|
|
Polza
19/7/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
|
Bonjour,
Je suis étonné de voir qu’un poème de cette qualité n’a toujours pas été commenté à ce jour (en même temps, c’est les vacances et il n’est en EL que depuis hier. L’écho m’évoque pas mal de choses pas forcément en lien avec votre poème. Je pense en premier à la mythologie et à la légende de Narcisse et de la nymphe Écho, telle qu’elle est contée par Ovide dans « Les Métamorphoses ». Je pense également à l’un des meilleurs albums du groupe Pink Floyd à mon sens « Echoes ». Et bien entendu, l’écho m’évoque également la définition que la plupart des dictionnaires donnent à ce mot. Ici, l’écho semble être de la part de la narratrice (je pense qu’avec sirène et nymphe je ne me trompe pas !) comme un hommage envers une personne respectée et pourtant peut-être jamais rencontrée (je dis bien peut-être, je n’en sais absolument rien). Je commence mon commentaire par la seule minuscule gêne qui m’est apparue dans votre sonnet. « Vous ignorez mon nom mais, si vous osez lire » j’aurais préféré la virgule avant, mais et non après. Le fait de la rencontrer après la conjonction de coordination m’a gêné dans le sens où cela a perturbé le rythme de ma lecture. Tout le poème est parfaitement scindé en 6/6, le rythme est donné par l’auteur ou l’autrice qui a une indéniable maîtrise technique, mais le premier vers me gêne à cause de cette virgule. Soit je lis ce vers en 7/5 « Vous/i/gno/rez/mon/nom/mais//,si/vous/o/sez/lire », soit je le lis en 6/6, mais la virgule me fait lire le vers suivant avec un enjambement « si vous osez lire/La couleur de mes mots » ce qui ne me gêne pas plus que ça, j’ai ouvert un sujet au sujet des enjambements, ça ne me pose aucun problème. Je ne vous dis que mon ressenti, loin de moi la prétention de vous dire si vous avez bien fait ou mal fait de poser cette virgule à cet endroit, mais cela pourra éventuellement nous permettre de discuter à ce sujet dans vos éventuels remerciements. « La couleur de mes mots sur l’endroit et l’envers/De la toile opaline où je peins l’univers, » très belle image que cette palette de mots couleurs qui servent à peindre l’univers. « Ai-je été de bon gré la sirène – ou bien pire,/Le petit korrigan –, la nymphe de vos vers » j’ai beaucoup aimé « Le petit korrigan », j’adore les histoires d’elfes, de fées, de farfadets, de lutins, de nains… « Vous les avez trouvés et suivis plus avant/Au berceau de l’Iroise où naît chaque poème. » avec le petit korrigan et l’Iroise, j’imagine qu’il faut situer cet écho quelque part en Bretagne, peut-être dans le Morbihan et la forêt de Brocéliande. « Celui-ci vient vers vous, sous l’aile d’un oiseau,/Vous laissant découvrir une rime à Bohème/Pour offrir à vos nuits le soleil le plus beau. » très belle conclusion pour ce poème, c’est une poésie d’adulte je pense et pourtant, ces derniers mots m’apparaissent presque enfantins (je ne sais pas comment l’exprimer, je ne veux absolument pas signifier à l’auteur ou l’autrice que ces mots auraient pu être écrits par un enfant de 4 ans alors qu’il y a un grand travail derrière, c’est simplement que je trouve les derniers spontanés et charmants, comme ceux qu’un enfant dit parfois). Je suis à court d’idées pour commenter ce poème, je pourrais bien essayer de mieux commenter, mais j’ai eu l’impression en le lisant ce poème que la narratrice s’adressait à une personne bien précise et que ce n’était bien évidemment pas moi. J’ai presque comme la sensation de ne pas avoir ma place ici, ou la légitimité pour commenter peut-être. Mais un poème quel qu’il soit est fait pour être lu et commenter, aussi, que l’auteur ou l’autrice me pardonne si mon commentaire n’a peut-être pas été à la hauteur de son très beau poème. Polza en EL |
Lebarde
22/7/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
|
"Vous ignorez mon nom mais" le lecteur le découvre rapidement au fil des mots, des vers, des couleurs, des respirations de ce super sonnet, plein de grâce, de douceur, d'élégance, d'humilité, de modestie qui prend naissance "sous la pluie et le vent", dans un paysage paisible peuplé de "sirène", de "petit korrigan", de "nymphe" qui veillent sur le "berceau de l'Iroise où nait (ce) poème" et réchauffent "l'âme aux embruns des hivers".
