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Robot
1/8/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Une belle composition trés académique.
Un peu trop de miel à mon goût personnel pour me toucher au plus profond, même si j'ai apprécié les images et la qualité de la rédaction. |
poldutor
3/8/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour
Voila une magnifique manière de décrire les yeux de l'aimé ! "Ses yeux, lagons d’eau pure ..." "Ses paupières, (dès l’aube) en robe de satin," "Ses pupilles, miroirs, (tain flou) des nuits sans lune," "Ses iris, l’océan où les flots bleus profonds Se nimbent d’émeraude" Magnifique ! Dans ce poème tout serait à citer , on sent l'attirance magnétique que ces yeux exercent sur l'amoureuse, comme ce que Aragon voyait dans "les yeux d’Elsa". Je n'ai pas compris le : "à l’à-fleur des fabuleux trésors" poldutor en E.L |
Eki
3/8/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Picturale, la composition est délicate, le fondu harmonieux...
La plume se fait pinceau doux pour décrire cette aquarelle de tons poétiques. Avec talent, le poète nous guide pour cette découverte par son regard, son ressenti, son émotion. La toile s'impose avec grâce. J'aime tout : les images raffinées, le choix des mots pour le voyage qu'il offre. Eki éprise de beauté... |
Lebarde
3/8/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Une absence regrettée mais un retour fulgurant qui remet en selle la poèsie classique et enchante les amateurs.
Encore un magnifique poème qui n'a pas besoin de signature, tellement délicat et élégant dans l'écriture, d'une poésie rare aux couleurs pastel comme une "Aquarelle". Le lecteur, comme l'auteur(e) est éblouit par "ses yeux", par "ses paupières" par "ses pupilles", par "ses iris", "tant cette image est belle" et provoque l'émotion et des désirs secrets. Quoi dire de plus ? Rien en fait...les superlatifs me manquent, alors j'invente: "superexcellentissime ". Ce poème est envoutant et je suis sous le charme. Merci de l'avoir écrit, je suis comblé. En EL Lebarde admiratif et un peu jaloux de votre talent. |
Geigei
5/8/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Un futur *** au Michelin.
Le menu propose un équilibre savoureux des couleurs et des "Frissonnements furtifs". Je n'aurais pas été frustré en me levant de table après le 1e quatrain. Alors que ce n'est que l'apéritif. Les paupières, les pupilles, l'iris, tout est servi délicatement, amoureusement, sensuellement. Un festival de beauté, à base de compositions terre et mer sur deux îles coralliennes jumelles et leurs lagons. Je m’apprêtais à émettre une réserve sur une présumée redondance entre "Me baigner", "me noyer" et "je me fonds"... (le Michelin est exigeant) ...et je remarque plus qu'une nuance, une progression ! Magistral ! *** |
Jemabi
6/8/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Rien de très original, les yeux sont des lagons, les pupilles sont des miroirs, et l'iris un océan, mais tout est si bien dit, avec une écriture si fluide, que j'ai vite été séduit par ce poème, délicieux et délicat comme une aquarelle aux contours si fins qu'ils semblent fragiles. La forme classique, parfaite, est au service d'une préciosité de circonstance et d'une sensualité qui ne paraît jamais appuyée.
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Myndie
7/8/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour,
Mon commentaire pourrait se résumer ainsi : Je viens de lire un poème d'une classe folle. Un texte où, comme aurait dit le grand Charles (pas lui, l'autre), « tout n’est qu’ordre et beauté, Luxe, calme et volupté. » Rien ne manque à cette aquarelle qui conjugue avec une facilité trompeuse la technique de la versification classique, l'apport musical de la rime, l'esthétique, le sens du beau, une vibrante sensibilité et une ardente sensualité. Les choix sémantiques sont d'une rare élégance : « Me baigner à l’à-fleur des fabuleux trésors », les métaphores, d'une poésie folle : « Ses paupières, dès l’aube en robe de satin, », « Ses pupilles, miroirs, tain flou des nuits sans lune, », les allitérations créent de belles résonances : « Frissonnements furtifs, chuchotis de la brise ; » Mais chaque vers possède ici sa propre force suggestive et il faudrait les relever tous car tous, sans exception, sont révélateurs de la puissance créatrice de la poétesse. Quels yeux magnifiques on imagine pour cet être désiré ! Une aquarelle à eux seuls, bien sûr. Et s'il fallait encore me convaincre qu'il y a de la poésie dans la peinture comme il y a de la couleur et de la musique dans un poème, c'est réussi. |
Vincent
18/8/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Cristale
Cela fait un an que je me suis mis à l'aquarelle après l'huile le pastel et l'acrylique, c'est autre chose... Ce que je fais est beaucoup moins beau que votre texte Sa fluidité est sans égale et sa douceur est remarquable Merci pour ce partage |
papipoete
18/8/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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bonjour Cristale
