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dom1
13/9/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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" Que, pareille toujours, elle en a fait autant. ". Ce vers me gène. Je pense qu'il aurait été mieux ainsi: " Que, pareille toujours, elle en a fait tout autant. "...
Sinon, l'ensemble est bien mené, un peu désuet sur le fond, mais je crois que c'est " assumé " ? domi |
papipoete
14/9/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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néo-classique
Je vous ai vu madame, regardée, espérant de vous la réciproque . Je me suis mis à rêver un instant, qu'un bout de chemin ensemble nous ferions . Ce songe ne m'a jamais quitté, il est est caché dans un écrin, au fond de ma mémoire ... Le temps a passé, mais mon coeur si vieux veut croire que pour vous Madame, le même film passe et repasse depuis ce moment, sur un quai de St Leu . NB comme c'est frais, délicieusement touchant, à vouloir que sur notre terre, l'amour ce soit cela pour tous les soupirants . Le 2e quatrain est si mignon . Le " liseron " du 12 vers peut être étouffant ! au 7e vers, le hiatus " quai/à " put s'éviter ? au 10e vers " Hôlderlin/line " ( masculine/féminine ) Ce dernier point peut se corriger facilement papipoète |
Donaldo75
21/9/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
J'ai bien aimé ce poème: * La forme est impeccable; * La progression du souvenir allège la lecture; * Le style classique ne pèse pas trop parce qu'il est agrémenté de formules modernes voire parlées; * La fin est belle et positive. Bravo, ce n'est pas facile d'aborder ce registre du souvenir avec un peu de romantisme sans tomber dans les clichés habituels ou la guimauve de contrebande. Merci pour la lecture, Donald |
Anonyme
5/10/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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C'est vrai. Il est des moments fugaces que la mémoire grave de façon indélébile ; on ne sait trop pourquoi ils revêtent tant d'importance.
J'ai apprécié ce texte limpide aux images intéressantes. " Où mon cœur inconstant, butinant un Bas-bleu, Se parait de vertus qu'il savait mensongères ! " Un + pour le dernier quatrain. |
Anonyme
5/10/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Dois-je avouer que j'attends toujours avec impatience la parution des écrits curwwodiens ? Et bien oui, je l'avoue et cette fois encore je suis comblé par cette brève rencontre si délicatement rapportée et que j'ai la faiblesse de croire vécue, quelques détails ne trompant pas.
Qu'importe les quelques hiatus parsemant ces alexandrins, j'en ai pris mon parti, c'est du contemporain ! Pour moi l'important reste la métrique qui permet une lecture sans à-coups, ce qui est ici le cas. Quant au quatrain de chute, malgré son dernier vers plutôt mal ficelé, je crois que beaucoup d'entre nous pourraient se l'approprier, non point pour sa forme mais pour ce qu'il nous rappelle de quelques brèves rencontres très lointaines mais toujours présentes dans nos vieux cœurs, tout au moins dans le mien ! Bravo et merci poète ! |
Anonyme
5/10/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour
Joli poème sur une apparition, ces croisements de yeux que l'on croit sans importance mais qui nous marquent longtemps. J'aime bien le revenir comme le point du jour et la blonde messagère. Par contre je n'aime pas du tout l'agencement du vers ultime même si je comprends ce qu'il veut dire. C'est dommage, les premiers et derniers vers d'un poème sont les plus marquants. |
leni
5/10/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Curwwod
j'ai pensé Aux passantes de Brassens Je dédie ce poème à celle que j'ai vu apparaître à sa fenêtre.....Et d'emblée on entre dans la vision poétique de l'auteur butinant un bas bleu... Avec ses yeux si clairs et sa chair d'opaline Elle avait la fraîcheur chaste d'un liseron. SUPERBE! Partie au vieux pays que fait chanter la lyre. Comme on cache un bijou, j'ai gardé cet instant Au fond de quelque écrin secret de ma mémoire, C'estfort joliment dit Paisible Comme une ballade MerciAmi d'être égal à toi même Mon salut cordial Leni Gaston |
plumette
5/10/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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" je veux dédier ce poème, à toutes les femmes qu'on aime, pendant quelques instants secrets, à celles qu'on connait à peine, qu'un destin différent entraîne et qu'on ne retrouve jamais" in " les passantes" chantées par Brassens.
