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tibullicarmina
18/2/2011
a aimé ce texte
Un peu
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Ce poème pourrait se rattacher à la longue tradition du genre du blason.
Il est assez plaisant à lire. Cependant, j'en dirai ce que disait à peu près Lamartine du sonnet pétrarquiste : l'esprit dépare la poésie. Trop de jeux de mots tuent le naturel et la poésie. Anecdotique, mais non sans intérêt, à mon sens. |
Anonyme
11/2/2011
a aimé ce texte
Pas ↑
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J'aurais d'avantage tendance à lire ces vers séparément, sans chercher à les relier. Il y a de toute façon de quoi s'y perdre.
Des impressions donc, rythmées de manière assez agaçante par tous ces adjectifs possessifs. évidemment si l'on tient compte du titre, il s'agirait d'un texte axé sur un égo mais quand même, il y avait sans doute moyen de faire autrement. Car finalement ces Mon et Ma qui entament chaque vers auraient plutôt tendance à casser le rythme. Les images sont souvent intéressantes dans chaque vers mais on les perds (oublie) très vite avec le vers suivant. ça manque de continuité et au final, il en ressort juste une impression de listing insipide. |
Raoul
12/2/2011
a aimé ce texte
Bien
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Un portrait, une figure, une esquisse au fusain.
J'aime beaucoup cette idée, cette façon de se penser par le prisme de la gestuelle et des tics les plus quotidiens… Les évocations concises s'enchaînent, c'est un joli travail je trouve, souvent très juste avec ce qu'il faut d'[informulé]. Quelques petites choses qui m'ont fait dresser l'oreille pour faire mon chafouin : "…nage à la surface" ou nager en surface? L'expression " ma peau de chagrin réduit…" est un peu trop plaqué à mon goût… (ma peau réduit le chagrin noir?.. pour être plus en filigrane). Et ce qui m'a gêné le plus, "mon cœur s'époumone", là j'ai du mal. Sinon je trouve ce texte et ses arcanes plutôt fin et réussi. J'apprécie le "particulier" de cette écriture. Bonne continuation. |
Pascal31
18/2/2011
a aimé ce texte
Pas ↑
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Excusez mon ignorance crasse, mais que signifie l'indication finale, "Ce texte a été publié avec des mots protégés par PTS" ?
Peut-être que cela me permettrait de mieux apprécier ce poème. En l'état, je n'ai pas été vraiment conquis par cette énumération 'égotique'... en particulier l'antépénultième vers, gâché à mon sens par un pourcentage incongru. Je me réserve le droit de changer mon appréciation si quelqu'un peut m'expliquer le sens de PTS ! Merci ! EDIT : J'ai reçu l'explication pour le PTS (Merci, Chene !), mais cela ne va pas changer mon appréciation du poème. |
Lunar-K
18/2/2011
a aimé ce texte
Pas
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Il y a bien, dans ce texte, quelques métaphores intéressantes. Le deuxième vers par exemple, ou encore le dernier. Mais l'écriture n'est pas assez coulante pour les mettre en valeur, ni, par conséquent, pour rendre sa lecture agréable.
