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Anonyme
5/7/2022
a aimé ce texte
Passionnément
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Un sonnet en bonne et due forme mais surtout en grande forme aussi, je veux dire bondissant d'énergie, plein d'humour coquin, et monothématique, avec un sujet précis, une poétesse qui s'adresse à quelqu'un de précis.
J'avoue mon inculture vétéro-vocabularesque mais si fantasme et spasme me semblent modernistes, les spécificités se référant à la langue poétique romantique sont nombreuses : faîte-moi bien donner, galant, exquis, boudoir, serge que je ne connaissais pas (Salut, Serge !), votre objet tout acquis. Pour dissoudra, je ne sais pas : on comprend bien sûr mais il semble que ce soit une invention de votre part, et ça fonctionne. La chute est très concrète et boucle avec le verbe à l'impératif du début. Que dire sinon que votre texte est parfait ? Arsinor |
Lebarde
11/7/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bien sûr que c’est pour rire, tout le monde l’aura compris, même si certaines âmes bien pensantes pourront sans doute s’en offusquer!
Mais il n’y a pas de quoi « fouetter un chat » et entre personnes consentantes, la chose peut plaire à condition d’enlever « les bretelles » de l’hypocrisie et de la bienséance! Sur la forme , voilà de bien jolis octosyllabes bien troussés, convenants au sujet coquin, plaisants à lire qui frôlent de peu la perfection classique (verges/submergent et empreints /crains, dommage) J’aime bien ce sonnet malicieux et le dis sans rougir. Bravo En EL Lebarde |
papipoete
11/7/2022
a aimé ce texte
Passionnément
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néo-classique
" fessez-moi, usez de mes fantasmes, et assouvissez les vôtres ! sous ces draps qui comme moi, n'en peuvent plus d'attendre... mais diable, retirez vos bretelles ! " NB comme j'aime cette pantalonnade, à faire lire à qui retourne au boulot ce lundi-matin ! il arrivera, plié en deux devant ses collègues ! Aucune vulgarité dans ces vers si gentiment coquins ! le dernier tercet est forcément mon passage préféré ! bien sûr que ce poème n'effacera pas les horreurs, entendues ou vues aux infos, mais juste une pause si bénéfique ! en octosyllabes ( mon mètre préféré ) au néo-classique parfait papipoète |
Anonyme
22/7/2022
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour Curwood
Quelle poésie , quelle chute à laquelle je ne m'attendais pas ! C'est un régal de vous lire. Beaucoup d'humour, un brin d'érotisme tout en douceur sans trop en dire, des octosyllabes d'une belle élégance. Un sonnet néo-classique de très bonne facture . J'en redemande des poésies amusantes, ou l'auteur s'amuse, m'a bien amusée, et si bien écrites. Bravo |
Anonyme
22/7/2022
a aimé ce texte
Bien
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Ah, un peu de SM au matin, quoi de mieux pour fouetter les sangs ? J'aime bien l'espièglerie à l'œuvre dans vos vers, je me dis que des draps de serge doivent être un peu rugueux tout de même et je souhaite au "divin marquis" de vite se dépêtrer de ses bretelles.
Le rythme d'octosyllabes me paraît fluide, agréable, et j'apprécie la rime verges/submergent ; cruelles/bretelles aussi, bien sûr, pour sa drôlaterie. Un regret sur le "bien" du deuxième vers qui me donne une impression de cheville. |
Miguel
22/7/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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On est en plein dans ce XVIIIe siècle délicieusement dépravé, et je crois retrouver "Histoire d'O", ce roman qui fit scandale dans ma jeunesse et que bien sûr je m'empressai de lire. Les allusions et jeux de mots ne manquent pas de sel ; on sait que le "divin marquis" fut le sulfureux Sade, et la connotation du mot "verges" est ici fort bienvenue.
