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papipoete
30/6/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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bonjour Curwwod,
L'histoire d'une romance imaginée, mais qui ne se fera pas, tant est trop belle pour l'auteur, l'élue de son coeur ... NB cependant, l'histoire n'est pas triste car la Dame apprendra ce feu de la bouche de ce si jeune soupirant, et plutôt que de le blâmer, déposera sur ce front juvénile un doux baiser . Notre héros rêve encore de cette " ombre furtive venant frôler sa joue " ... Un récit fort romantique doux comme une caresse . L'ultime quatrain est mon préféré . Je vois des " singulier/pluriel " je vois 2 hiatus je vois 1 " e " muet devant une consonne au 16e vers ( vie/souvent ) mais d'après la charte onirienne, ces fautes sont permises en " néo-classique " ; aussi, ne vois-je pas ce qui place le poème en " contemporain " ? |
Ramana
30/6/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bah ! A ce qu'il parait, dans le même cas de figure, le jeune Macron aurait eu à ses 15 ans plus de chance que votre personnage, comme quoi tout peut arriver...
Le poème est ouvert et clôturé par les deux mêmes demi-vers "sous la lune pensive", ce qui lui donne en quelque sorte un cadre spatio-temporel. On ressent bien en vous lisant la douceur empreinte de nostalgie qui émane de cette aventure. Mais allons, les rêves ne sont pas uniquement "permis au sortir de l'enfance" ; fichtre, nous ne faisons que rêver, alors que nous croyons être éveillés ! |
HadrienM
30/6/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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On pourrait lire ce poème sous les lueurs marocaines. En entendant le bruit des calèches sur les pavés ; en respirant ce parfum exaltant de l'eau et de la menthe. En faisant fonctionner, naturellement, les images.
C'est un poème d'images qui reviennent à l'esprit ; il n'y a de bruissement du temps que dans une écriture aussi réussie que la vôtre. Vous parvenez à vous rassembler poétiquement dans un texte authentiquement puissant. C'est fort, fort comme le reflet de cette lune en vos yeux. Félicitations. |
Cristale
30/6/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Curwwod,
Je suis toujours touchée de lire à travers les mots le regard amoureux d'un garçon aux émotions à peine effleurées par la plume de l'adulte devenu. Votre poésie est très fine, harmonieuse, je retrouve en votre écriture celle que j'aime des auteurs d'un récent passé. La classe sans le classieux. Merci pour cet agréable moment à vous lire. Cristale |
Anonyme
30/6/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Curwwod... Je suis passé en "mode contemporain" pour lire ton poème et je te ferai donc grâce des hiatus et autres imperfections mineures qui se rattachent au classique.
Perso, moi qui ne suis pas très "poèmes d'amour", j'ai beaucoup apprécié celui-ci, peut-être parce qu'il nous ramène tous à nos premiers émois, peut-être parce que l'âge aidant je suis plus sensible à ce genre mais aussi et surtout parce que c'est écrit avec le cœur... et ça , ça n'a pas de prix ! Juste un détail quant à l'écriture... j'aurais mieux vu : Mais parfois, certains soirs, je peux suivre des yeux... Juste une inversion qui me semble faciliter la lecture Bravo et merci... poète ! |
Anonyme
30/6/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Toujours cette plume élégante et gracieuse.
L'adolescent, amoureux d'une " femme trop belle ". Je ne cite rien en particulier ; tout est tellement léger, musical. Un très beau texte. |
Anonyme
30/6/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je trouve ce poème particulièrement bien écrit, fluide, mélancolique, élégant.
Il commence et se termine "sous la lune pensive"... Très beau quatrain final ! |
luciole
30/6/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un poème touchant et délicat qui peut rappeler par sa "simplicité" et sa douce musique certains poèmes de Nerval.
Elle a passé... J'ai aimé. |
Arielle
1/7/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Curwwod,
Beaucoup de grâce et de charme, comme toujours dans ton écriture. Les images délicates s'enchaînent harmonieusement et m'ont rappelé ce très beau film qui n'a pas dû t'échapper : http://www.dailymotion.com/video/xsf2n3_l-ete-42-musique-de-michel-legrand_shortfilms |
Vincendix
1/7/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Curwwod
Souvenir de jeunesse, je crois que beaucoup de garçons de 15 ans ont eu le même fantasme, le même désir pour une femme « épanouie » ! Un corsage fleuri et prometteur, un parfum excitant, les images qui se dégagent de ces quatrains rafraichissent ma mémoire et c’est joliment et tendrement exprimé. Vincent |
Michel64
1/7/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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De la poésie comme je l'aime et comme j'aimerais savoir l'écrire.
