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Poésie néo-classique
Couette : Dîner en amoureux
 Publié le 17/09/07  -  5 commentaires  -  756 caractères  -  401 lectures    Autres textes du même auteur

Anecdote vécue écrite sous forme de sonnet


Dîner en amoureux



Longtemps je me souviendrai de ces restaurants
Où tu me conduisais le dimanche en soirée.
Nous nous attablions près d'une cheminée :
Magie des flammes, de l'amour, des plats odorants...

Nous choisissions à dessein des mets différents
Aussi bien en dessert, en viande qu'en entrée.
Après en avoir une partie dégusté
Nous échangions nos écuelles discrètement.

Ces repas m'entrouvraient des jardins de délices
Que nous partagions, amoureux, joyeux, si complices !
Tous nos sens en éveil se régalaient, comblés.

Tes yeux où je me lisais belle, goût de civette,
Nappe bleue, vin doré... Je n'ai rien oublié.
Me reste, emportée par mégarde, une serviette.




 
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   Absolue   
17/9/2007
J'aurais plutôt placé ce poème en vers libres...

   Couette   
18/9/2007
ce poème n'est pas en vers libres c'est un sonnet en alexandrins de facture classique

   bernalot   
21/9/2007
malgré les contraintes du sonnet, on ressent l'athmosphère d'une certaine nostalgie. J'ai aimé. Attention,, toutefois, le deuxième ver de la troisième strophe a 13 ou 14 pieds.

   Anonyme   
21/9/2007
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Un sonnet!

Diable! J'affectionne cette forme 'sauvage' et belle!

Et bien là, je reste un peu interdit...
C'est gentil, c'est simple, sans doute dû au thème choisi (thème agréable certes) et qu'en dire de plus..

Quelques maladresses dans les césures, dans les hémistiches, dans les rimes masculines ou féminines, les tercets "n'ouvrent pas.."

'Il sonnetto' n'a pas chanté

   Anonyme   
6/6/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Nous n'oublions jamais ces doux, tendres moments partagés à deux, ils déposent dans notre mémoire des souvenirs savoureux.

Quelques petits défauts de métriques, mais rien de bien grave, car la lecture est fluide, elle dégage de belles images. Bien agréablement j'imagine ce "dîner en amoureux", qui viennent à m'en rappeler d'autres, bien plus personnel.

Pointe discrètement en fin d'écrit, en ces mots " Me reste, emportée par mégarde, une serviette. ", ainsi va la vie ...


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