C'est comme si vous n'étiez jamais partie, juste un congé sabbatique pour faire le plein d'encre, et venir parmi nous montrer que c'est comme cela qu'écrivait Clément Marot. Pas bientôt, nous pourrons enseigner aux enfants " c'est comme cela qu'écrivait Cristale, une plume hors du commun, mais ses vers semblaient couler comme l'eau vive..." NB un " blason " ? serait-ce la première fois qu'on eut à lire cet exercice, comme l'on put découvrir la " gérardine ? " Notre auteure s'est penchée sur l'OEIL, dont il est le sujet de versification ; et tout en délicatesse et couleurs exquises, paupières, cils, pupilles, nous font noyer dans ces prunelles brunes. Avec notre " maîtresse ", difficile de lui dire - là, j'ai bien aimé - là, j'ai rosi - là, là, là,...... S'il me fallait choisir un passage encore plus rutilant, le dernier quatrain l'emporterait, mais d'un éclat d'onyx ! Nous découvrons des lignes telle la seconde " me baigner à l'à-fleur... " comme c'est poétique ! Des fautes de prosodie ? autant dire au Soleil - je regarde si tous vos rayons brillent comme il faut ! Ah, que je voudrais être à la place de ces yeux-là ( pour être l'objet troublant de Madame... mais aussi pour que les miens retrouvent cet éclat ( alors que la cataracte de Mai, me les fait pleurer sans chagrin ! ) Encore un grand bravo Cristale ! dommage que " passionnément " ne soit plus cochable PS je me permet de cligner de l'oeil vers Lebarde, qui doit jubiler " un Classique, Un ! " |
Provencao
18/8/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Cristale,
Quelle sublime poésie ! L'écriture veut que l'âme se montre en pleine lumière, et vous réussissez toujours cela très bien. J'aime votre écriture par ce qu'elle manifeste et par ce qu'elle suggère. Vous êtes indéniablement une belle artiste. Très admirative de votre inspiration. Mon passage préféré : "Ses pupilles, miroirs, tain flou des nuits sans lune, Le noir de l’univers, l’infini, l’éternel ; Pour cueillir les onyx un baiser solennel M’invite à me noyer dans leur prunelle brune" Au plaisir de vous lire Cordialement |
Corto
18/8/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
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Je vois ce poème comme une observation profonde d'un tableau (d'où le titre), un tableau envoutant la narratrice qui désormais fantasme et se laisse entraîner.
Diable, que disent donc ces yeux, ces paupières, ces pupilles et ces iris, pour ainsi enflammer l'observatrice qui fond dans "l'atoll." Cette scène extasiée explique l'absence d'expression de sentiments que l'on attend habituellement dans des scènes amoureuses. On relève au final un excès d'expressions un peu maniérées à mon goût: "l’à-fleur des fabuleux trésors"; "un voile adamantin"; "cueillir les onyx un baiser solennel"... Mais ce n'est qu'à mon goût... Le beau et le simple se sont-ils chamaillés ? |
Quidonc
18/8/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Le titre "l'aquarelle" est déjà très évocateur. L'aquarelle est une technique de peinture dans laquelle des pigments transparents sont dilués avec de l'eau pour créer des teintes douces et délicates. Dans ce contexte, le mot "aquarelle" est élégamment utilisé pour décrire la manière dont les couleurs des yeux de la personne aimée semblent se fondre et se mélanger, créant ainsi une image visuelle d'une beauté subtile et lumineuse.
Les différentes descriptions des yeux illustrent l'importance des sentiments de la narratrice envers l'être aimé. Les comparaisons avec des éléments tels que l'eau pure, les bijoux, les reflets lumineux et l'aquarelle évoquent l'idée d'une beauté rare et précieuse, ainsi que la manière dont cette beauté captive et émeut la narratrice. Les références aux éléments naturels tels que les océans, les étoiles et les cieux suggèrent une relation passionnée et envoûtante. Le fait de se noyer dans les pupilles de la personne aimée, par exemple, suggère une immersion totale dans les sentiments et les émotions liés à cet amour. Dans un deuxième temps, cette description minutieuse et poétique du regard soulève une réflexion sur la manière dont la communication émotionnelle se déploie au-delà des mots. L'autrice capture les nuances du regard de la personne aimée, dévoilant ainsi un accès direct à ses émotions les plus intimes. Les images choisies, telles que les paupières en robe de satin et les pupilles reflétant l'infini, illustrent la complexité et la profondeur de la relation entre elle et la personne aimée. Elles expriment des émotions non verbales qui résonnent avec l'idée que la communication va au-delà du langage parlé. Les yeux deviennent des portails vers les pensées et les sentiments de l'autre, transcendant les limites de la parole. Les images du regard sont habilement tissées et nous invitent à contempler la richesse et la subtilité des émotions qui transcendent les mots. Dans l'ensemble vous avez réussi à créer une atmosphère de romance et d'émotion intense, soulignant ainsi l'importance des sentiments amoureux dans la vie de la narratrice. Bravo et merci pour ce partage |
Mintaka
18/8/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
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L'équilibre de cette poésie est indéniable et il n'y a rien à reprocher d'un point de vue purement technique à ce texte.
