|
|
Lebarde
30/9/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
|
Un superbe poème classique en sizains de vers hétérométriques du plus bel effet qui convient à merveille à ce sujet d’une sensualité brulante qui va crescendo au fil des strophes pour aboutir, dans la dernière à un érotisme torride qui risque de faire jaser dans le Landerneau puritain !
Oui c’est chaud chaud chaud …mais cela reste dans la limite de la décence recevable et de la pudeur tolérable. En tout cas je savoure et me laisse emporter. Mais alors quelle poésie dans ce « Lotus », quelle élégance et délicatesse suaves dans le propos que les mots osés, parfois crus et hard, n’arrivent pas à salir, même si les deux dernières strophes sont « incandescentes ». Mais Je reviens sur terre …pour déplorer à mon sens, l’utilisation de l’imparfait qui supposerait que les actions se poursuivent ou se répètent dans le temps (« elle m’offrait sa bouche » ou « Son corps négligemment s’ouvrait comme une rose ») et regretter quelques anomalies ressenties dans la concordance des temps. Rien de grave en fait et je salue l’audace et la maitrise poétique de l’auteur(e) de ce poème que la qualité de l’écriture trahit. Bravo je suis charmé et séduit. En EL Lebarde |
Myndie
2/10/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
|
Bonjour,
si je me déclare certaine de reconnaître l'auteur(e) de ce poème, c'est certainement autant (voire plus) pour la forme que pour le fond. Je connais peu de poètes ici capable de sauter allègrement et avec autant de talent d'une forme fixe classique à une autre, de l'estrambot au seizain, en passant par le rondeau et par celle-ci qui m'est inconnue (alternance d'alexandrins, d'octosyllabes et vers de 6 syllabes). Mais il est vrai que je ne connais pas mon Sorgel sur le bout des doigts^^ ! La dilettante que je suis peut sans peine attribuer l'excellence à un poème où elle ne déniche aucun faux pas ( bel exemple d'un hiatus habilement évité : «Je l’ai baisée avec tendresse ») Mes applaudissements les plus fournis iront cependant au thème si peu évoqué me semble t-il sur Oniris et à l'écriture toute en dentelles qui met en scène l'amour saphique. Le réalisme, la crudité de la description se mêlent à la poésie de la suggestion et font au final un très beau poème, à la fois pur et ruisselant d'érotisme ( le champ sémantique de l'élément liquide n'est pas anodin). Il y a juste ce vers qui me fait un peu tiquer : «Son corps négligemment s’ouvrait comme une rose » je ne saurais dire... la rose peut-être... ^^ Vraiment bravo ! |
papipoete
3/10/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
|
Classique
assises sur la mousse, nous regardions la Lune en robe rousse ; nous nous sommes aimées, ... son corps s'ouvrait comme une rose nous nous sommes aimées ... et joui du meilleur NB deux femmes qui s'aiment, torridement à " offenser la morale ", mais depuis cette chanson de Mecano, on chante cet amour sans même rosir. ces effusions ne peuvent que raviver ( en rêve ) ces souvenirs, qui furent nôtres hétéros... et je souris aux vieilles pies qui liraient ce poème ohhhhh ! ce texte érotique, non point satanique paraitra-t-il ? j'en serais heureux, vu que le genre ne fleurit pas dans nos colonnes. la seconde strophe me séduit particulièrement ! techniquement, je me perds un peu dans la métrique de vos vers ( la moiteur... nues ) compterait 14 pieds par exemple mais je fredonne sans mal cet adorable succès des années 90 " ce qu'ils pensent ou disent, ne pourrait rien y faire... qui arrête les colombes en plein vol... " papipoète |
Geigei
6/10/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
|
Les embruns me désignent une zone côtière.
Je voyage. L'été sous la lune. Dès le vers #4, je comprends que le voyage évoqué n'a aucun lien avec la géographie apprise en classe. Un rythme ondule en 12-12-6-8-8-6, façon vagues... et mouvements de hanches. Belle harmonie. "moiteur", "mouillait", "pulpeux", "humide", "embruns, "lécha", "eaux", "cyprines". Je sors trempé de ma lecture. Les images sont là. La sensualité est là. Je me demande si le 12-12-6-8-8-6 est une forme fixe. Là, je sèche. Merci pour la délicatesse de cette scène. Mesdames, j'ai été charmé. Positivement charmé :)) |
Ornicar
9/10/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
|
Amours saphiques.
Voilà qui nous change un peu et rien que ça, c'est déjà pas rien ! J'ai aimé ce découpage rythmique improbable et original en 12 - 12 -6 - 8 - 8 - 6. Il doit pas être aisé de "danser" la-dessus. J'ai aimé la crudité de la scène et l'emploi de termes parfois explicites (voir par exemple la rime "complexe - sexe" ou cette allitération "stupre et suavité") ne se faisant jamais au détriment de la poésie. C'est un texte à la prosodie parfaitement classique mais dans une tonalité et des résonnances plus "contemporaines". Un bel équilibre pour ce "mélange des genres" qui nous est offert ici. |
Donaldo75
9/10/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
|
Je trouve ce poème plutôt réussi sur la forme. En ce qui concerne la tonalité, elle s’inscrit bien dans le thème et s’affirme en finesse à la lecture. Le stupre et la suavité évoqués dans la troisième strophe sont bien rendus autant dans la progression narrative que dans le champ lexical.
|
MarieL
12/10/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
|
Des amours évoquées avec précision et talent, le lecteur est emporté par cette fièvre sensuelle présente à chaque vers !
