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ikran
15/8/2013
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Pour moi les trois premières et les trois dernières lignes sont les plus formidables. Je pense que tout ce qu'il y a entre pourrait être jeté ou utilisé pour un autre poème si vous y tenez vraiment mais cela ne me regarde pas, mais vraiment, les trois premières et les trois dernières mises ensemble comme ca, ou mélangées dans le désordre, et pourvu que le soleil froid qui tombe nous glace à l'infini.
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brabant
15/8/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Cottington,
Le formidable ramassement/ressassement de l'arbre d'hiver, magnifié par deux haïkus, nourri par deux strophes libres que vous dites modestement voisines de la prose (mais pour moi c'est bien du vers libre) ; c'est calculé, chuchoté à l'once, cet arbre palpite et soupèse, que son ensommeillement lui soit propice, réparateur des peines et préparateur des espoirs du Grand Cycle. Y ai-je lu des douleurs et des éveils humains en parallèle. En tout cas je les ai cherchés. Arbre mon frère ! Oiseau mon âme ! Merci pour ce moment magique :) _ j'aurais choisi un autre verbe que "tremble" imposant d'une certaine façon le choix de l'arbre ; mais peut-être est-ce voulu ?... En ce cas je tremblerais à l'unisson :) |
Pimpette
15/8/2013
a aimé ce texte
Bien
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J'aurais préféré trois autres vrais Haï Ku intercalés entre les deux autres, mais c'est pas grave!
"Je tremble d'une ou deux branches"...c'est joli....l'arbre est homme et ses bras tremblent comme des branches! |
troupi
15/8/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un véritable régal que ce texte qui me parle d'autant plus que j'ai toujours eu une véritable passion pour les arbres que je considère comme des êtres mystérieux qui me semblent détenir des clés sur le vivant qui nous font défaut.
Ce sont des biotopes à eux seuls quand l'âge leur à offert une dimension inaccessible aux humains et les multiples vies qu'ils abritent en font des êtres exceptionnels. Ce poème donnant la parole à l'arbre avec une expression poétique indéniable mérite grandement sa place ici. |
Anonyme
15/8/2013
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour,
"En mon écorce ils ont déposé tant de souffles" J'aurai bien aimé savoir qui sont ce " ils ". C'est un très beau poème qui raisonne lentement comme défile une saison. " Je tremble d'une ou deux branches " C'est magnifique. |
Pepito
16/8/2013
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Bonjour Cottington,
Fort rebelle à la poésie, je me suis penché sur votre oeuvre délicieuse. Un réel plaisir de lecture. Les haïkus sont (comme déjà dit) magnifiques (autant que mes capacités me permettent d'en juger ;=). Juste un point technique, il me semble que mélanger haïku et prose porte un nom : haïbuns. N'allez pas croire que je sois un génie, j'ai juste lu la définition proposée par Salamandre, qui d'ailleurs prépare un concours sur le sujet. Je vous engage à la contacter. Bonne continuation sous le "Soleil". Pepito |
Anonyme
25/10/2016
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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J'ai lu et relu, je demeure silencieuse, touché par la beauté émouvante que dégage ce poème.
Tous les mots sont venus me chercher, me faisant frissonner, les images sont à fleur de plume, plume d'ailleurs talentueuse. Déjà avec ce premier haïku, " Vivant ce matin Dans un repli de l'hiver Loin pleut le printemps " C'est juste délicatement posé, et les deux textes en prose qui suivent, sont tout aussi harmonieux, faisant émerger une belle sensibilité. Les arbres me fascinent, j'aime leur puissance, leur membrure gigantesque qui se déploie et se tend vers l'infini, la vie qui semble en hiver complètement l'abandonner pour mieux renaître au printemps. Ce mouvement de la vie qui se répète d'année en année, m'interpelle. J'aime comme vous donnez vie à cet Arbre, toute sa symbolique est présente dans vos mots subtils. |