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Lebarde
31/10/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Encore un superbe poème classique qui en maîtrise avec une dextérité sans faille l’écriture et la poésie.
En filigrane un sujet « leitmotiv « qui, comme à l’habitude distille des souvenirs enfantins plein de tendresse et de tristesse, « Sur tes lèvres je sais la gaieté d’un sourire /Et d’un rire aux éclats… » consignés dans « les feuillets du bonheur », Mais car il y a un mais… « J’aimerais tant poser un baiser sur ton front » Tout est en subtiles allusions , en nuances délicates et en souffrance refoulée, dévoilées par une photo. Sublimissiblement touchant. Magnifique. Quoi dire de plus. Merci l’artiste. En EL Lebarde encore une fois ému. |
Geigei
5/11/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Aucune boursouflure. Nul besoin de lexique.
Un présent pour me donner à voir. Un imparfait parfait attend sagement le vers 11 pour envoyer le signal de la vigilance crue inondations. L'émotion, une crue d'émotion montant à chaque vers, débordant sur les quais de mes certitudes, emportant les ponts que j'avais bâtis sur des piliers futiles, arrache au dernier vers - ce dernier vers ! - les rives de ma légèreté, ses arbres inutiles. Je vous dois quelques larmes. Quelques mercis aussi. |
Polza
19/11/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Cristale,
En général, dans mes commentaires, j'ai pour habitude de décortiquer le texte en citant des passages que j'ai aimés et d'autres que j'ai moins aimés. En ce qui concerne votre poème, il faudrait que je le recopie dans son intégralité pour dire ce que j'ai apprécié ! C'est simple et complexe à la fois, c'est musical, les mots s'entrelacent les uns dans les autres avec une fluidité qui rend la lecture plus qu'agréable. La nostalgie est décrite à merveille et les formules font mouche. Je ne vois pas ce que je pourrais dire de plus sur votre poème, hormis peut-être que vous avez le don de susciter en moi des émotions qui me touchent. « Ta pudeur enfantine a laissé fuir ta voix ». Quelle belle trouvaille, quelle délicatesse... « J'aimerais tant poser un baiser sur ton front ». Magnifique et ce sera mon dernier mot Jean-Pierre... euh, Cristale pardonnez-moi ! |
papipoete
19/11/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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bonjour Cristale
Je sais... Pour un lecteur nouveau-venu, un découvreur d'écriture classique, nul besoin d'encyclopédies ni second ou troisième degré ; point d'écriture inclusive mais des mots qui viennent au coeur, quand sous les yeux de l'héroïne, passe cette photo... même pas de sens caché, rien que l'émotion. NB et le visage sur le cliché s'anime, renaît en rires sourires, tristesse parfois aussi, et ces mots aux trémolos. Mais peu à peu, le regard enfantin se trouble ; les babils s'étouffent avant de n'être plus qu'échos ; il va falloir reposer la photo dans son album... Avec l'auteure, mon doigt suit ces lignes, sillons discrets, ruisseaux aux secrets... Cela fait quelques poèmes d'où je ressors hagard. Mais fatigué de ne trouver nulle aiguille au tas de foin ; pourtant si pétri d'admiration, devant ces alexandrins " le doigt sur la couture " le deuxième quatrain a ma préférence |
Ornicar
19/11/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
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Bonjour Cristale,
La photo, ce petit bout de papier sensible, impressionnable qui témoigne de ce qui a été ou de ce qui n'est déjà plus et qui dort d'un sommeil éternel dans un tiroir, une boîte, un album. Un poème à fleur d'émotions qui me ramène immanquablement sur la plage de "L'entre-rêve" ou dans la chambre close de "Leitmotiv". Je retrouve le même théme décliné au fil du temps et au gré des formes poétiques, celui de la perte d'un enfant ("la pudeur enfantine", le "babil cristallin") ; les mêmes mots simples aussi, qui parviennent, en éfleurant à peine la réalité des choses, de la pulpe du doigt, à dire l'indicible. ("Je suis de mon doigt quelques sillons discrets"). Toujours cette même délicatesse et légèreté insoutenable du texte. Que j'aime ces "bleus des ciels d'hiver" et ces "feuillets du bonheur". C'est tellement fragile le bonheur, mince comme une feuille de papier à cigarette. Ce vers enfin ("Ta pudeur enfantine a laissé fuir ta voix") est celui qui m' a le plus touché. J'aurais aimé en apprendre un peu plus sur cette photo, où était-elle rangée par exemple, comment s'est-elle retrouvée dans les mains de la narratrice, car très vite on entre dans le vif du sujet, le portrait d'un enfant disparu. J'ai même eu l'impression fugace d'un blason ("Dans ton regard..." suivi plus loin de "Sur tes lèvres..."). A ma première lecture, j'ai ressenti comme un "hiatus" narratif entre votre poème et le titre, comme si ce dernier ne tenait pas ses promesses. J'aurais bien vu deux ou trois vers d'introduction avant cette plongée dans les eaux profondes du souvenir. Ici, la photo se résume à un "papier glacé". Glacé comme peut l'être la mort. |
EtienneNorvins
19/11/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Il est très difficile d'ajouter un commentaire après l'intense silence intérieur qui s'impose à la lecture de votre texte - et plus encore après la coda du dernier vers...