La Bretagne inspiratrice de ce sonnet délicat est présente dans tous les mots, dans toutes les pensées, dans toutes les images. Somptueux! Sur sa "toile d'opaline" l'auteur(e) "sous l'aile d'un oiseau", sait si joliment peindre 'l'univers" et "offrir à (n)os nuits le soleil le plus beau". Merci. De la poésie à l'état pur, une merveille à lire et relire, C'est magnifique. Permettez moi un tout petit bémol dans mon ressenti: le titre qui n'a pas provoqué "L'écho" que j'aurais espéré. En EL Lebarde une fois encore admiratif et sous le charme. |
Geigei
23/7/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
|
L'élégant sonnet que voici !
Un genre, j'imagine. Poético-épistolaire ? "sirène", "nymphe". Une femme écrit. C'est le grand art de l’infinie délicatesse ! Je ne cite rien. Je prends TOUT. Ravi. |
Vincent
29/7/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
|
Bonjour Cristale
Je n'ose que rarement mettre mes mots sous les vôtres Mais là ...: De la toile opaline où je peins l'univers !!! Est pour moi le vers le plus beau que j'ai lu et de de tous les grands Car je suis touché par l'infinie grâce qu'il contient, tout ce que j'adore y est Et bien sur le reste de votre sonnet est de la même facture Mais ce vers là !! tient du génie Merci Cristale |
Cornelius
29/7/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
|
Bonjour Cristale,
Après l'atmosphère nauséabonde de la mouche à merde on retrouve avec plaisir l'air vivifiant de la Bretagne et ce grand écart fait drôlement du bien. Merci pour le souffle de fraîcheur de ce poème. Je vous aime (poétiquement parlant bien entendu) Au plaisir de vous lire. |
papipoete
29/7/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
|
bonjour Cristale
Vous qui me lisez, sans me connaître, j'espère qu'à travers mes lignes, vous vous faîtes une idée de moi ? Peut-être pas une sirène de la Mer d'Iroise, du moins le petit korrigan inspirateur de votre plume, qui réchauffait votre âme...? NB sans vouloir " copiner " outre mesure, je ne peux cacher l'image que j'ai de l'auteure que depuis si longtemps, j'admire ! Et au milieu de milliers de vers, je pourrais identifier la maîtresse de ceux-ci. pardon pour ceux que l'écriture de notre bretonne, laisse de marbre ; songer que l'IA qui guette, tapie au creux d'un algorithme, peut toujours s'accrocher ! Pourra imiter des alexandrins, même classiques parfaits, mais l'émotion ne se calcule pas en mathématiques... elle transpire à travers des mots ( un sujet, verbe, des compléments... ) fastoche quoi ! ce poème, comme le disent les deux tercets, nous firent découvrir ce cristal en mots cette bohème au fil du temps qui passe Une fois encore voir cette gentille cascade, qui nous précipite en douceur, au fond de votre coeur. ce n'est pas la peine que j'explore ce sonnet, à la recherche d'un esquille verbale... y'en a plein, comme d'habitude ouais, pour faire le main ; y'a bien ce " vent et avant " pas écrits pareils !!! |
cervantes
29/7/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
|
Bonjour à tous,
Juste un peu surpris que personne n'ait reconnu en ces superbes vers l'écho du poème que j'avais commis il y a quelque semaines "Re-connaissance". Merci et bravo à Cristale qui a si bien su me remercier avec ces magnifiques vers de mon élégie. Tous, en ce superbe site, sommes reconnaissants au Cristal de Bohème qui sait nous donner mois après mois le sentiment d'avoir des sentiments. |
Hiraeth
29/7/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
|
Sans avoir lu le poème auquel fait écho le vôtre, j'ai bien aimé celui-ci, dont les passages plus obscurs sont sans doute des private jokes, j'imagine.
