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fanny
4/1/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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J'ai été saisie dès le début de ma lecture par la douceur et la fluidité qui émanent de ces vers.
Toutes ces fleurs, ces couleurs, ces reflets qui s'épanouissent dans la nuit, m'ont accompagnée dans ce bal nocturne et bercée jusqu'au final auquel je ne m'attendais pas du tout et qui m'a doublement fait apprécier cette poésie dans son sens profond. Je suis sous le charme de la musique qui s'envole de cette écriture, étoile lumineuse qui adoucit les jours amers, de la perception si sensible de la situation et de l'expression infiniment poétique de cette maladie au travers de l'éclat de ce magnifique bouquet de mots qu'aucun enfant de la lune ne pouvait espérer. Fanny en El illuminé. Edit du 04/12 : Un bref passage ce jour pour corriger mes fautes d'inattention (illuminée que j'étais) sous peine de me prendre un coup de clé de 12 sur les doigts, aïe aïe aïe. A la relecture je trouve toujours ce poème aussi réussi, heureusement sinon j'aurais du mettre "très perfectible" et là bonjour le coup de clé de 36 AIE AIE AIE. Allez, stop, c'est à mon tour de sortir. |
Lebarde
24/12/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Trois huitains et un envoi de quatre vers, sur trois rimes parfaites, en alexandrins et octosyllabes superbement équilibrés...je vérifie méticuleusement... ( oui je fais mon malin), oui c'est bien une "petite ballade" que seul (e) un(e) poète(sse) de grand talent peut tenter d'écrire et réussir aussi remarquablement.
Bravo, que dire de plus, c'est magnifique de maitrise et de poésie. Quant au sujet onirique aux accents délicats de rêves éveillés paisibles , un peu inhabituel pour qui je pense l'a écrit, est une merveille de fluidité, de légèreté, d'élégance, de grâce, de charme et même de cohérence, de simplicité et limpidité dans l'expression tellement difficiles à tenir avec ces contraintes prosodiques, que je reste bouche bée d'admiration. Encore un chef d'œuvre sublime devant lequel les mots me manquent pour exprimer l'émotion que j'ai eue en le lisant. Merci Merci, trois fois merci En EL Lebarde subjugué |
Cornelius
4/1/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Cristale,
J'ai toujours autant de plaisir à vous lire. N'étant pas vraiment qualifié pour faire un commentaire sur la forme et le style sans failles, je me contente d'apprécier ce poème en me raccrochant à des détails. Ainsi je note que l'adret est aussi tapissé de callunes comme dans le précédent poème de Luz. Quelle jolie coïncidence. Ce doit être la saison ! Merci pour cette agréable lecture. |
Provencao
4/1/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Cristale,
Un bonheur de lecture. J'aime ces images qui portent ces pensées comme "ses pastels, ses reflets..."où tout se décline et s'offre en un clin d’œil et où ce monde obscur est fait "de Lumière aux ciels de mes hivers, La nuit m’offre un bouquet d’asters" vers qui seraient arbitraires s’ils étaient accueillis sans la vérité dont ils découlent. Au plaisir de vous lire Cordialement |
poldutor
4/1/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Cristale
Quel magnifique poème sur un thème difficile, les enfants de la lune, terrible maladie dite orpheline, avec très souvent une issue fatale. De beaux vers, mais venant de vous, ce serait presque un "pléonasme" de le souligner. Vous réussissez une belle poésie sur trois rimes, dont une rime en "er(e)" qui n'est pas des plus faciles. Vous lire (ainsi que quelques autres oniriens) est toujours pour moi une occasion d'apprendre, cela dit sans flagornerie. Bravo. Cordialement. poldutor |
Zeste
4/1/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Vous lisant, un seul attribut me vient à l'esprit: richesse! Ce que j'aime par-dessus tout chez vous c'est cette fidélité à vous-même, et si la poésie ne se devait être que cela; elle serait avant tout acte authentique.
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Eki
4/1/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Tu as posé sur des maux tes mots poétiques.