c'est le thème de votre très joli poème, dédié à l'une de ces presque inconnue que vous faites exister dans les strophes 2 et 3 avec une description tout en charme et en poésie. et dans la strophe suivante, votre invite fait encore référence pour moi à une chanson de Brassens ( le parapluie) notre mémoire a besoin de garder ces instants qui nous parlent de notre jeunesse et de notre désir. Merci pour le paratge de cette évocation un peu nostalgique Plumette |
Vincendix
5/10/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Curwwod,
Le souvenir d’une rencontre éphémère où rien ne s’est passé et qui laisse des regrets, il faut avoir une âme super romantique pour versifier sur un tel sujet. Quant à imaginer que la jolie dame a gardé en mémoire cet instant fugace, c’est peut-être illusoire mais pourquoi pas ! A votre place, je regretterais surtout de ne pas lui avoir prêté mon blouson alors qu’elle frissonnait… Une certitude, ce mirage vous a donné l’occasion d’écrire un agréable poème et c’est tout bénéfice pour le lecteur. Je retiens particulièrement quelques images du premier quatrain, également « Elle avait la fraicheur chaste d’un liseron », quand on pense que ce végétal est envahissant et accrocheur, qu’il prolifère sans « boire », seule la poésie peut embellir le pire. BRAVO l’artiste ! |
Lulu
5/10/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour Curwwod,
ce petit bijou me procure une telle sensation ! Et ce, dès la première lecture que j'ai trouvée si réjouissante. On imagine la rencontre, et puis, comme je suis un peu fleur bleue, j'imagine que c'est du vécu et pas simplement le fruit de votre imagination... Quoi qu'il en soit, c'est vraiment très beau, vraiment bien tourné. J'ai tout aimé, la rencontre, la mélodie qui court d'un bout à l'autre, ainsi que le jeu des rimes. C'est un poème qui fait du bien, car s'il ne s'agit que d'une brève rencontre poétisée, il s'agit surtout ici de poésie au sens fort, de celle qui peut parfois présider dans l'instant. Merci Curwwod. |
Proseuse
5/10/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Curwwod
Quel beau poème romantique à souhait ! tout est écrit avec pudeur et délicatesse tel que le souvenir a conservé l' instant ... comme un beau rêve , que l' auteur aimerait même encore maintenant n' avoir pas été seul à partager ! Moi aussi, j' ai beaucoup aimé les deux derniers vers du troisième quatrain qui donne à l' ensemble du poème ce côté presque translucide que serait un rêve ! Merci beaucoup pour cette lecture partagée |
Anonyme
5/10/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Curwwod
Je coirs que le fond de votre poème est loin d’être un cas isolé, mais l’histoire ne se réécrit pas. La belle étrangère a fait son chemin après une amourette, si j’en crois les premiers quatrains. Comme cela a déjà été relevé, le dernier vers surprend au vu de l’ensemble. Cordialement |
MissNeko
5/10/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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Je ne sais plus quoi dire quand je vous lis !
J ai tout !! Le fond, la forme, tout me parle et me chamboule. J aime tant le romantisme de vos vers. Merci |
Ramana
5/10/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ah ! la femme, cet être fut créé, dit-on, à partir d'un "côté" d'Adam, l'androgyne primordial. Lequel Adam, dans l'absolu indifférencié où il se tenait précédemment, se suffisait à lui-même dans sa complétude.
