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Anonyme
17/2/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
J'ai bien aimé l'accroche et le titre. Le texte aussi est assez prégnant dans l'ensemble ; on s'y croirait ! La foule, le bruit, les rires, les lumières, les "Conver sa tions stro bo sco piques" (on ressent bien ici l'effet des conversations "hâchées" par le bruit des sonos et visages entrecoupés de tressautements provenant des multiples lumières diffusées un peu partout sur la piste". Seul petit bémol - peut-être - la dernière phrase, un peu longue par rapport au reste du texte, qui m'a un peu perturbé. A revoir, selon moi. Bien à vous, Wall-E |
Anonyme
3/3/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Cox,
Très bonne évocation de cette boîte de nuit, par le choix du vocabulaire et par la mise en page. Les trois premiers vers plantent le décor : cet homme "vidé" de "cet enfer de joie et de vie". J'ai aimé ce décalage entre la lucidité du narrateur (" leur discutable intérêt") et les images fugitives propres au lieu. L'artificiel clinquant est très bien vu. Après lecture, en revenant au titre, j'ai encore, imprimées sur la rétine ces lumières aguichantes et ces plaisirs factices, noyés dans les décibels assourdissants. |
jfmoods
3/3/2015
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Le champ lexical de la prédation (« monstre », « crache », «éclats de chair vive », « serpentent », « bouches entrouvertes », « grésiller », « nourrissent », « chiens furieux viennent mordre ») enserre le texte. Bien qu'étant venu là pour s'y perdre (métaphore : « ferveur de mon oubli »), le locuteur manifeste, par l'oxymore (« enfer de joie »), sa distance face à la superficialité des rencontres, à la perspective d'ébats sans lendemain (personnification : « des jupes soupirent », hyperbole : « dix mille chiens », superlatif : « le moindre », allégorie : « stupre qui exhorte »). La dernière phrase crée un véritable effet de contraste avec le reste du poème (procédé de mise en relief : « le seul... qui..., c'est... », adjectif démonstratif : « cet » qui pourrait bien désigner le locuteur lui-même). Assez symptomatique demeure la double lecture : est-ce l'homme désoeuvré que le vigile éjecte... ou bien, métonymiquement, sa solitude ?
L'ambiance générale de ce poème n'est pas sans rappeler celle, obsédante, du « Snakepit » de Cure. Merci pour le partage ! |
Bleuterre
8/3/2015
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Bonjour, ce poème est pour moi très visuel, le choix du rythme et des mots "éclats", "grésiller", "agitation", "mordre", donne une violence à ce texte, et la dernière phrase, en prose, renforce ton propos... je vois complètement la scène, insupportable quelque part.
Mention particulière pour ce passage que je trouve particulièrement réussi : "Et on vient se saouler dans les lèvres de ces filles De quelques relents d’amour Flétri." |
Nilina
17/11/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonsoir,
l'architecture qui pourrait sembler"anarchique" de votre poésie me plaît beaucoup et le vocabulaire que vous utilisez aussi. L'agressivité et/ou la dureté des images que j'imagine en vous lissant reflète parfaitement ce qui se passe dans ces endroits surtout pour cet homme, introduit en dernier, qui essuie ENCORE un refus d'entrée pour s'assembler avec ces "damnés" qui appliquent la déchéancetitude. |