Ceux-ci tissent un univers tout en clair-obscur joliment dépeint dans une subtile douceur...J'y vois beaucoup de beauté. C'est ta bienveillance qui a voulu mettre en avant ces enfants de la lune dans leur monde à l'envers. Les reflets lumineux de ce poème s'entrechoquent avec cette maladie qui les plonge dans l'obscurité... Par tes flots d'argent, tu les portes en pleine lumière. Merci Cristale pour ce bel hommage que tu leur rends ! Je crois que tous les beaux adjectifs pour décrire tes vers ont été pris...Ta plume a sa propre lumière qui sait nous irradier. |
papipoete
4/1/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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bonjour Cristale
Moi, c'est quand tombe la nuit, que je vis en pleine lumière de la Lune. Elle est mon amie, qui ne me veut aucun mal, alors que le Soleil tel un gladiateur me transperce de gerbes de feu, incendie mes cheveux clairs. Bientôt, quand il fait tout noir, que seulement ce halo blanc me fait de l'oeil, je m'invente des histoires emplies de vers en prose, où paraître " comme les autres ", j'ose. NB il ne se passera pas un jour, où je ne viendrai pas sous vos lignes, ( même tantôt, après avoir lu un hommage à mon frère, mon grand-frère qui maintenant migre vers l'au-delà ) constater l'immensité de votre talent " les mots pour le dire " pour évoquer cette fille qui se rêve " ensevelie sous le sable ocré des abers " alors que les étoiles peu à peu s'allument sur ce dais comme éclats de diamant. Je voudrais lui prendre la main, et elle me guiderait vers la mer ; nous cueillerions ensembles des bleuets sur la dune, elle cet " enfant de la Lune " Comment peindre le tableau d'un drame, en nous mettant des étoiles plein les yeux ; on en pleurerait de bonheur, si ces vers n'évoquaient pas si grand malheur ! la 3e strophe est ma préférée, mais sa soeur tout en octosyllabes, me serre le coeur ! vous trouver une faute prosodique, c'est comme vouloir choisir une étoile dans le ciel - celle-là, je la veux |
Geigei
4/1/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Cristale,
4 strophes et ½, une ballade, du 12 et du 8. Le 8, ici, casse la monotonie et accentue le propos. Du 8 pour le vers 2 "Comme un crépuscule à l’envers", qui est l'essence de la poésie distillée ici, est, selon moi, le meilleur choix possible. Ce vers, au début de la lecture, m'est à cet instant totalement mystérieux. L'aurore serait un crépuscule ? Une belle accroche. J'émets une réserve sur l'utilisation de la callune. Cette espèce envahit les adrets. Que font les pouvoirs publics ? :-) Une autre fausse réserve, pour ajouter des mots à ce commentaire ? Oui !? D'accord. "Pieds nus, je rejoins la lagune ;" Ce vers m'interroge. Il vient après le soleil agressif des adrets. Mais la lagune est tout aussi agressive avec sa réverbération. Alors je lis les vers suivants : "La nuit m’offre un bouquet d’asters ;" Ok, il fait nuit. Tout va bien. "un bouquet d’asters" = un bouquet d’étoiles. Bien vu ! Quel bouquet final ! Digne d'une Saint Sylvestre ! TVB ! |
Miguel
4/1/2024
trouve l'écriture
très aboutie
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On est emporté par cette lecture dans les espaces infinis qu'elle évoque. Ces vers sont des ailes, légers et aériens. L'alternance de l'alexandrin et de l'octosyllabe crée un balancement berceur, et la rime récurrente sur trois huitaine et un quatrain, virtuosité requise par le genre, a quelque chose d'envoutant. La première personne implique davantage le lecteur qu'une distanciée troisième personne. La mélodie des vers, la douceur des rythmes, la beauté des images, et cette atmosphère de paix font de cette ballade un morceau digne de nos ménestrels.
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Annick
4/1/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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L'un de tes plus beaux poèmes, selon moi.
Que dire, sinon qu'il est parfait. Alors, pour que mon commentaire apporte sa pierre à l'édifice, je m'attacherai plutôt à comparer la locutrice et la petite fille présentée sous le lien. La locutrice qui parle en son propre nom, (je) est atteinte de cette maladie. Un lien de proximité se crée entre elle et le lecteur. On perçoit à travers la poésie époustouflante du texte, sa souffrance morale. Elle en appelle aux éléments, mer, terre, sable...pour la soulager, quitte à se dissoudre en eux. Excepté le soleil, son ennemi juré. Je connais à peine cette maladie. Aussi, les vers suivants m'ont permis de visualiser la pathologie : "Mais le soleil, tels des lasers, Quand je cours vers l’adret tapissé de callune, Essaime des grains noirs à fleur de ma peau brune Incendiant mes cheveux clairs." Pourtant, malgré les précisions de ces vers, j'étais bien loin d'imaginer le pire quand j'ai vu la photo de cette petite fille terriblement affectée, atteinte au paroxysme de cette horrible pathologie. Le poème est éthéré. Le poids des mots est si léger, léger. C'est si beau ! Le poids des maux sur le visage de cette pauvre petite est si lourd. La maladie est si laide, moins par le fait qu'elle puisse enlaidir le visage que par la douleur physique et morale qu'elle inflige à l'innocente fillette. Merci Cristale pour ce magnifique poème. |
Myndie
5/1/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
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Bonjour Cristale,
J'ajoute sans réserve ma voix à ce concert de louanges méritées. Tu as la science de la construction d'un poème classique, tu en connais tous les secrets et je ne doute pas que tu m'éclaireras sur la structure particulière de celui-ci ; Tout cela m'importe beaucoup moins que le reste, ta poésie pure et puissante à la fois dont les envoûtements nous emportent chaque fois très loin. Ce que je trouve magnifique ici c'est que ce poème n'est pas gratuit, il raconte une histoire, il dissimule dans sa belle profondeur, dans la grâce des mots et des images, une réalité qui nous est assenée avec une douceur brutale ou une douce brutalité. Ce n'est pas la première fois, c'est la force de ta poésie, c'est la signature Cristale. La confusion réside dans les images lumineuses, trompeuses comme un miroir. Et la fin « je suis une enfant de la lune » révèle in extremis que l'enfant est atteinte de cette maladie dont on parle si peu. « Enfant de la lune », une bien jolie expression pour une pathologie aussi barbare. J'ai aimé la justesse du « crépuscule à l'envers », la joliesse de ces trois vers : « Vénus m’aide à cueillir les bleuets sur la dune ; Chaque étoile au zénith s’allume une par une Pour adoucir mes jours amers. » Et la merveilleuse dernière strophe. Je crois que j'ai tout aimé en fait^^ Comme une charmeuse de serpents, tu berces nos sens tout du long avant de nous faire fondre d'émotion. Tu dois être un peu sorcière, ça nous change des vampires ! Merci Cristale pour ce très beau poème. |
Cristale
8/1/2024
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