Le pourcentage, par exemple, est à mon sens malvenu. J'ai aussi trouvé que ces deux allitérations étaient beaucoup trop forcées : "le noir négatif" et "ma main courante caresse". Personnellement, j'aurais aussi rajouté une virgule avant "rieuse", dans l'avant-dernier vers, j'ai vraiment dû me forcer pour lire le tout ("ma jambe en l'air rieuse") d'une seule traite. Sinon, je ne parviens pas non à plus à saisir le sens global de ce texte : Où l'auteur veut-il en venir ? Que cherche-t-il à exprimer ? On pourrait d'abord penser à la description d'un état physique, mais je ne vois aucun lien de cohérence entre les différents vers, aucune réelle unité. Voila, peut-être est-ce moi qui ne l'ai pas bien compris, mais je n'ai pas du tout été touché par ce texte dont l'objet m'échappe... |
aldenor
18/2/2011
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Ce que j’ai bien aimé :
« mon oreille quitte sans permission les conversations, » « ma jambe en l’air rieuse, suspendue, dégaine sa rapière, » « ma parole muette. » Ce qui me déplait : « ma langue bourdonne, elle trébuche, vacille, puis boucle ses liaisons, » Il faudrait supprimer « elle » et « puis » qui dénotent avec la structure du poème. « … arrive à recoller les plâtres, » : simplement recolle les plâtres, colle mieux… |
Charivari
19/2/2011
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Pas vraiment convaincu, désolé. Si l'idée est assez bonne, de nommer chaque partie du corps, ce texte en manque justement, de corps. On aimerait savoir à quoi ça nous mène tout ça : à un autoportrait ? Pas vraiment, parce qu'on ne découvre toujours pas à la fin du poème la personnalité du narrateur. Certaines images sont intérressantes, mais le tout donne tout de même l'impression de bâclé, d'écrit à la va-vite
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Anonyme
23/2/2011
a aimé ce texte
Bien
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Le moi m'est souvent opposé à l'émoi. Quand j'écris, j'évite d'utiliser la première personne, pensant -sans doute à tort- que l'écriture est déjà suffisamment, exercice narcissique.
"Quand je parle de moi, je parle de toi." disait Hugo à l'égo et à l'oeuvre surdimensionné. Ce concept me semble tout plein d'acuité et de justesse car l'expérience personnelle n'est rien sans l'extérieur. Elle se répercute en amont ou en aval, après travail et cuisine, sur l'altérité, naturellement. Le tout est de trouver la matière suffisamment éveillante, précise et conductrice d'affects, détentrice de rouages fédérateurs qui va produire la résonnance intime dans laquelle beaucoup peuvent se retrouver voire, se trouver ! Les créateurs sont souvent des monstres d'égos mais pas des égotistes. Sans cette confiance en soi qui confine à la névrose parfois, sans ses certitudes dévorantes, leurs mondes resteraient sans doute à l'état de voeux pieux (sur l'égo il doit bien y avoir une différence entre l'homme et la femme créateur). Un égo : un monde, voilà tout "l'antagonisme-fusionnel" à gérer. J'aime beaucoup le titre de votre texte. Il correspond bien à cette "ouverture/fermeture", "microcosme/macrocosme" caractéristique de l'idée de création en général. Il ya aussi l'évocation d'une alchimie compliquée mais très humaine. Le son "m" est très beau car suggestif de doux possibles : amour surtout, joliesse sans mievreries, et plus ici l'appétance pour la lettre avec sa fascination pour la naissance d'une forme. Me gènent un peu toutefois la trivialité de "75% de son capital" et l'abscon pas très esthétique ni très porteur de "informule les étiquettes". Sinon le reste fonctionne. Egoème, laboème, crise en thème ? Comment ne pas penser à la grand mère de M, magnifique et éternelle complice d'écriture ? Je m'écris J'interprète une page de vie J'en use comme plaque de cuivre J'ai la grène de plaisirs Je la cribble d'années Je la saisis en verte saison je la racle de nuit d'hiver Je la ronge en creux d'angoisees Je m'y taille espace libre Je l'attaque en matière noire Je progresse d'épreuves en épreuves Je la creuse en vaines morsures Je la burine d'émotions Je l'entame Pour nier le temps Je m'écris pour durer. Andrée Chédid "Rythmes" ed. Gallimard 2002 |
David
25/2/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Costic,