De la simplicité, une histoire un parfum de passé sublimé et de très beaux vers : "Un baiser sur mon front, léger comme un nuage." Au plaisir de vous lire encore et encore. |
emilia
1/7/2017
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Le « chuchotis léger d’une brise d’été » est parvenu jusqu’à moi, « pensive » ainsi que la lune « au jardin déserté »… et j’ai pu voir grâce à vos délicats quatrains « s’éloigner lentement l’ombre furtive » du passé, le temps de partager le charme de votre évocation sentimentale à jamais gravée dans votre beau souvenir finalement, même s’il a pu être douloureux comme tout désir inassouvi… ; merci à vous…
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jfmoods
2/7/2017
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Ce poème de cinq quatrains en alexandrins est à rimes croisées, pauvres, suffisantes et riches, alternativement masculines et féminines.
Le texte est construit en deux parties d'égale longueur. La première partie (vers 1 à 10) expose les circonstances du surgissement d'un souvenir. Un moment propice au retour sur soi (personnification : "Sous la lune pensive") réactive la mémoire ancienne d'une femme aimée (métaphore : "au jardin déserté / Des souvenirs pastels", prégnance des sens : "j'ai vu passer votre ombre", "Le chuchotis léger d'une brise d'été / Disait l'amour passé", comparaison : "comme le jour qui sombre"). L'homme mûr se projette dans l'adolescent qu'il fut (groupe prépositionnel : "au sortir de l'enfance", groupe nominal : "mon jeune âge"), dans l'état de langueur qui était alors le sien (causes envisagées : "Était-ce la touffeur d'un automne trop doux, / Une obscure tristesse à la fin des vacances", métonymie : " le coeur en peine", verbe à connotation oppressante : "tourmentaient", image de l'obsession : "je rêvais de vous"). Une construction à rythme ternaire ("Un regard indulgent, un corsage fleuri, / Le désir d'être aimé") figure le remède, le comblement possible d'une soif. La seconde partie (vers 11 à 20) relate l'aveu d'un sentiment et ses conséquences. Un certain courage a été nécessaire au locuteur ("J'ai osé vous le dire"), mais ce courage n'a rencontré qu'une indulgence bienveillante de la femme ("vous avez souri"), assimilable à celle d'une mère pour son fils (comparaison : "Un baiser sur mon front, léger comme un nuage"). Un constat, amer, s'impose sur l'exaltation propre à cette époque de la vie (présentatif : "Voilà, c'était fini.", métonymie soulignant la prééminence des sentiments sur la raison : "mon coeur", marqueur d'intensité : "la femme trop belle", adverbe : "être encore un enfant", personnification : "la vie, souvent, sait se montrer cruelle"). Cependant, l'homme mûr conserve en lui, comme un trésor, cet émerveillement premier (compléments de temps : "certains soirs", "parfois", prégnance des sens : "je peux suivre des yeux", "Qui vient frôler ma joue", diérèse : "dans un adieu", métonymie : "le coeur toujours battant", anaphore : "sous la lune pensive" x 2, gradation : "votre ombre", "une ombre furtive"). L'intertextualité flaubertienne du titre invite à relire le début du célèbre roman, ce passage où Madame Arnoux apparaît à Frédéric pour la première fois, éblouissante. On pense aussi, forcément, en relisant l'entête ("Le goût du blé en herbe. Cela ne s'oublie pas."), à la leçon que le roman tire de l'existence humaine : rien n'est aussi précieux que les souvenirs et les illusions de l'adolescence. Merci pour ce partage ! |
Absolue
1/7/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ah, de la douceur sur fond d'amour impossible... Ce que je préfère:-) Merci pour ce moment.
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Sebrutus
4/7/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Les vers se lisent de manière si naturelle. On a l'impression que les mots existent pour être ordonnés de cette manière. J'ai beaucoup aimé cette petite romance. Merci.
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MissNeko
5/7/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Quel bel hommage au premier emoi de l adolescence. Les adultes le prennent souvent à la légère mais pour le jeune qui l éprouve, cet emoi sera gravé à jamais. L' amour n a pas d âge et peut être que c est à cet âge là qu il est le plus sincère, le plus vrai.
J ai pensé un peu à Dalida qui chantait " il venait d avoir 18 ans c était l été évidemment ...". Là on pourrait chantonner " je venais d'avoir les 15 ans, c était l automne évidemment ..." bref j ai beaucoup aimé tant sur le fond que sur la forme que je ne permettrais pas de juger au vue de mes faibles compétences en la matière. Un vers simple mais qui me parle : "Les rêves sont permis au sortir de l'enfance!" J ai envie d y répondre et meme apres. Merci pour ces vers enchanteurs, c est une réussite Comme d habitude |