J'y retrouve ce qui m'avait déjà ému aux larmes dans Liens Secrets ou Cailloux Blancs. Alors simplement, humblement : Merci. |
Provencao
19/11/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Cristale,
J'aime beaucoup ce plaisir spécifique de penser, de lier et d’évoquer pour raconter, plaisir dont la rêverie de l'émerveillement donne le modèle, qu’elle peut être poursuivie..... Mon préféré : "Dans ton regard je vois des pages de tendresse, Les bleus des ciels d’hiver, les feuillets du bonheur, Les embruns de l’amour, l’aurore enchanteresse Et l’émerveillement qui fait battre le cœur." Au plaisir de vous lire Cordialement |
Robot
19/11/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Le premier quatrain ne m'a pas particulièrement bouleversé, notamment son 3ème vers,
Par contre j'e suis enchanté et j'ai pris beaucoup de plaisir à lire et dire les trois quatrains suivants. Techniquement, j'ai apprécié la variété grammaticale des rimes. |
Skender
19/11/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonsoir,
Un poème vraiment sublime, des alexandrins cisaillés dans la roche la plus pure et qui s'écoulent sans aucun soubresaut pour une lecture parfaitement fluide. En ce sens la pureté du poème et de sa structure fait écho à celle du thème, d'une grande justesse et pudeur (un mot que l'on retrouve dans le texte). J'ai un faible particulier pour la deuxième strophe et cet enchaînement: "Les bleus des ciels d'hiver, les feuillets du bonheur Les embruns de l'amour, l'aurore enchanteresse Et l'émerveillement qui fait battre le coeur" C'est d'une grande beauté, tout simplement, je ne crois pas pouvoir ajouter de commentaire plus pertinent. La poésie est avant tout le langage des émotions donc merci beaucoup pour ce magnifique poème qui en contient à foison. Skender. |
Myndie
20/11/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Cristale,
Après ce concert d'éloges almplement mérités, que dire qui ne soit pas de la paraphrase? Pour le coup, diabolique poétesse de la dentelle, tu me laisses sans voix, moi la bavarde! Juste ceci alors : Tes vers -parfaits comme toujours - ont la douceur de ces tristesses dont l'âme aime à se délecter. Ta poésie berce et ondoie comme une larme caresse le visage. Te lire est toujours pour moi la promesse de la plus belle des émotions. Alors je te dois un grand merci pour cecadeau. Myndie |
Cyrill
20/11/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Bonjour Cristale,
Le babil et le baiser sur le front m’évoquent un enfant, disparu probablement. J’aime bien ce flou qui ne permet pas de certitudes. Je ne serai certainement pas aussi élogieux que plus haut à propos du ton général du poème. Il ne m’a guère arraché de frisson. Alors serais-je insensible aux sentiments exacerbés ? Oui, un peu, en l’état. Si la technique est semble-t-il maîtrisée et se laisse oublier, si j’apprécie la fluidité de ma lecture, je n’en dirai pas autant d’un champ lexical qui cède à des facilités dommageables : tendresse, bonheur, amour, tristesse… émaillent l’écrit, lui conférant plus de mièvrerie que de nuances. C’est enchanteur, on s’émerveille et le cœur bat, sauf le mien, à ces termes superlatifs. Un détail qui surprend : bouton de fièvre, orgelet ou ne serait-ce que cicatrice m’auraient semblé de l’or pour la poésie. C’est sur l’imperfection qu’un regard se porte et peut transcender le beau. On tombe du coup dans la banalité élégiaque d’un sujet convenu, qui aurait mérité d’être franchement dépoussiéré. Je ne crois pas à cette photo. J’ai lu de vous des textes bien plus inventifs. Au plaisir d’en retrouver. |
Miguel
20/11/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Une musique sur le mode mineur, une élégie d'une grande beauté, des vers comme "Et l'émerveillement qui fait battre les coeurs" : en voilà un, d'émerveillement. De belles images, des évocations voilées de nostalgie et un soupçon de sensualité : du pur Cristale. Bravo mille fois.
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Cornelius
24/11/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour,
J'ai choisi votre poème pour mon premier commentaire bien sûr pour sa qualité et sa fluidité mais aussi parce qu'il réveille en moi des souvenirs et des sentiments très personnels. Les poèmes les plus beaux sont souvent les plus simples et c'est la poésie que j'aime. Que dire de plus sinon donner un 10/10 comme à la gymnaste Nadia Comaneci aux JO de Montréal. Merci pour ce moment de grâce. |
Eki
26/11/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Négatif dans la mémoire, ancré au tendre souvenir...
C'est comme une lumière qui revient dans le regard, une douce présente revenue dans le coeur, une couleur qui réchauffe... Une goutte de soleil qui ruisselle sur la tristesse... De très jolies images et ta plume délicate qui peint ce bleu des ciels d'hiver...un baiser de plume ! |
Catelena
28/11/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
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L'art et la manière de nous raconter en douce le drame sur le fil tranchant des sentiments.
Car ainsi va la vie, sur un fil tendre qui parfois se rompt brutalement « emportant avec [lui] l'écrin de [ses] secrets ». Ces secrets qui deviennent intolérables lorsque le souffle s'éteint et qu'il ne reste que des caresses sur une photo pour supporter sa peine. Ces secrets dont il faudrait apprendre à ne plus jouer, afin de laisser partir l'âme vers des contrées où elle pourra enfin trouver le repos. Cristale, tu excelles à nous emporter avec toujours cette même histoire. C'est certain. J'ai cependant hâte de te lire dans un autre registre. Nul doute qu'avec ta maîtrise de la technique et des sentiments, tu sauras entretenir d'autres légendes toutes aussi vibrantes et passionnées, comme celles que j'ai pu lire de toi par le passé. Merci, Dame Poète ! |
Cristale
1/12/2023
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