Les débuts de vers m'ont interpellé : trois "mon", trois "ma" puis de de chaque à nouveau, je n'ai pas du tout trouvé le poème nombriliste, encore que le nombril aurait pu jouer un rôle justement, mais là il y a plutôt comme une liste de sens : L'oeil pour la vue, l'oreille pour l'ouïe, la langue pour le goût, la peau et la main pour le toucher, il ne manquait plus que l'odorat pour le club des cinq sens, il pourrait vaguement être dans le premier vers : "Mon esprit acidule les bulles du bouillon" Je ne suis pas très convaincu par ce dernier point, mais plus par la démarche que j'y verrais, analytique... et débridée. Car le lien au réel est battu en brèche à peine esquissé. Les deux premiers vers auraient un effet miroir, j'ai envie d'écrire impressionniste : "Mon esprit acidule les bulles du bouillon, mon œil nage à la surface d’assiettes débordées," Je crois que c'est dans le "petit Nicolas" le roman jeunesse, et sans doute ailleurs, où sont évoqués ses yeux dans le bouillon, formés par des gouttes d'huile. Les deux vers suivant se passent encore "à table", avec toujours ce côté enfantin donné ici par le "sans permission" : "mon oreille quitte sans permission les conversations, ma langue bourdonne, elle trébuche, vacille, puis boucle ses liaisons, " C'est juste un poème où ça regarde son assiette, puis ça quitte la table et ça va se coucher en quelque sorte. Mais ça fonctionne comme une peinture j'ai l'impression, encore : "ma peau de chagrin réduit le noir négatif de la chambre," Ça me fait penser à une peau pâle, mais la scène semble vue comme le négatif d'une photographie, la peau chanterait son blues alors ? En reprenant ces deux vers, je me demande s'il n'y a qu'un personnage : "ma langue bourdonne, elle trébuche, vacille, puis boucle ses liaisons," Ça pourrait parler d'une pelle, d'un baiser. "mon sexe opposé plafonne à 75% de son capital" Ici, ça serait... bientôt à point ? Bref, le poème m'évoque autant une scène solitaire, un peu renfermée et mystérieuse qu'une rencontre assouvie, "l'autre" serait alors tout entier comme en ombre chinoise, à peine apparent dans ce "sexe opposé", et en tout cas vu d'un narrateur qui n'est plus que ses sens et ses membres. Si c'est bien sensuel, c'est pas du tout romantique et pourtant enchanteur, à mon goût du moins, comme un tableau impressionniste peut-être plus touchant qu'un autre, figuratif. |
Flupke
25/2/2011
a aimé ce texte
Bien
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J'ai bien apprécié l'audace et l'originalité de ce poème déjanté.
J'ai trouvé la lecture agréable grâce aux tournures et aux comparaisons bien agencées, même si je n'ai pas vraiment été frappé par l'intention poétique. Plus du plaisir de lecture qu'autre chose mais c'est déjà pas mal. Amicalement, Flupke |
Anonyme
30/3/2011
a aimé ce texte
Pas ↓
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Égo aime pas tellement...
Les virgules tout au long font un genre de phrase démesuré... Les ``mon et ``ma`` qui se veulent d'appartenance m'agacent... La finesse et la surprise ne font pas partie du texte et le pourcentage du capital m'indispose... Un texte qui ne m'accroche pas du tout Désolée |
Pimpette
9/12/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'aime le titre d'autant plus que moi, Aglaé, j'écris depuis des années....des Aglaèmes!!:
J'aime aussi cette manière d'écrire la poésie en juxtaposant simplement des vers qui sont autant de trouvailles de mots et d'images et que c'est là aussi; une très bonne formule qui n'impose pas un carcan au poème ma préférence: 'ma jambe en l’air rieuse, suspendue, dégaine sa rapière," C'est charmant! |
Anonyme
14/10/2016
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Il y a des idées formulées intéressantes, mais ce qui me dérange ce sont tous ces "mon, ma", même si je suis prévenu par le titre "Egoème", il serait bien difficile de faire autrement.
Voilà ce qui s'appelle laisser parler son corps, être à son écoute et lui laisser toute latitude pour s' exprimer. Tous les sens sont en mouvement, très actifs. Vous les avez mis en scène, chacun a un rôle à jouer, au travers de votre phrasé savamment posé. Le théâtral est bien rendu, mais il m'a laissé un peu de côté. Je n'ai pas aimé du tout cette phrase " mon sexe opposé plafonne à 75% de son capital", je trouve que par rapport au reste de l'écrit elle dénote, la formulation n'est pas heureuse. Je reste mitigé sur cet écrit après plusieurs lectures. |