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Lebarde
17/1/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Un appel direct et sans retenue, à musicien (diérèse) qui voudrait bien mettre des notes sur ces vers en octosyllabes bien rythmés. Sera-t-il entendu? En tous cas le poème se prête à une mise en musique qui prendrait comme refrain , la répétition de vers:
"Moi je ne suis pas musicien, Moi je ne sais jouer de rien," Le propos est original et bien conduit avec l'évocation discrète de quelques figures de la musique et de la poésie pour l'illustrer, (Mozart, Lully, Chénier, Nerval) et un ton est plaisant et enjoué, un brin humoristique, avec de subtils jeux de mots ici ou là, qui peuvent faire sourire... Sur la forme, il y a bien un certain "laisser-aller" au niveau des rimes qui ne respectent pas l'alternance F/M et de quelques hiatus, mais l'auteur(e) le sait et l'assume puisque le poème est proposé en "néo". Dommage quand même mais cela ne m'empêche pas d'être séduit par la fraicheur de l'ensemble. Bravo. En EL Lebarde conquis |
Robot
28/1/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Un contemporain qui emprunte un rythme de musique et qui se lâche dans des rimes assez singulières.
Si on accepte de jouer le jeu celà donne un texte plaisant dont les strophes dédiées nominativement aux musiciens sont celles que j'ai le plus apprécié. |
papipoete
28/1/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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bonjour Curwwod
Certes, un poème qui mérita qu'en sol, en si et autre, il fut chanté ! Un texte que Marie-Paule Belle put interpréter sur l'air de - je ne suis pas parisienne... Des jeux de mots par ci, par là donnent à ces vers un rythme gai et entraînant, dont le refrain a ma préférence. NB " et si Nerval sous sa lanterne " cette strophe joue la haute-voltige, en survitaminant les mots acrobates ! techniquement, ces octosyllabes coulent bien, mais nombre de hiatus, et des diérèses ignorées... |
Cox
28/1/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Musical !
C'est sautillant, c'est léger, c'est modeste. On invoque de grands noms, mais sans se donner leurs grands airs, j'ai bien aimé. Je ne l’imagine pas vraiment sur une composition de Mozart ou de Lully ce texte, mais plus sur une petite mélodie qui ne se prend pas la tête (quoique Mozart sache faire ça aussi parfois). C'est peut-être légèrement long; on tombe un peu dans l'énumération qui s’éternise. Peut-être un peu décousu quand on passe des musiciens aux poètes sans vraie transition. C'est bourré de références rigolotes. Petit bémol (je me hais) pour l'enharmonie fa dièse/si bémol qui est un clin d'œil marrant mais dont on ne voit pas trop ce qu'il fait la (surtout répété trois fois) Mention speciale pour la rime « diminuait », « dix menuets » que je m’amuse a lire avec l’accent de mon ami Aïd, pour enrichir l'assonance ! J'ai bien aime toutes vos rimes en jeu de mots, mias celle-ci a ma preference J'ai bien aime les vers: "Moi je ne suis pas musicien, Moi je ne sais jouer de rien, Je ne chante que les silences." "Je ne puis que m'être fidèle Et compter sur votre clémence." Lecture sympathique et fraiche ! |
Provencao
28/1/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Bonjour Curwwod,
J'aime ce rythme musical qui nous rend sensible à vos vers. J'aime tout particulièrement : "Moi je ne suis pas musicien, Moi je ne sais jouer de rien, Je ne chante que les silences. Si j'avais cru que ça vous plaise, J'aurais essayé en fa dièse Ou sol bémol, quelle importance !" Au plaisir de vous lire Cordialement |
jeanphi
28/1/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
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Bonjour,
Quel plaisir de retrouver en poèsie la quadrature du cercle dans l'échelle des quintes. Fa dièse est sol bémol en majeur, qu'on se le dise, en mineur, il en va tout autrement. Peut-être y a-t-il un clin d'œil au fait que l'on retrouve des qualités chez le Mozart encore mineur qui n'existent plus que dans une moindre mesure chez le Mozart expérimenté, au sommet de son art. Mon ressenti demeure assez bas car mes goûts personnels me poussent plutôt à regretter que votre poème reste très simple, très en surface. Une comptine aux accents trop sérieux, ou un chanson trop légère... cela n'engage que mes préférences. |
Miguel
28/1/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Quelle profondeur derrière cette légèreté ! "Je ne chante que les silences" : c'est une bien jolie trouvaille. Bel hommage à des musiciens et poètes qui me sont chers, ce qui me ait adhérer encore plus au propos. L'expression est tout à fait aboutie, mais la prosodie un peu trop libre fait perdre au texte de sa musicalité, de son esthétique.
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Graoully
30/1/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour,
Un texte qui rassemble quelques illustres représentants de genres artistiques jumeaux que sont la musique et la poésie pour mettre en avant l'humilité du poétereau qui ose chanter après eux, et ne croit pas en son art (Si j'avais cru que ça vous plaise). C'est léger et pas mal fichu ; de l'humour qui fait mouche aussi (le jeu sur la fugue, le sens du raccourci de Chénier qui fut lui-même raccourci par le rasoir national). Les rimes, avec recherche badines (diminuait /dix menuets ; raccourci/couça-couçi ; Poucet/poussaient ; amuser/ma muse est) pourraient sembler conçues pour provoquer les puristes, et participent de la légèreté de l'ensemble. Frais et amusant. G. |
Curwwod
31/1/2024
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VinSpat
12/3/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour
J'aime beaucoup cette élégance discrète que je perçois dans ce poème. J'adore " Je ne chante que les silences". En tant que metteur en scène j'insiste toujours sur la necessité des silences qui parfois en disent plus long qu'une réplique. |