Plus subjectivement, il y a le choix des mots et expressions qui sont, mais ce n'est qu'une question de goût, un brin alambiqué et qui ne suggèrent de fait que trop peu de fluidité à la lecture. Si j'ose dire, ça roucoule plus que ça ne coule. Celà retire, je pense, beaucoup de spontanéité naturelle, sans pléonasme. Sinon l'ensemble est un bel exercice de style d'e trés bonne qualité. Au plaisir |
Cyrill
19/8/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Bonjour cristale,
Rien à dire sur la technique ( suis pas spécialiste ) du poème qui semble friser – comme l’œil – la perfection, et pourtant si : chaque quatrain débutant par l’œil et ses parties lui confère une rigidité dommageable. Les nombreuses métaphores, parfois belles, pêchent pourtant par un certain maniérisme qui de mon point de vue escamote l’émotion. Le vocabulaire est superlatif de bout en bout, c’est trop pour suivre la narratrice dans son adoration. J’ai l’impression d’un exercice de la part d’une poète rompue aux alexandrins, mon palpitant reste froid. Merci pour le partage. |
Mokhtar
20/8/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
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Si j’ai bien compris, c’est devant une aquarelle représentant le monsieur que la poétesse nous décrit son attrait marqué pour les yeux de l’élu de son cœur.
Ce n’est qu’à la seconde lecture que l’on assimile le parti-pris finalement très élégant de proposer des descriptions dont le sujet est…sans verbe,un peu comme une légende au bas d’une image. Cette forme est abandonnée au dernier quatrain. J’apprécie plus particulièrement la construction de la première strophe qui réussit des prodiges d’équilibre, et nourrit joliment l’imagination en suggérant des ardeurs suggestives. J’aime aussi beaucoup le vers final, sublimement poétique, parfait pour une conclusion. Le vocabulaire est très catalogué classique romantique, d’une préciosité qui, à mon goût, est à la limite de paraitre un peu « miel », comme dit Robot. J’ai par ailleurs une petite gêne avec l’adjectif « solennel » qualifiant un baiser. Ces petites réserves n’altèrent pas l’admiration sans limite qui est la mienne devant la technique, ou plutôt l’art, dont bénéficie cette écriture très « léchée ». Mais une réflexion me vient. Imaginons que l’auteur de ce poème soit un homme qui se perdrait en descriptions énamourées des yeux de sa belle : le lecteur mâle n’aurait-il pas moins de limites dans son acceptation de « roucoulades » au lyrisme débordant ? Je m’interroge. Supposons que j’aie des yeux d’une beauté indicible (hypothèse d’école), qu’une femme soit très amoureuse de moi (ambition présomptueuse), que celle-ci soit prise de l’envie d’écrire un poème louant mon regard (supputation rocambolesque)… Eh bien, comment réagirais-je à cet acte d’amour ? Est-ce que le stéréotype de l’individu viril goûterait cet hommage, louant ses beaux yeux, sans se sentir un peu « chochotte ». Probable qu’en allant voir un peu plus bas (je veux parler des biceps et des pectoraux bien sûr), la masculinité serait moins troublée. Simple interrogation, donc, sur le fondement de certains commentaires (dont le mien) sur ce poème où Cristale inverse les rôles dans le domaine de la galanterie. Au fait, Aragon avait-il des beaux yeux ? |
Cristale
28/8/2023
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Lo
28/8/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
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Océaniques et lointains, ces vers m'emportent... Loin. Ils sont inscrits dans un bénitier des plus classiques, sans qu'on ne voie que cela : du charme !
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Damy
4/9/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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J’y ai plongé aussi et j’ai bien failli m’y noyer, la larme à l’œil.
Quelle belle émotion que celle de voyager amoureusement du lagon à l’atoll en passant par l’oasis. J’accroche volontiers « l’aquarelle » à mon blason poétique. Merci infiniment, Cristale. |