C'est une belle réussite dans le genre ! |
Boutet
12/10/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
|
Un beau poème classique qui, malgré le thème abordé, ne tombe jamais dans la vulgarité. Le découpage est original et je ne l'ai jamais lu ailleurs. Attention quand même : assise sur la mousse pourrait donner quelque fraîcheur à des endroits qui semblent s'échauffer.
Boutade. |
Cornelius
12/10/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
|
Bonjour Cristale,
Dans votre poésie pas de mots savants ni de phrases alambiquées, seulement de la simplicité et de la fluidité. Tout ce que j'aime dans un style parfait et sur un thème qui semble inépuisable. On aimerait vous entendre lire ce poème tout en gardant les yeux fermés. Une sensualité à fleur de peau qui flirte en permanence avec l'indécence. Un pur joyau de Cristale. |
BlaseSaintLuc
12/10/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
|
Je me lance bien que piètre classicien :
Ce texte poétique évoque des scènes intimes avec une délicatesse sensuelle et une grande richesse d'images. Des métaphores et des comparaisons riches pour décrire les sensations et les émotions. Par exemple, "la lune en robe rousse" et "un fruit rouge et pulpeux" créent des images vivantes et évocatrices. La sensualité est omniprésente, avec des descriptions détaillées des sensations corporelles et des émotions intenses. La régularité des alexandrins crée une cadence qui renforce l'effet hypnotique et immersif des scènes décrites. Le langage est riche et poétique, avec des descriptions sensorielles détaillées et un vocabulaire varié. Les mots choisis ajoutent à l'atmosphère de mystère et de découverte. chargée de désir et de passion, mais aussi de tendresse et de connexion authentique entre les personnages. Dédicace spéciale à la grande prêtresse du classique.😘 |
Annick
12/10/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
|
Bonjour Cristale,
Les idées, les images, dans ce poème, glissent peu à peu du suggestif vers l'explicite, de l'érotisme vers le charnel. Le poème débute dans une atmosphère suggestive, jouant sur les métaphores naturelles et sensuelles, (la lune...) pour ensuite basculer vers des images plus explicites et physiques avec une réelle intensité sensorielle. Les descriptions deviennent directes, en particulier, dans les deux dernières strophes. Les vers hétérométriques semblent évoquer cet abandon des sens. C'est une véritable prouesse que de jouer sur deux tableaux qui s'opposent et pourtant ici s'harmonisent : la sensualité, l'érotisme et la rigueur de la poésie classique. Un détail charmant révélé par le titre "Lotus" : la position du lotus au yoga est celle en tailleur. Bravo ! |
Provencao
12/10/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
|
Bonjour Cristale,
Un sublime poème... L'envie ne surgit pas d’un mirage mais de l’appréhension secrète, dans le corps de l’autre, de la vie que les amoureux partagent. Le corps de l’être aimé est là où vient la vie. Tout désir est-il sans images, sans fantasme, suscitant et éveillant le désir ? Au plaisir de vous lire Cordialement |
Catelena
14/10/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
|
L'ardente Sappho n'a qu'à bien se tenir, notre Poète d'Oniris, inspirée par la dixième des Muses, s'amuse à nous rendre voyeur-comme-si-on-y-était du jeu du Lotus « sur la couche humide des embruns » « dans la moiteur de l'été ».
C'est beau et sensuel à souhait. C'est certainement la versification atypique, relevée par les nombreux commentateurs spécialistes en la matière, qui donne le rythme suave et langoureux qui convient au propos. Du lascif élégant paré d'un érotisme pur, torride et si doux à la fois. Tout ce dont est capable la finesse d'une plume féminine, finalement. Puisse une certaine gent masculine en prendre de la graine. ^^ Merci pour le partage, Cristale ! Cat |
fanny
15/10/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
|
J'ai bien failli passer à côté, ouf, j'arrive à temps pour mettre un commentaire rapide et sans grand intérêt, mais sincère (quand même tu n'as pas tout perdu). C'est superbe, gracieux, sensuel et d'une déconcertante, bien qu'habituelle, qualité d'écriture, avec toujours cette impression de facilité qui donne à tes poèmes toute leur légèreté et les pare de ce vernis si délicat.
Allez, puisque je n'ai plus beaucoup l'occasion de le dire, et pour le plaisir: Bravo Maîkresse. |
Dian
18/10/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
|
Bonjour Cristale,
Tant d'instinct amoureux enclos dans le vase impeccable d'une prosodie irréprochable. On se laisse emporter sur les ailes de la nuit. |
Cristale
19/10/2024
|
|