Comme toujours il est très agréable de vous lire, vous glissez sur les mots telle sur la neige une skieuse experte. Voici un beau poème-korrigan qui cache et livre ses secrets avec espièglerie. Une ode à la Bretagne, donc. Je ne sais pas si tout poème naît dans la mer d'Iroise mais peut-être parlez-vous ici seulement de votre expérience. Seul petit bémol, les sirènes et les nymphes n'ont pas besoin de navires... C'est donc que vous avez lâché la métaphore bien vite, ce que je trouve dommage ! Merci Cristale, et au plaisir de vous relire. |
Provencao
29/7/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
|
Bonjour Cristale,
Beaucoup de beauté et de belle apparence en vos vers. "Celui-ci vient vers vous, sous l’aile d’un oiseau, Vous laissant découvrir une rime à Bohème Pour offrir à vos nuits le soleil le plus beau." Sublime tercet invitant à l’espérance, à l'offrande. Bel écho possible en chacun de nous.. Au plaisir de vous lire Cordialement |
Myndie
30/7/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
|
Bonjour Cristale,
J'ai vécu un moment de poésie comme je les aime, un moment de poésie pure. On te suit, on glisse dans l'émotion car ton style comme toujours, coule naturel et mélodieux,porté par de sublimes images à la douceur de miel comme dans ces vers magistraux : « La couleur de mes mots sur l’endroit et l’envers De la toile opaline où je peins l’univers, » « Celui-ci vient vers vous, sous l’aile d’un oiseau, Vous laissant découvrir une rime à Bohème Pour offrir à vos nuits le soleil le plus beau. » Le voile est bien sûr levé sur « l'écho » dont il s'agit mais je préfère en faire abstraction ; ma toute première lecture m'avait offert un magnifique poème magnifiquement écrit, qui dit tout mais garde un souffle de mystère qui en renforce le romantisme. Il faut bien de la délicatesse, beaucoup d'élégance et un art consommé de l'écriture classique pour savoir déclencher ce genre d'éblouissements fortuits, ce plaisir instantané de lecture. Encore une fois,les plumettes seront bien méritées ; encore une fois,je regrette de ne plus pouvoir attribuer un « passionnément ++ » ! Myndie - Vampirette |
Cyrill
30/7/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
|
Un dépassement réussi, je trouve, du thème rebattu de l'écriture d'un sonnet, et plus généralement de la naissance à la poésie. L’introduction d'un narrateur a priori difficilement identifiable génère de l'émotion, tant poétique que spirituelle.
Le poème donne l’impression qu’une baguette magique ou quelques farfadets malicieux suffisent à faire éclore l’esprit de la poésie. Que la rencontre est belle, mais combien improbable et fantasmée ! À ce titre, le dernier vers se pose en apothéose. J’apprécie ce poème comme une invite au voyage, un plongeon dans la magie, je ne peux néanmoins m’empêcher de penser aux affres en tout genre et aux piétinements qui accompagnent la création, aux échecs, aux scories de toute sorte, et surtout, surtout, à la vanité de l’écriture, qui ne se résume certes pas à « découvrir une rime à bohème » « sous l’aile d’un oiseau ». Merci en tout cas, Cristale, pour cette écrit qui propose, son écho dispose, je suppose !! |
ferrandeix
30/7/2024
|
Un poème réussi qui nous ferait presqu'oublier qu'il s'agit d'un sonnet. L'effet rimique est sensible, ce qui est plutôt rare dans ce genre poétique passablement artificiel. Je l'attribue au rythme de l'alexandrin qui correspond très bien ici à la syntaxe et au sens. Ce qui également engendre une grande fluidité (malgré quelques cacophonies).