La fin burlesque ajoute à cette bonne humeur. Les vers, légers comme il convient, sonnent juste ; une vraie petite gourmandise. |
Provencao
22/7/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Curwwod,
"Le jouet soumis d'un fantasme Qui me dissoudra dans un spasme De douloureux plaisirs empreint !" J'aime beaucoup ce tercet où vos mots choisis :" fantasme, spasme et plaisirs" amènent avec lui un appétit des sens. Cet appétit est sublimenent attisé tant par la forme que le fond du poème. Tant par son contenu, avec cet accent mis sur le désir, le jouet, la volupté... Et on plonge dans l'humour du fantasme avec cette chute sublime, clownesque presque ubuesque,. Au plaisir de vous lire Cordialement |
Anonyme
22/7/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour
Un peu d'érotisme S.M. de bon matin ne fait pas de mal. Que dire de plus, le poème se lit avec plaisir et la chute nous fait sourire : oui, les bretelles ou les chaussettes font désordre dans ce genre de situation. Donatien Alphonse François eût apprécié à sa juste valeur. |
Cyrano
22/7/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ce ne sont pas les "infortunes de la vertu" mais bien plutôt "les voluptés de la débauche". Texte intelligent, teinté d'un érotisme de bon aloi, assorti d'une pointe d'humour : tout pour plaire. Comme à l'accoutumé, on vous lit avec beaucoup de plaisir. Bravo !
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poldutor
22/7/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Curwwod
Certaine disait ; "déshabillez-moi, mais pas trop vite" vous vous dites "ah fessez-moi divin marquis" cela a un bon relent des "onze mille verges" mais qu'en termes galants ces choses là sont dites... Bravo d'avoir pu étre délicieusement coquin sans vulgarité. Cordialement. poldutor |
Donaldo75
22/7/2022
a aimé ce texte
Bien
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La première lecture de ce poème m’a laissé penser qu’il aurait du succès ici, du fait de sa tonalité coquine enchâssée dans des vers classiques très bien composés, que je verrais bien accompagnée d’une musique des siècles passés, du genre Lully. Et vu que l’exergue me prévient que c’est pour rire, je ne me prends pas la tête en seconde lecture ou en commentaire dans une analyse détaillée et orientée cerveau gauche du pourquoi du comment mais apprécie juste le côté presque théâtral de ce poème dont j'imagine bien les personnages sur une scène.
Et la fin, quel humour ! |
senglar
22/7/2022
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Curwwod,
D'un sadomasochisme guilleret où la dame est en demande. Je lui conseillerais de se méfier si le monsieur acquiesce à son souhait, pour peu que ses bretelles soient élastiques ses fesses pourraient bien regretter les verges. Traité sur le ton de la galanterie où la badine rit. On sourit, pas sûr que l'on jouisse. "C'est pour rire" Bien sûr ! |
Anonyme
22/7/2022
a aimé ce texte
Pas ↓
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Bonjour Poète,
Passée la gaudriole et l'érotisme d'une autre époque, (ce "fessez-moi", ça donne plus envie de se sauver à toutes jambes que d'être émoustillée) je trouve vos vers maigrelets et le fond totalement dégarni. Veuillez conserver vos bretelles^^ Pas mon truc Anna |
GiL
22/7/2022
a aimé ce texte
Passionnément
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Ce sonnet est proprement scandaleux !
Comment oser présenter sur un site littéraire de haute tenue un tel tissu d’indignités validées par trois lecteurs dépravés ! Car l’auteur de ce texte pervers a su profiter de la période de relâchement du CE, appelée sélection GL, pour faire paraître cette infamie dégradante pour la Femme ! D’autant plus que le style, emprunté à ce siècle dissolu qu’est le XVIIIème, renforce le caractère révoltant de ces octosyllabes bien balancés qui s’enchaînent avec une aisance coupable. Ne parlons pas des rimes – surtout les féminines (!) – particulièrement bien choisies pour appuyer le discours (faire rimer fantasme avec spasme, quelle obscénité !). Et que dire de la chute qui tombe (c’est le cas de le dire) sans prévenir dans le grossier voire le grotesque ? J’en suis resté baba. GiL |
Myo
22/7/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Ouiii :-)
Chacun son plaisir et la lecture de ce sonnet presque parfait en fut un. Il est habilement troussé et justement pimenté pour être coquin sans devenir vulgaire et nous émoustiller. La fin avec sa touche d'humour est un régal. Bravo, il fallait oser ! Myo |
EtienneNorvins
23/7/2022
a aimé ce texte
Pas
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Une fin qui arrache un sourire après un tombereau d'érotisme cucul, où la victime est un "jouet" bien sûr consentant... Les commentateurs qui louent l'auteur de cette polissonnerie au sadisme "de bon aloi" ont-ils jamais ouvert les 120 Journées ?