Et puis, et puis, il fallait bien que le genre (masculin - féminin), contenu potentiellement dans le Principe, s'objective en deux êtres complémentaires, ce qui donnait à partir de cet androgyne, un mec et une nana. Vous connaissez la suite... Depuis, nous recherchons sans relâche notre complétude dans le sexe opposé (enfin, pas toujours, mais ça revient au même). C'est cette nostalgie de notre état primordial qui nous fait espérer dans l'autre cette divine union, à la mesure de nos sentiments les plus élevés (oui bon, plus ou moins élevé, c'est selon). En bref, même si le sujet est rebattu, il reste indéfiniment actuel, car présent dès le début des temps, il le sera jusqu'à la fin ; et vous le décrivez si joliment qu'il eut été dommage que vous ne le fassiez pas. |
Cristale
6/10/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Curwwod,
Que dire que je n'ai déjà dit à l'auteur ? J'aime sa poésie, son romantisme, cette écriture raffinée, ce phrasé élégant et ce poème est une fois de plus la confirmation de mes appréciations. En contemporain, je passe sur la technique n'étant pas qualifiée pour émettre une critique. Je ne citerai que ces deux vers parmi d'autres de ma préférence : "... Comme on cache un bijou, j'ai gardé cet instant Au fond de quelque écrin secret de ma mémoire, ..." Sublime ! Merci pour ce plaisir de lecture. Cristale |
Anonyme
6/10/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
A vous lire, on a l’impression que votre idée originelle était un sonnet, dont vous n'avez retenu que les quatrains (les deux premiers du poème) ; me trompé-je ? Nous avons tous de ces souvenirs-là au fond de nous. Combien de fois ai-je repensé à cette jeune inconnue croisée dans un train, il y a 6 ou 7 ans, et à cette idylle morte à la prochaine station ? Le vôtre (de souvenir) est exprimé de la plus charmante façon. Et il y a là-dedans véritablement de jolis vers : v 8, 12, le dernier quatrain. J'aurais préféré "d'un chaste liseron" et un "Mais" à la place du "car" de l'avant-dernier vers. Broutilles. A. |
Curwwod
7/10/2016
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Pimpette
8/10/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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je pense à :
'Les Passantes' de Brassens! Tres joli texte salué par tous je fais court...obligée... |
Anonyme
14/10/2016
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« À une passante » reformulé d'une bien belle façon, avec d'autres idées. Évidemment, les deux premiers quatrains agencées pour un sonnet donnent à la forme de ce poème une grande allure de n'importe quoi, mais c'est un fouillis sympathique, attendrissant dirais-je.
« Qui semblait du printemps la blonde messagère. » m'est d'une vaste beauté, et je pense, en écrivant ce commentaires, à toutes ces personnes qui n'ont pas le goût de l'inversion, et aux petits miracles comme ce vers dont ils ne pourraient malheureusement pas profiter. Comme souvent, Curwwod écrit avec un souffle, et s'élance vers la chute de son poème ; c'est fort, et ces vers, très bien menés, m'emportent avec eux. Beau talent ! |
Anonyme
5/11/2016
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La technique n'ayant pour objet que le rayonnement de l'art, j'ai été sensible à l'émotion qui se dégage de ce poème.
Sa simplicité - mais la vraie poésie peut être foncièrement simple - m'a touché. Je me suis laissé porter par ces mots teintés de mélancolie, d'une grande intériorité, où j'ai senti comme une caresse d'âme. |
lucilius
20/12/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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C'est ainsi que j'aime vous lire, avec des mots aux sonorités esthétiques ; et puis il y a un superbe paradoxe entre le premier et le dernier strophe. Un libertinage très sentimental finalement.
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troupi
23/4/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Evidemment après tant d'élogieux commentaires je ne vais pas apporter quelque chose à l'auteur de ce si joli et émouvant poème, tout a été si bien dit.
Mais j'aime dans la mémoire d'Oniris chercher quelque trésor et j'en trouve parfois comme ce matin. Alors merci pour cette "Brève rencontre" si élégamment évoquée. |