour emporte le lecteur...... Il y en a peu ! J'ai aussi trouvé le poème trop manichéen, les méchants allemands de l'est en hiver contre les bons allemands de l'ouest au printemps ....C'est plus subtil d'après Angela Merkel même si le mur devait tomber. Merci pour le partage Bernard G. |
Donaldo75
8/11/2019
a aimé ce texte
Un peu
|
Bonjour Corto,
Je me souviens de la fin de la guerre froide, de ce fossé entre l’Est et l’Ouest. Le Mur de Berlin le symbolisait bien. Pour cette raison, en évoquer la chute dans une poésie était ambitieux. Je salue l’ambition. Ai-je aimé ? Pas vraiment. J’ai trouvé ce texte bavard, raconté, à la limite de l’analytique alors que dans ma conception de la poésie l’écriture est tout sauf analytique. Il y a néanmoins des passages intéressants, comme celui-ci : « Qui apporta la pioche Pour frapper le premier ? On l'applaudissait Et le mur en béton S'ébrécha, mais résista. » Le côté documentaire, prise sur le vif, pour un tel événement, était à mon avis l’occasion de composer du lyrique, de laisser la cigale prendre le pas sur la fourmi. |
krish
9/11/2019
a aimé ce texte
Bien
|
Bonjour Corto,
Un sujet pas évident pour ce poème. Si l'indication du 9 novembre ne revenait pas comme une date importante, un anniversaire du souvenir, j'y trouverai un message universel. Combien de murs réels ou virtuels sont dressés à travers le monde afin de tenter de limiter les libertés au nom d'une idéologie politique ou économique ? Un texte qui pourrait tout aussi bien évoquer de nombreuses situations actuelles : La surveillance des échanges sur Internet et le triste sort de Julien Assange qui l'a dénoncé "vivre devant des serrures Qui observent encore et encore," La réalité des migrants : "Qui voulaient respirer Et rêvaient de crier De créer, de voyager Bref de liberté," Les révoltes des peuples à travers le monde "Ils occupaient les rues Pour crier NON à la fourberie Non à l'inhumanité." C'est cette universalité qui m'a plu dans ce texte avec sa fin pleine d'espoir d'un autre monde possible, d'un nouveau monde : "La foule en puissance Portée vers son avenir Insista sur la brèche Criant « oui, aujourd'hui » Cassa l'indestructible Jusqu'à son nouveau monde." Merci pour ce partage |
emilia
9/11/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
|
La commémoration d’un événement historique, politique, national pour le peuple allemand, résonne toujours différemment selon le vécu et l’implication de chacun autour de la symbolique du mur qui protège et sépare à la fois, ce rempart contre la peur qui gagne…
Votre beau texte qui se veut un hommage au retour à la liberté essentielle dénonce l’espionnage, la délation, les peines de mort infligées « sans fleurs ni honneurs » face à « ce mur de la honte », tout en se réjouissant du sursaut de révolte qui a poussé tout un peuple à « crier NON à l’inhumanité ! », avec pour conclusion l’espérance d’un « nouveau monde » à méditer en ces temps plus que troublés où de nouveaux murs se profilent… ; merci à vous pour ce partage engagé… |
Corto
9/11/2019
|
|
BlaseSaintLuc
10/11/2019
a aimé ce texte
Un peu ↑
|
difficile de faire de la poésie avec se genre d’événement , le soleil se lève à l'est mais ils ne le voyaient pas , brimés plus qu'aveugles, retenus plus que détenus , j'ai vu ce murs tomber, hélas d'autres ont poussés ..
Une sarabande de Bach, un violoncelle, c'était beau ! https://youtu.be/TEx7Pu-Ok5E |
LylianR
13/11/2019
a aimé ce texte
Bien
|
On voit bien la progression, la tension qui monte peu à peu, le changement qui s'opère. Des précisions qui, cependant, font plus penser à un documentaire précis où la sensibilité n'est certes pas absente, mais, où je ne perçois pas réellement de poésie.
C'est tout de même un beau texte qui renvoie à une période douloureuse : C'était le 9 novembre : Qui apporta la pioche Pour frapper le premier ? On l'applaudissait Et le mur en béton S'ébrécha, mais résista. La foule en puissance Portée vers son avenir Insista sur la brèche Criant « oui, aujourd'hui » Cassa l'indestructible Jusqu'à son nouveau monde. |
solo974
14/11/2019
a aimé ce texte
Passionnément
|
Bonjour Corto,
J'aime beaucoup (et même plus) votre poème. Les négations ("ne plus vivre", "ne plus chuchoter", "ne plus marcher" illustrent parfaitement à mes yeux la frustration ressentie par "Ceux qui n'en pouvaient plus", et leur désir prégnant de recouvrer leur liberté. J'ai également apprécié la reprise du vers "C'était le 9 novembre", car ce leitmotiv structure votre poésie - ce qui constitue un gros plus selon moi - et tend à sacraliser cette date pour ne jamais l'oublier. J'ai tout particulièrement aimé les deux vers suivants : "En ces temps de tempête Ils voulaient le printemps". Un poème puissant, à la fois sobre et très émouvant. Bravo à vous et excellente continuation ! |
sauvage
7/2/2020
a aimé ce texte
Un peu ↑
|
J’aime le sujet du poème et que cette « brèche » arrive à la fin. Egalement, le sizain 2 où le sujet espionné reste anonyme !
D’après moi, plusieurs choses auraient pu renforcer le message en précisant davantage quelle est cette foule, appelée tantôt « eux », « ils », « la foule », « elle », « vous », « on », prêtant à égarement pour le lecteur que je suis. Aussi, l’usage de la ponctuation comme au v6 « bref de liberté », ne serait-ce pas davantage « bref, de liberté » ? Idem pour la rengaine « c’était le 9 novembre » avec point, virgule, deux points. Or dans votre texte, il y a un souci d’harmonie, l’utilisation de 8 sizains parfois en hexasyllabes respectés. sizain 1 : 6 6 6 6 7 5 sizain 2 : 9 9 10 9 10 7 sizain 3 : 6 8 8 6 9 7 sizain 4 : 6 6 6 6 6 6 sizain 5 : 6 6 6 6 6 6 sizain 6 : 6 6 6 7 5 6 sizain 7 : 6 6 6 5 6 7 sizain 8 : 6 7 6 6 6 6 La forme choisie ne me semble pas complètement judicieuse car c’est une poésie certes libre mais finalement très contrôlée, ou alors inconsciemment, vous retombez sur vos 6 pieds ! Personnellement, je retravaillerais les deux derniers sizains pour leur donner plus de force en supprimant soit « s’ébrécha » soit « brèche » pour n’en garder qu’un et transformer les deux derniers vers qui à mon sens ont un peu de mal à s’enchaîner et où l’émotion peine à venir. Bien sûr, cela n'est que mon avis, très subjectif. Cela étant dit, vous m’avez donné envie d’écrire sur cet événement ! Merci pour ce partage. |
MichelPierron
21/3/2020
|
Modéré : Commentaire trop peu argumenté.
|