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Ornicar
22/7/2022
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour Curwwod,
Encore ! Encore ! Des vers comme ceux-là, j'en redemande. "Pour rire" prévenez-vous en exergue. Sans blague ! Comme si vous anticipiez, et craigniez, quelques malentendus ou pire un retour de baton de la part des nouvelles ligues de vertu, ces gendarmes de la pensée. Mais moi, je suis dès plus sérieux quand j'en redemande. C'est bien simple, il y a tout ce qu'il faut pour faire d'un texte, une poésie : Un sujet léger, une écriture tout aussi légère, de l'esprit, de l'humour, de l'élégance et de la finesse dans l'expression, un format court. Parfait l'octosyllabe ! Ni trop long, ni trop court ; et la forme sonnet ( sonate ?) oblige à la concision du propos. Pas de temps à perdre. Il faut que ça avance et aller droit au but. Enfin, pour clore le tout une chute amusante et drôle. En bref, c'est une charmante miniature que cette saynète que vous nous offrez là sur un plateau. Sur un sujet qui aurait pu être scabreux, rien, absolument rien n'est graveleux. On ne rit pas, même à la fin. On ne fait que sourire. C'est déjà beaucoup et infiniment mieux. Votre premier vers ("fessez-moi", "divin marquis") nous plonge tout de suite dans l'action (le sujet), le décor (le lieu, sinon le milieu, plutôt aristocratique) et l'époque (celle du marquis de Sade, donc). Une entrée en matière superbe d'efficacité. A quoi assiste-t-on ? A une petite séance gentiment "SM" où la dame est apparemment mais objectivement en position de soumission avec ce recours à la forme passive ("fessez-moi"). Il n'empêche que c'est elle seule qui parle et qu'on entend tout au long du poème. Elle seule qui dirige les opérations. Et toujours elle qui, à la fin, fait mouche et porte brillamment l'estocade à ce galant dont on se demande où il a la tête et dont c'est la fête ! Tout ça pour dire à l'attention des âmes sensibles qui seraient choquées par ces propos et cette licence qu'il n'y a vraiment pas matière à fouetter un chat et à vouloir faire circuler une pétition. Il me semble difficile en effet de ravaler au rang de femme objet cette dame qui déclare pourtant vouloir "être votre objet tout acquis", tant elle tire largement son épingle du jeu. Je n'ai pratiquement pas de reproches à formuler, ou si infimes alors, qu'ils n'en sont pas véritablement. -"Sera-t-il..." au vers 5 : Pourquoi l'usage du futur à cet endroit ? Le présent permettait également de retomber sur vos huit pieds. - la forme étant interrogative, j'aurai mis un point d'interrogation après "plaisirs empreint"au vers11. - vers 10 "Qui me dissoudra dans un spasme": personnellement, j'aurais longuement hésité avec "Qui se dissoudra dans un spasme". Et c'est là tout ce que je trouve à redire à votre texte. Autant vous dire, que j'aurais vraiment aimé en être l'auteur. Ornicar |
Curwwod
23/7/2022
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Cristale
23/7/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Curwwod,
Bien sûr que cela se pratique de nos jours entre adultes consentants. Il faut bien que que la fessée se fasse et que fantasme se passe sinon où serait le plaisir ?... je vous le demande. Oui c'est une honte de dévoiler de pareilles choses ici, cachez-moi ces bretelles que je ne saurais voir... J'adore ! Merci Curwwod pour ces vers croustillants. Cristale |
Bodelere
21/8/2022
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour Curwwod,
Il fût un temps où vous auriez été embastillé pour moins que ça... Non, je déconne. Même moi avec les prises de risques que je prône, je n'aurais pas osé présenter un poème aussi subjectif... Et puis oh! Il est vachement bien construit et vous connaissez toutes les bretelles de la poésie. Rien ne me choque en poésie. Tous les sujets me vont du moment qu'ils me surprennent avec talent et c'est le cas Déjà, il faut rendre hommage au Comité de lecture de l'avoir laissé passer. Au moins c'est un poème qui aura fait son effet dans les commentaires. Vous avez une bonne plume... Non non ! je n'ajouterai rien Bonne continuation |