Le thème du poème, celui de la poésie elle-même qui est offerte au lecteur, est très bien décliné au long des strophes et d'une manière très élégante. Quelques cacophonies: "vous osez" cacophonie de liaison en z "trouvés et suivis" idem "vient vers vous" double cacophonie consonantique en v "vos vers" cacophonie consonantique en v "pluie et" cacophonie sur voyelle |
Cristale
31/7/2024
|
|
Quidonc
7/8/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
|
« l'écho » nous offre une œuvre imprégnée de l'identité bretonne et de la sensibilité artistique de son auteur. Ce poème révèle à la fois sa maîtrise technique et sa capacité à tisser des émotions.
On commence par un aveu d'anonymat avec "Vous ignorez mon nom", créant un (faux) mystère autour de l'identité de la poétesse. L'identité « mystérieuse » crée une tension qui invite, d'entrée, le lecteur à chercher au-delà des mots pour créer un lien intime et intriguant. L'image de la La "toile opaline", où la poétesse peint l'univers, évoque la pureté et la complexité de l'art poétique de celle-ci, une surface délicate où se dévoilent les couleurs de ses pensées. En établissant le thème de la découverte et du mystère poétique, les "non-dits que mon sonnet soupire" suggèrent une profondeur cachée dans les mots, une invitation à lire entre les lignes et à découvrir les vérités implicites. Cette strophe prépare le terrain pour une exploration plus profonde de l'identité et des émotions de l'auteure. La poétesse poursuit en explorant des figures mythologiques bretonne (sirène, korrigan), qui révèlent une partie de son identité introduite dans la première strophe. Les références à la sirène et au korrigan représentent la dualité de l'auteure. La sirène symbolise l'attraction et la beauté mystique, tandis que le korrigan évoque malice et mystère. En ajoutant ces éléments mythologiques et culturels, la poétesse se questionne sur son rôle et son influence ("Ai-je été de bon gré la sirène..."). Les images évoquent à la fois l'attirance et le mystère et représentent la dualité de l'auteure, incarnant, tantôt, l'attraction et la beauté mystique, tantôt la malice et le mystère. La suite désigne "les sentiers perdus, sous la pluie et le vent", des images qui reflètent les défis et les beautés du voyage poétique et personnel. Elle éveille un voyage intérieur et extérieur, marqué par des éléments naturels ("pluie et vent") qui créent une atmosphère immersive et dynamique, les "sentiers perdus" symbolisant les défis et les découvertes du parcours poétique. Les questions et les métaphores des quatrains précédents sont transformées en une exploration plus tangible du parcours poétique et géographique de l'auteure. En mentionnant la mer d’Iroise, l'auteure ancre son poème dans sa Bretagne natale, un lieu qui influence profondément son art et son inspiration. La strophe finale représente l’aboutissement du poème, la transmission. L'image de l'oiseau portant le poème vers le lecteur symbolise la marche de l'art et de l'émotion. La "rime à Bohème" relie l'œuvre à une tradition artistique de liberté et d'émotion intense. Cette liberté créative qui éclaire les nuits du lecteur d'un "soleil le plus beau". L'auteure est connue pour écrire des poèmes d'amour très sensuels. Dans "L'écho", bien que la sensualité soit plus subtile, elle est présente dans la richesse des images et des métaphores. La sensualité des éléments naturels : Les "embruns des hivers" et les "sentiers perdus" évoquent des sensations tactiles et olfactives qui enrichissent l'expérience sensorielle du lecteur. L'évocation de la beauté et de l'attirance : La sirène, symbole de beauté mystique et d'attraction irrésistible, incarne une sensualité sous-jacente qui traverse le poème. Le poème réussit à équilibrer l'explicite et l'implicite, engageant le lecteur à explorer au-delà de la surface et à découvrir les significations cachées. Il suscite une forte réponse émotionnelle grâce à ses images puissantes et à la mélancolie sous-jacente. Les références au voyage et aux éléments naturels immersifs comme la pluie, le vent et la mer captivent et transportent le lecteur dans son exploration poétique. Merci pour ce voyage. |
LaplumedeBruno
27/10/2024
|
Je suis très impressionné par votre sens du rythme et j'ai cru voir l'image du bonheur parfait...
'' Le rêve, c'est le seul endroit sur terre où tu peux t'évader sans extradition...'' ( La plume de Bruno ) |